Fabien Fivaz

Fabien Fivaz, né le à La Chaux-de-Fonds, est une personnalité politique suisse, membre des Verts. ll est député au Conseil national depuis .

Fabien Fivaz

Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 51e
Groupe politique Verts (G)
Commission CSEC et CPS
Député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel
Législature 2009-2013
2013-2017
2017-2021
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Chaux-de-Fonds (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique Les Verts
Diplômé de Université de Neuchâtel
Profession Biologiste

Biographie

Originaire des Montets[1], Fabien Fivaz est né le . Sa mère, allemande, est enseignante de langue et son père est dessinateur en machine[2].

Après avoir obtenu son baccalauréat au Gymnase de La Chaux-de-Fonds en 1996[3], il suit des études de biologie aux universités de Neuchâtel et de Lausanne[4]. Il décroche son diplôme en 2002[2], complété par un postgrade en statistiques de l'Université de Neuchâtel en 2008, qu'il suit en cours d'emploi à partir de 2005[4]. Il travaille depuis 2006 au Centre suisse de cartographie de la faune, à Neuchâtel, dans lequel il a travaillé en tant que civiliste après son école de recrues[2],[4].

Il est domicilié à La Chaux-de-Fonds, en couple, et père de deux enfants nés en 2011 et 2015[2].

Parcours politique

En 2003, à la suite de l'élection de Christoph Blocher au Conseil fédéral, il décide de devenir membre des Verts[2].

En , à 25 ans, il est membre fondateur de la section neuchâteloise des Jeunes Verts[5]. Il en est le premier coprésident avec Céline Vara[5]. En 2006, il quitte cette coprésidence pour reprendre celle des Verts des Montagnes neuchâteloises[6].

De 2005 à 2009, il est conseiller général à La Chaux-de-Fonds. Il est élu député au Grand Conseil neuchâtelois de 2009 à 2019[7]. Lors des élections cantonales de 2015, il prend la tête du groupe PopVertsSol.

Il est candidat au Conseil national en 2011[8] et 2015, mais ne parvient pas à sauver le siège des Verts neuchâtelois[9]. Le , il est élu au Conseil national. Il devient vice-président de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) et membre de la Commission de la politique de sécurité (CPS)[10].

En , il accède à la vice-présidence du groupe des Verts au Parlement[11].

Engagements associatifs

Il est président de StopOGM de 2010 à 2016, avant de laisser sa place à la conseillère nationale Isabelle Chevalley[12]. Il est président du Conseil de fondation de Ton sur Ton[7] et membre du comité directeur de la fédération suisse de cyclisme depuis [13].

Notes et références

  1. « Fabien Fivaz - République et canton de Neuchâtel », sur www.ne.ch (consulté le )
  2. Boris Busslinger, « Fabien Fivaz : le Vert sombre », Le temps, , p. 24.
  3. « Du gymnase au lycée », L'Impartial, , p. 18 (lire en ligne)
  4. « Interview de Fabien Fivaz », sur alumni unine, (consulté le )
  5. Caroline Plachta, « Vent frais chez les Verts », L'Express, , p. 2 (lire en ligne)
  6. « Jeunes Verts - Nouvelle présidence », L'Express, , p. 2 (lire en ligne)
  7. « Biographie de Fabien Fivaz », sur le site web de l'Assemblée fédérale suisse.
  8. « Conseil national Canton de Neuchâtel 2011 », sur www.politik-stat.ch (consulté le )
  9. « Les nouveaux visages romands au parlement fédéral », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. « Biographie de Fabien Fivaz », sur le site web de l'Assemblée fédérale suisse.
  11. www rtn ch, RTN, Radio Télévision Neuchâtel, « Fabien Fivaz à la vice-présidence du groupe parlementaire Verts », sur www.rtn.ch (consulté le )
  12. « Fabien Fivaz cède la présidence », L'Express, , p. 1 (lire en ligne)
  13. « De nombreux talents à vélo, un changement de direction et deux nouveaux membres au Comité directeur », sur Swiss-Cycling, (consulté le )

Liens externes

  • Portail de l’écologie politique
  • Portail de la politique suisse
  • Portail du canton de Neuchâtel
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.