Euterpe oleracea

Euterpe oleracea, également nommé açaï du Brésil, est une espèce de palmiers de la famille des Arecaceae, originaire d'Amérique du Sud. Il pousse facilement, mais pas seulement, dans les zones marécageuses.

Dénominations

Noms vernaculaires

Il est appelé dans la langue courante le « palmier pinot » ou « pinot ». Mais en Amérique du Sud d’où il est originaire, il est appelé : « wassaï » en Guyane française ou « açaí » au Brésil ou açaizeiro du portugais açaí , « podosiri » au Suriname, « murrapo » en Colombie, il est connu par les indigènes sous le nom de içá-çai, qui signifie « le fruit qui pleure ».

Noms scientifiques synonymes

  • Euterpe badiocarpa Barb.Rodr.
  • Euterpe beardii L.H.Bailey
  • Euterpe cuatrecasana Dugand
  • Catis mariana O.F.Cook.

Le palmier royal des Caraïbes, Roystonea oleracea, est parfois confondu avec Euterpe oleracea.

Répartition géographique

Il s'agit d'un palmier exclusivement sud-américain.

Dans l'est de l'Amérique du Sud, on note sa présence dans le nord-est du Venezuela, au Suriname, au Guyana, à Trinité-et-Tobago, en Guyane et dans le nord-est du Brésil (États d'Amazonas, Acre, Amapá, Pará et Maranhão).

Dans l'ouest, on note sa présence au niveau de la côte pacifique de Colombie et du nord de l'Équateur.

Ces régions offrent des conditions idéales à l’épanouissement de l’açaí : températures élevées (moyenne annuelle de 26 °C), précipitations importantes (moyenne annuelle de 2 300 mm), forte humidité (moyenne annuelle de 80 %), sols acides (pH 4 à 6) et une altitude n’excédant pas 500 mètres. On estime à un million d’hectares la zone d’écosystèmes de forêts d’açaí.

Description

L'açaï est un palmier gracile (le diamètre du stipe est pratiquement toujours inférieur à 20 cm) qui peut mesurer jusqu'à 20 mètres. Le stipe est gris, très droit, avec un cône de racines aériennes partant de sa base. Il porte 8 à 14 palmes (ce qui est peu), constituées de nombreuses folioles pendantes (très caractéristique du genre Euterpe).

À la base, un plant est constitué d'une touffe de plusieurs palmiers. De jeunes palmiers naissent systématiquement à la base d'un stipe déjà développé. Les vieilles feuilles tombent tout de suite au sol, ce qui contribue à donner à l'espèce un aspect net et gracieux.

Les fruits, également nommés « açaí », sont d’un violet très foncé et ressemblent à la myrtille ou au bleuet. Ils poussent en grappes le long du tronc du palmier. Leur goût rappelle le chocolat et les fruits rouges. Le fruit fait 1 à 2 centimètres de diamètre et est composé à plus de 90 % par son noyau. Sa chair est pulpeuse et fine, d’épaisseur inférieure à 1 millimètre. Très fragile, elle ne peut être consommée fraîche que dans les 48 heures suivant sa cueillette. La seule manière de la conserver sur une plus longue durée est de la congeler le plus rapidement après la cueillette.

Récolte

95 % de la production d’açaí est issue de la cueillette sur des palmiers sauvages. Des techniques de gestion simples sont peu à peu mises en place afin d’augmenter les rendements : sélection d’un nombre limité de pieds par touffe, nettoyage des environs des pieds, etc.

La récolte des baies d’açaí se fait à la main par les populations locales d’août à décembre. Les cueilleurs escaladent les arbres à la force de leurs jambes et à l’aide d’une corde végétale. Après avoir coupé une grappe chargée de fruits, le grimpeur descend de l’arbre en essayant de ne pas perdre trop de fruits. Expérimenté, il peut récolter entre 150 et 200 kg de fruits dans la journée. La récolte doit être effectuée le matin, le temps humide et pluvieux de l’après-midi rendant l’escalade dangereuse.

