Eugène Koffi Adoboli

Eugène Koffi Adoboli, né le , est un homme d'État togolais.

Biographie

Il est Premier ministre du au , date de sa démission[1]. Technocrate, Il a été plus de 30 ans fonctionnaire des Nations unies.

il était fonctionnaire international à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) à Genève et membre du Corps commun d'inspection des Nations unies pendant plus de 40 ans. Au moment de sa nomination par le président Gnassingbé Eyadéma à la suite des élections législatives de mars 1999 , Adoboli était pratiquement inconnu de la politique togolaise. Durant son mandat, Adoboli a été critiqué pour son incapacité à améliorer la situation économique du Togo.

Le 7 avril 2000, le "Rapport du millénaire" des Nations unies a été officiellement lancé à Lomé, sous les auspices personnels de Adoboli et de Cécile Molinier, coordinatrice des Nations unies au Togo. Adoboli a salué le rapport en déclarant: "Et c'est avec la même attention que le Président a salué les projets du Secrétaire général visant à créer un" monde sans peur ". Adoboli a rencontré le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, le 9 juillet 2000. Le 27 août 2000, Adoboli a démissionné de son poste de Premier ministre et Eyadéma a accepté sa démission. Le ministre togolais de la Communication, Koffi Panou, a annoncé cette initiative, qui a eu lieu un jour après que la législature eut organisé un vote de censure contre son gouvernement. Eyadéma a nommé Agbéyomé Kodjo pour remplacer Adoboli le 29 août.

Adoboli a déménagé en Suisse en 2002. Il a prononcé un discours devant l'association météorologique mondiale en avril 2010, encourageant l'organisation à améliorer les informations et les services climatologiques fournis aux populations et aux gouvernements africains afin de réduire les conséquences des catastrophes naturelles causées par le changement climatique. . Adoboli a exhorté les pays africains à se réunir pour faire face aux problèmes climatiques imminents. En 2011, il a été accusé d'avoir détourné 800 millions de francs CFA dans un projet de construction à Lomé en 1999 alors qu'il était premier ministre. Les villas étaient destinées à être utilisées par les dirigeants lors d'un sommet de l'Organisation de l'unité africaine. En juillet 2011, il était l'une des trois personnes condamnées à cinq ans de prisonin absentia pour son rôle dans le détournement de fonds. Adoboli a démenti cette accusation, affirmant: "Je n'ai à aucun moment plongé dans les comptes du gouvernement togolais. Ce jugement est à la limite du ridicule et n'honore pas notre pays." Au lieu de cela, il a insisté sur le fait que Togo lui devait de l'argent.

Notes et références

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