Estacade

Dans le domaine du génie civil, une estacade ou jetée à claire-voie est un ouvrage assimilé aux ponts ou aux viaducs dont la caractéristique principale est d'être long et relativement bas.

Cet article possède un paronyme, voir Estocade.

Pour l'estacade faisant obstacle à la navigation, voir Chaîne (obstacle à la navigation).

Estacade de la jetée Est à Blankenberge, Belgique
Une estacade de loisir d'un chalet d'été typique construit sur le lac Suontee à Joutsa, Finlande

Utilisations

Dans le domaine maritime et fluvial, c'est souvent un quai d'appontements formé d'un tablier supporté par des pilotis, quand la berge fait plan incliné, ce qui évite le remblaiement. Pour une très grande solidité au vu du poids des navires qui s'y adossent, le béton armé est le matériau idéal. Les estacades sont aussi employées en jetées légères, souvent en bois, à l'entrée des ports, faisant office de brise-lames.

L'estacade peut être aussi une structure destinée à retenir ou briser des glaces dérivantes comme l'estacade du pont Champlain à Montréal (Québec).

Dans le domaine des chemins de fer, une estacade peut être une plateforme en charpente destinée au chargement du charbon, un pont de chemin de fer sur pilotis de bois, ou encore une structure en maçonnerie permettant d'atteindre un viaduc métallique franchissant l'obstacle, comme dans le cas du viaduc de Garabit.

Autres

L'estacade de Grenoble est un pont ferroviaire qui a donné son nom au quartier qu'il traverse et au marché de l'Estacade qui s'étend sous son abri, c'est le marché le plus étendu et le plus réputé de la ville[1].

D'autres villes, telle Saint-Jean-de-Monts, ont également donné à un quartier le nom de l'Estacade qu'il inclut[2],[3].

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Jean Merrien, Dictionnaire de la mer : le langage des marins, la pratique de la voile, R. Laffont, , XIV-647 p.
    Réédité en 2001 puis en 2014 sous le titre Dictionnaire de la mer : savoir-faire, traditions, vocabulaires-techniques, Omnibus, XXIV-861 p., (ISBN 978-2-258-11327-5)

Articles connexes

Notes et références

  1. https://www.gre-mag.fr/actualites/le-marche-de-lestacade/
  2. https://paysdesaintjeandemonts.fr/saint-jean-de-monts/activites/plages/plage-de-lestacade/
  3. L'historique de cette estacade d'un peu plus de 400 mètres, orientée nord-est sud-ouest et séparant la plage du Golf au nord de la plage de la Baigneuse au sud, est bien décrit sur un site impossible à référencer, car Wikipedia y détecte un lien de liste noire. Cet historique ne se trouve pas sur le site officiel de la ville qui s'arrête à 1945 https://www.saintjeandemonts.fr/histoire-dates.html ; l'estacade a été construite à partir de 1963 pour attirer les touristes. Elle est devenue progressivement l'endroit favori des pêcheurs à la ligne et au carrelet et elle sert aussi d'accostage pour les bateaux reliant l'île d'Yeu. Endommagée par plusieurs tempêtes, la municipalité a décidé de la reconstruire à l'identique à la fin de la première décennie des années 2000. Les travaux ont débuté en 2012. Le matériau de base est du bois de tali ou en botanique Erythrophleum suaveolens (en), un bois exotique (Zimbabwe, Mozambique) imputrescible. Réouverte à la promenade piétonne et à la pêche le 7 mai 2013, et illuminée la nuit, elle présente un point de vue remarquable sur Saint-Jean-de-Monts et offre un prolongement à la promenade de 5 km sur le remblai.
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