Après la récolte les baies sont triées et conservées dans de grands paniers végétaux. Les routes étant quasi inexistantes, ces grands paniers sont transportés jusqu’aux marchés par bateau, de nuit, lorsque les températures sont plus basses afin d’assurer une meilleure conservation du fruit. La pulpe est ensuite extraite du fruit par ajout d’eau, à l’aide d’une machine qui vient racler le noyau. Ce processus doit avoir lieu le plus rapidement après la cueillette, car le fruit s’oxyde et se dégrade très vite (2 à 3 jours).

Les populations locales l'achètent sous cette forme pour une consommation le jour même, tandis que la pulpe destinée à une consommation plus éloignée doit être immédiatement congelée.

Composition

Nutriments

Composition en nutriments de l'açaí en g/100 g de matière sèche[1].

Nutriments Açaí à maturité
Lipides 45,9 - 50,7
Fibres 32,3 – 34,0
Protéines 8,3 – 18,2
Glucides 1,5 – 6,7

Lipides

Les lipides représentent environ 50 % de la matière sèche de l'açai, une teneur exceptionnelle pour un fruit. La portion lipidique est composée de 56,2 % d’acide oléique (oméga 9), 24,1 % d’acide palmitique et 12,5 % d’acide linoléique (oméga 6)[2].

L’açaí a une concentration importante de beta-sitosterol (78-91 % du pourcentage de stérols total). Le beta-sitosterol contribue également à réduire le taux de cholestérol sanguin.

Fibres alimentaires

Avec plus de 30 g/100 g de matière sèche, l’açaí est extrêmement riche en fibres alimentaires. Ces constituants ont un effet positif sur la sensation de satiété et retardent la sensation de faim. Les fibres alimentaires améliorent également le transit intestinal car elles augmentent le volume du bol alimentaire et changent la consistance des selles. Elles stimulent également les contractions de l’intestin et favorisent l’activité bactérienne du côlon[3].

Glucides

La teneur en glucides de l’açaí est très faible. En particulier, sa teneur en sucres simples est proche de zéro, d’où son intérêt dans les régimes pauvres en sucres. Les seuls glucides de l'açai sont des glucides peu assimilables comme l’arabinose, le mannose et le galactose.

Minéraux et oligo-éléments

Ces métabolites sont nécessaires pour l’organisme à des quantités différentes. Le tableau ci-dessous synthétise la quantité de minéraux et d’oligo-éléments dans l’açaí (en mg/100 g de matière sèche) en fonction des apports journaliers recommandés établis par la Commission européenne[4],[5].

Minéraux et Oligo-éléments Açaí (mg/100 g de MS) AJR (mg) % des AJR
Sodium 6,8 1500 0 %
Cuivre 2,1 1 210 %
Magnésium 172 375 46 %
Phosphore 186 700 27 %
Potassium 930 2000 47 %
Calcium 423 800 53 %
Manganèse 13,3 2 665 %
Fer 7,8 14 56 %
Zinc 2,1 10 21 %

L’açaí est une très bonne source de minéraux et d’oligo-éléments, en particulier en manganèse et en cuivre.

Le manganèse a un pouvoir antioxydant, il aide à la production d'énergie, a un effet bénéfique sur l'ossature et aide à la formation des tissus conjonctifs.

Le cuivre renforce le système immunitaire, facilite le transport du fer dans le sang et contribue à la pigmentation de la peau et des cheveux.

Polyphénols

L’açaí est un fruit qui possède un taux exceptionnel de polyphénols : 3,29 g/100 g de matière sèche[3]. Les polyphénols présents dans l’açaí appartiennent majoritairement à la sous-classe des flavonoïdes et notamment aux anthocyanidines. Les anthocyanes, glycosides d’anthocyanidines, sont responsables de la pigmentation pourpre de l’açaí.

Ces molécules phénoliques peuvent inhiber la formation de radicaux libres et ainsi empêcher ou ralentir l’oxydation de certaines molécules. Un radical libre est un atome ou une molécule qui a gagné ou perdu un électron, le rendant instable. Cette molécule n’aura de cesse de capter ou céder un électron aux molécules avoisinantes provoquant ce qu’on appelle le stress oxydatif. Ces réactions peuvent être réduites dans l’organisme grâce aux antioxydants de type polyphénol (entre autres).

