Estée Lauder

Estée Lauder, née Josephine Esther Mentzer le [1] à New York et morte le à New York, est une personnalité du monde des affaires américaine. Elle est, avec son époux Joseph, la cofondatrice d' Estée Lauder Inc.[2].

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Estée Lauder
Estée Lauder (à gauche) en 1966.
Nom de naissance Josephine Esther Mentzer
Naissance
New York (États-Unis)
Décès
New York (États-Unis)
Nationalité Américaine
Activité principale
Cofondatrice de Estée Lauder
Conjoint
Joseph Lauder
Descendants
Leonard Lauder (en) et Ronald Lauder

Elle est la mère de Leonard Lauder (en) et de Ronald Lauder.

Carrière

Née dans le quartier de Corona, dans la circonscription new-yorkaise de Queens[3], elle est la fille d'immigrants juifs hongrois, Rose Schotz et Max Mentzer[4],[5]. Sa mère est originaire de Sátoraljaújhely et son père de Gelle (aujourd'hui Holice en Slovaquie)[6]. Ses parents avaient immigré dans les années 1890[4].

Elle étudie à la Newtown High School d'Elmhurst dans le quartier de Queens et travaille avec ses huit frères et sœurs dans la quincaillerie familiale[7]. Elle avouera plus tard qu'enfant, elle rêvait de devenir une actrice pour « avoir son nom en gros, recevoir des fleurs et rencontrer des beaux hommes »[7].

Son oncle, le docteur et chimiste John Schotz, fabrique des crèmes et des lotions dans son laboratoire. Un jour, elle décide de nommer l'une d'entre elles Super Rich All-Purpose Cream et commence à la vendre à ses amies[4]. Ensuite, elle commence à les vendre à des magasins de cosmétiques et des salons de beauté[8].

En 1953, elle sort sa première fragrance, Youth-Dew, une huile de bain doublé d'un parfum. Au lieu d'utiliser leur fragrance comme les parfums français, en les plaçant derrière leurs oreilles, les acheteuses commencent à l'utiliser dans l'eau de leur bain. La première année, elle vend 50 000 bouteilles et en 1984, le produit atteint les 150 millions de bouteilles vendues[2].

Lauder est le sujet d'un documentaire télévisuel en 1985 appelé Estée Lauder: The Sweet Smell of Success. Pour expliquer son succès, elle dit : « Je n'ai jamais travaillé un jour dans ma vie sans vendre. Si je crois en quelque chose, je le vends, et je le vends bien. »[8].

Elle a contribué financièrement (5 millions de dollars), après la chute du communisme, à la restauration de la Grande synagogue de Budapest (ou Synagogue Dohány), deuxième plus grande synagogue du monde après le Temple Emanu-El de New York.

Elle meurt le à l'âge de 95 ans, d'un arrêt cardio-circulatoire dans son appartement de Manhattan[9].

Distinctions

Bibliographie

  • Estee Lauder: Beyond the Magic (1985) de Lee Israel[11].
  • Claudia Lanfranconi et Antonia Meiners, Femmes d’affaires mythiques : Veuve Clicquot, Coco Chanel, Florence Knoll, Estée Lauder, Miuccia Prada, Marie Tussaud et bien d’autres…, Dunod,

Notes et références

  1. (en) « Estée Lauder », sur Find a Grave
  2. « Estee Lauder - Biography on Bio. » (version du 14 juillet 2014 sur l'Internet Archive),
  3. (en) Richard Severo, « Estée Lauder, Pursuer of Beauty And Cosmetics Titan, Dies at 97 », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Nancy Fowler Koehn, Brand New : How Entrepreneurs Earned Consumers' Trust from Wedgwood to Dell, Harvard Business School Press, , 469 p. (ISBN 978-1-57851-221-8, lire en ligne)
  5. « Evan Carmichael #Believe », sur www.evancarmichael.com (consulté le )
  6. « Estée Lauder, Slovak Studies Program », sur www.pitt.edu (consulté le )
  7. « Evan Carmichael #Believe », sur www.evancarmichael.com (consulté le )
  8. « Estee Lauder biography » (version du 22 février 2008 sur l'Internet Archive),
  9. (en) « Cosmetics Mogul Estee Lauder Dies », CBS, (lire en ligne, consulté le )
  10. (es) « Estee Lauder was honored by the Government of France. She received... », Getty Images, (lire en ligne, consulté le )
  11. goodreads.com

Articles connexes

Liens externes

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