Eshaq Djahanguiri

Eshaq Djahanguiri (en persan : اسحاق جهانگیری / Esḥâq(-e) Jahângiri [esˈhɒːɢ(e) d͡ʒæhɒːŋɡiːˈɾiː]), né le à Sirdjan (province de Kerman), est un homme politique iranien réformiste, premier vice-président de la République de 2013 à 2021[1],[2].

Eshaq Djahanguiri
(fa) اسحاق جهانگیری

Eshaq Djahanguiri en 2019.
Fonctions
Premier vice-président de la république islamique d'Iran

(8 ans)
Président Hassan Rohani
Prédécesseur Mohammad Reza Rahimi
Successeur Mohammad Mokhbér
Biographie
Nom de naissance Eshaq Jahangiri Kouhshahi
Date de naissance
Lieu de naissance Sirdjan (Iran)
Nationalité Iranienne
Parti politique Parti des cadres de la construction
Diplômé de Université de technologie de Sharif
Profession Ingénieur
Religion Islam chiite duodécimain

Biographie

Titulaire d'une maîtrise en administration industrielle de l'université de technologie de Sharif (Téhéran)[1], il commence sa carrière politique à la suite de la Révolution iranienne : en 1980, il devient directeur adjoint du département de l'Agriculture de la province de Kerman, puis en prend la tête en 1982. En 1984, il est élu député au Madjles. Réélu en 1988, il est nommé gouverneur de la province d'Ispahan par Hachemi Rafsandjani en 1992. Il conserve ce poste jusqu'en 1997, lorsqu'il est nommé par le président Mohammad Khatami ministre des Mines et des métaux[1], puis de l'Énergie et des mines[3]. Il quitte ce ministère en 2005, à l'arrivée de Mahmoud Ahmadinejad.

Politiquement, il fait partie des réformateurs. Cofondateur du Parti des cadres de la construction en 1996, il en est le secrétaire général de 2006 à 2010.

En 2013, il envisage de se présenter à l'élection présidentielle. Mais apporte finalement son soutien à Akbar Hachemi Rafsandjani, dont la candidature est néanmoins rejetée par le conseil des gardiens[2]. Le , il est nommé premier vice-président de la République par le nouveau président Hassan Rohani[4].

Il est candidat à l'élection présidentielle de 2017[5]. Djahanguiri réalise de très bonnes prestations lors des débats télévisés entre les candidats à l'élection présidentielle[6]. Quelques jours avant le premier tour, il retire sa candidature, qui était perçue comme un moyen de défendre celle de Rohani et de la protéger contre les attaques des conservateurs, et annonce son soutien à Rohani[7]. Rohani est élu, dès le premier tour, avec plus de 58 % des voix.

Le , il est testé positif au COVID-19[8].

Il est aussi candidat à l'élection présidentielle de 2021, après l'annonce que le ministre des affaires étrangères Mohammad Djavad Zarif ne se présenterait pas. Néanmoins, bien qu'il représentait l'un des points lourds du camp réformateur, sa candidature n'est pas validée par le conseil des gardiens.

Références

  1. (en) «Cabinet Members of Iran», The Iranian Trade Association,
  2. (en) « Prominent candidates introduced », sur Tehran Times, (consulté le )
  3. (en) «Iranian President Names New Ministers to Parliament», People's Daily,
  4. «Iran : Rohani nomme un réformiste comme vice-président», People's Daily,
  5. Iran : six candidatures à la présidentielle validées, mais pas celle de l’ex-président Ahmadinejad, Le Monde, 21 avril 2017
  6. (en) Rohollah Faghihi, « The reason Tehran's mayor dropped out of presidential race », Al-Monitor,
  7. (en) « Iran election: Jahangiri withdraws and endorses Rouhani », sur BBC News, (consulté le ).
  8. Rim Hana, « Coronavirus: Iran's first vice president Jahangiri infected », sur Tunisia - News in Tunisia and the world, (consulté le )

Liens externes

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