Propriétés pharmacologiques

Pouvoir antioxydant

On mesure généralement la capacité antioxydante par la méthode ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity). Le tableau ci-dessous compare le pouvoir antioxydant de l’açaí à celui d’autres fruits, eux aussi réputés antioxydants[6].

Fruit Capacité antioxydante en µmol TE/100 g de fruits
Açai 12324
Baie de goji 3290
Grenade 2681
Myrtille 2359
Raisin Concord 2389
Canneberge 1452

On observe que l’açaí a une capacité antioxydante très importante par rapport à d’autres fruits réputés antioxydants comme la baie de goji ou la grenade. En effet, la capacité antioxydante de l’açaí dépasse 12000 µmol TE/100 g. Les anthocyanes, antioxydants prédominants de l’açaí, permettent donc de réduire la formation de radicaux libres qui provoquent le vieillissement tissulaire, des dégâts dans les organes et peuvent modifier certains gènes. Les radicaux libres sont également impliqués dans de nombreuses maladies comme la cataracte, l’arthrite, les maladies cardiovasculaires ou certains cancers.

L'activité antioxydante de l'açai se concentre principalement sur les superoxydes et les radicaux péroxyles avec une activité moindre sur la péroxynitrite et une faible activité sur les radicaux hydroxyles[7],[8],[9].

Les études réalisées dans le domaine montrent que les capacités antioxydantes du sang augmentent deux heures après ingestion d'une solution à base d'açai[10],[11]. Une étude comparant les qualités antioxydantes des diverses variétés d'açaï a montré que la variété à graines blanches ne contient pratiquement pas d'antioxydants (traces), à l'inverse de la variété à graines pourpres, le plus souvent commercialisée[7].

Effet anti-prolifératif

Des études ont permis de mettre en évidence l’action anti-proliférative de l’açaí.

On a pu notamment constater l’inhibition, par apoptose, de la prolifération de cellules leucémiques par des extraits de pulpe d’açaí congelée[12]. In vitro des doses d’extraits d’açaí de 50, 100 et 200 μg/ml sur des cellules de gliome-C6 cérébral de rat, conduisent à une suppression de la prolifération de 38 %, 45 % et 62 % respectivement. Comparés à l’action anti-proliférative d’extraits d’autres baies riches en anthocyanes et à un groupe contrôle non-traité, les extraits d’anthocyanes issus de l’açaí présentent un effet significatif par rapport au groupe contrôle et aux autres extraits (myrtille, goyave ou framboise).

In vivo, des souriceaux prétraités par une substance génotoxique (entraînant la formation d’espèces oxygénées activées) sont traités à la pulpe d’açaí (3,33, 10,0, et 16,67 g/kg de poids) soit sur 24 heures, soit sur 14 jours consécutifs et sont comparés à un groupe contrôle positif (traité par la substance génotoxique) et à un groupe contrôle négatif (traité par l’eau distillée). Les résultats montrent que, quelle que soit la durée du traitement, la pulpe d’açaí réduit la génotoxicité induite[13].

Effet cardio-protecteur

Des études in vivo montrent l’effet anti-cholestérol et l’effet coupe-faim de l’açaí.

L’examen in vivo de l’effet de la pulpe d’açaí (régime enrichi à 2 % d’açaí) chez des rats ayant un régime normal ou un régime hypercholestérolémiant avec des groupes contrôles sans açaí a été mené. Chez les rats au régime hypercholestérolémiant l’addition de pulpe d’açaí entraîne une baisse du cholestérol total et du LDL cholestérol et une baisse de l’oxydation des protéines. L’apport d’açaí provoque une réduction significative de l’activité de la SOD (Superoxyde Dismutase : enzyme qui en catalysant la dismutation du superoxyde en dioxygène et peroxyde d’hydrogène favorisent la défense du métabolisme contre les radicaux libres) seulement dans le groupe de rats hypercholestérolémiques, indiquant le lien entre le régime et le traitement à l’açaí. On constate aussi une baisse quantitative des aliments ingérés dans le groupe hypercholestérol + açaí comparé au groupe hypercholestérol[14]

Enfin, une étude randomisée contre placebo chez des lapins avec induction d’athérosclérose, montre une diminution du cholestérol total (diminution de l’absorption et de la synthèse) et une réduction de l’épaisseur de l’intima[15].

