Fémina Sport

Le Fémina Sport est un club omnisports féminin fondé le à Paris et toujours existant à Paris, porte d'Orléans. Il est notamment connu pour ses sections d'athlétisme, de football féminin et de handball à onze.

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Fémina Sport
Généralités
Fondation 27 juillet 1912
Siège Paris
Sections actuelles Tennis
Volley-ball
Natation
Aquagym
Gymnastique[1]
Sections anciennes athlétisme
football féminin
basket-ball
hockey sur gazon
aviron
cyclisme[2]
handball

Histoire

Match de basket ball entre deux équipes de Fémina Sport au stade Fémina en 1933
Rugby à XV féminin, avril 1929, match entre le Fémina Sport et les Hirondelles, à Paris.

Deux professeurs de gymnastique du Lycée Buffon sont à l'origine de cette fondation : Auguste Sandoz et Pierre Payssé. Parmi les joueuses fondatrices présentes dès 1912, citons les sœurs Jeanne et Thérèse Brulé, Suzanne Liébrard ; la première présidente du Mme Faivre du Bouvot.

Liébrard est championne de France du 80 m en 1918 et 1919, du 300 m et du 83 m haies (100 yards) en 1917 (RF, aux 6 journées sportives) et 1918, du saut en longueur avec élan en 1917 (RF) et 1918, du saut en longueur sans élan en 1917 (RF), 1918 et 1919, et du javelot en 1917 (RF). Relevons Germaine Delapierre (1re du 100 yards hurdles au 1er meeting International féminin de 1921 à Monte-Carlo, et championne de France du 83 m haies (100 yards) en 1919, 1920 et 1921), Lucie Cadiès (championne de France du 1 000 m en 1918 et détentrice du record du monde lors de cette épreuve) et Thérèse Brulé (championne de France de saut en hauteur avec élan en 1917 (RF) et 1918, sans élan en 1917 (RF), du 80 m en 1917 et du 400 m en 1917), sans oublier l'avant-centre vedette, de 1917 à 1919, Violette Morris, si tristement célèbre, ainsi que Yvonne Tembouret et Lucie Bréard pour la section d'athlétisme.

Le premier article de presse sur un match de football de ce club date du 2 octobre 1917 (reportage dans l'Auto) relatant un match datant du 30 septembre 1917. Cette rencontre opposait deux équipes du club : celle de Thérèse Brûlé s'impose 2-0 face à celle de Suzanne Liébrard.

De 1918 à 1922, le Fémina Sport dispute toute une série de matchs dans toute la France pour faire la promotion du football féminin. De nombreux clubs sont fondés à la suite de ces rencontres.

La première édition du Championnat de France de football féminin FSFSF est organisée en 1918 par la Fédération des sociétés féminines sportives de France; c'est une première mondiale. Le Fémina Sport enlève ce premier titre national en s'imposant en finale face à En Avant (club omnisports féminin fondé à Paris en 1912). À l'occasion du match aller, le 23 mars 1919, le Fémina Sport s'impose 2-0 sur des buts de Mlle Borgela et Mlle Delapierre. Un match nul sans but le 13 avril 1919 à l'occasion du match retour donne le titre au Fémina Sport[3].

Fémina Sport domine le football féminin en France pendant les années 1920. Ce club remporte le Championnat de France de la Fédération des Sociétés Féminines Sportives de France (FSFSF) dix fois (1919, 1923, 1924 et 1926-1932), la Coupe de l'Encouragement en 1921 et la Coupe La Française cinq fois (1926 à 1930).

En 1938, René Ricard prend la direction technique du club qui possède alors 2 000 sociétaires). Deux ans plus tard, il ajoute aux neuf sections celle de handball à onze[4]. Le club remportera d'ailleurs à trois reprises le Champion de France de handball à onze en 1950, 1952 et 1953.

Palmarès

Basket-ball

Football

Handball à onze

Notes et références

  1. « Les Disciplines » (consulté le )
  2. « Historique » (consulté le )
  3. « Sport féminin - Le Fémina Sports champion d'association », Le Petit Journal, no 20562, , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  4. Jean-Pierre Lacoux, « René Ricard, un père fondateur du hand s'en va », Hand mag, no 34, , p. 30-31 (notice BnF no FRBNF34529892, lire en ligne, consulté le ).
  5. « Hand-ball : bulletin fédéral n°128 : Championnat de France de handball à 11 », Fédération française de handball, (consulté le )

Voir aussi

Sources

  • Laurence Prudhomme-Poncet, Histoire du football féminin au XXe siècle, Paris, Ed. L'Harmattan, juin 2003, (ISBN 2-7475-4730-2)
  • Pascal Grégoire-Boutreau, Au bonheur des filles, Paris, Éditions des Cahiers intempestifs/FFF, octobre 2003, (ISBN 2-911698-25-8)

Liens externes

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