Espoir en Dieu

Espoir en Dieu est un poème de Victor Hugo, extrait des Chants du crépuscule, que Jacques Offenbach met en musique en 1851.

Création

Lors de son séjour au château de Digoine, Jacques Offenbach compose le une mélodie pour soliste et accompagnement piano sur le poème Espoir en Dieu de Victor Hugo[1],[2]. Les biographes d'Offenbach ne semblent pas connaître cette création, et on ignore donc aujourd'hui son contexte.

Il réécrira ensuite sa mélodie pour soprano, chœur mixte et orchestre[3].

In Memoriam (Grande symphonie solennelle)

Alors qu'il fuit la Commune, Jacques Offenbach compose, en 1871 à Bordeaux, une œuvre patriotique inachevée qu'il nomme In memoriam et dans laquelle il insère Espoir en Dieu sous la forme d'un chœur[4]. Jacques Brindejont-Offenbach décrit un manuscrit de 32 feuillets, dont l'orchestration n'est pas terminée, et dans lequel « la Prière ne vient qu'à la page 27. Elle est tirée d'Espoir en Dieu. »[5]

Les Contes d'Hoffmann

Enfin, pour Les Contes d'Hoffmann, il utilise cette mélodie pour l'apothéose. Elle devient un quatuor (La Muse, Stella, Hoffmann et Lindorf) avec chœur sur les paroles « Des cendres de ton cœur réchauffe ton génie ». Elle est exécutée lors d'un concert privé chez le compositeur le , mais est supprimée lors de la création de l'œuvre à l'Opéra-Comique[4]. Elle est transformée en musique de scène pour accompagner le monologue de la Muse. En tant que telle, elle apparaît dans la première édition de la partition en 1881.

Discographie

L'apothéose « Des cendres de ton cœur » des Contes d'Hoffmann est interprétée dans les enregistrements :

Références

  1. Pièce J100 du catalogue FRAD071_J1-1149 Archives d'origine privée, petits fonds et pièces isolées (J 1 - 1149), Archives départementales de Saône et Loire
  2. Il existe aussi une version conservée au Morgan Library and Museum, à New-York, où l'accompagnement est à peine esquissé, Morgan Library and Museum
  3. Site des éditions OEK
  4. L'Avant-scène Opéra n°235, Offenbach les Contes d'Hoffmann, Guide d'écoute par Jean-Christophe Keck, page 80.
  5. Jacques Brindejont-Offenbach, Offenbach Mon Grand-Père, Plon, 1940, page 281
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