Prétentions pharmacologiques

Pouvoir amaigrissant

Contrairement à ce que disent certaine publicités, aucune étude ne confirme le pouvoir amaigrissant de l'açaï. " Ni l’açaï ni aucun autre aliment n’a la propriété de faire maigrir. Une personne en processus d’amaigrissement réussira à perdre du poids uniquement en réduisant la grosseur de ses portions et en étant plus active quotidiennement, tout simplement."[16]

Consommation

Baies d'açaï vendues sur un marché brésilien.
Sorbet préparé avec la pulpe des fruits macérée, très colorée par les anthocyanes et très appréciée.

L'açaï est un aliment très important pour les habitants d'Amazonie, où il est consommé quotidiennement depuis les temps pré-colombiens. Après la cueillette, la chair est extraite du noyau pour former une purée liquide d’un violet intense. Elle est traditionnellement consommée en accompagnement du poisson, des crevettes ou de la viande, accompagnée de farine de manioc, et éventuellement agrémentée de sucre et de glaçons. C’est une des sources principales d’énergie pour ces populations qui l'utilisent aussi pour soigner troubles digestifs et maladies de la peau…

Le fruit s’est répandu dans le reste du Brésil au cours des années 1990. C’est d’abord les pratiquants du Jiu Jitsu Brésilien, un sport de combat très populaire au Brésil qui l’adoptèrent. En effet, la famille Gracie, qui donna ses lettres de noblesse à cette discipline et la démocratisa au Brésil, venait des régions de consommation de l’açaí et en fit un des ingrédients principaux de l’alimentation de ses disciples. L’açaí fournit en effet l’énergie dont les sportifs ont besoin, ainsi que des minéraux et oligo-éléments qui facilitent la production d’énergie et l’activité musculaire. La consommation d’açaí s’élargit ensuite à tous les autres sportifs, en particulier les surfeurs et adeptes des salles de sport.

L’açaí étant un fruit très fragile, sa consommation en dehors des zones de cueillette ne peut se faire qu’avec de la pulpe congelée. Dans le reste du Brésil, l’açaí est donc consommé en smoothie ou en açaí bowl. La pulpe congelée est mixée avec d’autres fruits pour former un smoothie épais et glacé que l’on sert dans un bol recouvert de céréales, graines et fruits frais. Ce mets onctueux est principalement consommé au petit-déjeuner, à la place d’un repas, ou après le sport.

C’est sous cette forme que l’açaí traversa les frontières dans les années 2000, d’abord aux États-Unis et en Australie à travers les communautés de surfeurs, et au Japon, par le biais de l’importante diaspora japonaise au Brésil.

En 2015, 72 % de la production d’açaí est encore consommée localement, dans les zones de production[17]. 25 % de l'açai est consommé dans le reste du Brésil. La forte hausse de la demande dans le reste du pays a fait beaucoup augmenter le prix du fruit dans les années 2000. Cette hausse a fortement stimulé l’économie des zones de cueillette, qui sont parmi les plus pauvres du Brésil. La hausse des prix a rendu plus intéressante la culture du fruit du palmier, qui jusque dans les années 1990 était abattu pour la production de cœur de palmiers[18]. Les prix se sont stabilisés depuis le début des années 2010, grâce aux efforts des institutions locales pour augmenter les rendements des zones de cueillette. L’exportation, qui représente encore seulement 3 % de la production, est très largement dominée par les États-Unis (45 % des exportations) et le Japon (45 % des exportations)[19].

Les noyaux du fruit sont utilisés dans l’artisanat amazonien, et comme combustible dans les chaudières des usines de production de pulpe d’açaí.

En 2019, le Brésil a produit près de 1,3 million de tonnes d'açaí par an. [20]

Notes et références

  1. (pt) Hervé Rogez, « Açaí: Preparo, composição e melhoramento da conservação. », Universidade Federal do Para - EDUPA,
  2. Amsellem-Laufer, M., « Euterpe oleracea Martius (Arecaceae) : Açaí », Phytothérapie, , p. 135-140
  3. (en) DO SOCORRO M, « Açaí (Euterpe oleraceae) ‘BRS Pará’: A tropical fruit source of antioxidant dietary fiber and high antioxidant capacity oil », Food research international,
  4. (en) Gordon A., « Chemical characterization and evaluation of antioxidant properties of Açaí fruits (Euterpe oleraceae Mart.) during ripening », Food Chemistry 133,
  5. RÈGLEMENT (UE) No 1169/2011 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL, (lire en ligne)
  6. (en) HAYTOWITZ DB., BHAGWAT S.,, USDA Database for the oxygen radical absorbance capacity (ORAC) of selected foods, release 2, U.S. Department of Agriculture,
  7. Schauss AG, Wu X, Prior RL, Ou B, Huang D, Owens J, Agarwal A, Jensen GS, Hart AN, Shanbrom E (2006). "Antioxidant capacity and other bioactivities of the freeze-dried amazonian palm berry, Euterpe oleraceae Mart. (acai)". J Agric Food Chem 54 (22): 8604-8610.
  8. Rodrigues, R. B., Lichtenthaler, R., Zimmermann, B. F., Papagiannopoulos, M., Fabricius, H., Marx, F., Maia, J. G. and Almeida, O. (2006). Total oxidant scavenging capacity of Euterpe oleracea Mart. (acai) seeds and identification of their polyphenolic compounds. J. Agric. Food Chem. 54: 4162-4167.
  9. Seeram NP, Aviram M, Zhang Y, Henning SM, Feng L, Dreher M, Heber D. Comparison of antioxidant potency of commonly consumed polyphenol-rich beverages in the United States. J Agric Food Chem. 2008 Feb 27;56(4):1415-22.
  10. Jensen GS, Wu X, Patterson KM, Barnes J, Carter SG, Scherwitz L, Beaman R, Endres JR, Schauss AG. In vitro and in vivo antioxidant and anti-inflammatory capacities of an antioxidant-rich fruit and berry juice blend. Results of a pilot and randomized, double-blinded, placebo-controlled, crossover study. J Agric Food Chem. 2008 Aug 22. Epub ahead of print
  11. Del Pozo-Insfran D., Percival S. et Talcott S. (2006) Açai (Euterpe oleracea Mart.) Polyphenolics in Their Glycoside and Aglycone Forms Induce Apoptosis of HL-60 Leukemia Cells, Journal of Agricultural and Food Chemistry, 54 (4), p. 1222-1229
  12. (en) POZO-INSFRAN DD., BRENES CH., TALCOTT S, « Phytochemical composition and pigment stability of açaí (Euterpe oleracea Mart.) », Agric. Food Chem 52,
  13. (en) RIBEIRO C., ANTUNES LM., AISSA AF.,, « Evaluation of the genotoxic and antigenotoxic effects after acute and subacute treatements with açaí pulp (Euterpe oleracea Mart.) on mice using erythrocytes micronucleus test and the comet assay », Mutation Res 695,
  14. (en) DE SOUZA MO., SILVA M., SILVA E., et al.,, « Diet supplementation with açaí (Euterpe oleracea Mart.) pulp improves biomarkers of oxidative stress and sérum lipid profiles in rats. », Nutrition 26: 804–10,
  15. (en) FEIO CA., IHARA SS., KASMAS SH., et al.,, « Euterpe oleracea (açaí) modifies stérol metabolism and atténuâtes experimentally induced atherosclerosis. », J Atheroscler Throm 3, , p. 237–45
  16. https://journalmetro.com/inspiration/manger-et-boire-local/43104/la-baie-dacai-un-supplement-qui-fait-maigrir/
  17. (pt) Secretaria Estadual da Fazenda, Polpa de açai por UF de destino
  18. (en) Damien Binois, The obstacles to açai exportation in Brazil,
  19. (pt) Ministério da Indústria, Comércio Exterior e Serviços, Exportação de polpa de açai - Estado do Para,
  20. Caminos de açaí : Le Pará produit 95% de la production brésilienne, les fruits transportent 1 500 millions de dollars et São Paulo est la principale destination du pays

Liens externes

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