Escombres-et-le-Chesnois

Escombres-et-le-Chesnois est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.

Escombres-et-le-Chesnois

Église Notre-Dame à Escombres.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Sedan
Intercommunalité Communauté de communes des Portes du Luxembourg
Maire
Mandat
Philippe Choisy
2020-2026
Code postal 08110
Code commune 08153
Démographie
Gentilé Heurquets
Population
municipale
349 hab. (2018 )
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 41′ 43″ nord, 5° 07′ 28″ est
Altitude Min. 178 m
Max. 329 m
Superficie 8,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carignan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Escombres-et-le-Chesnois
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Escombres-et-le-Chesnois
Géolocalisation sur la carte : France
Escombres-et-le-Chesnois
Géolocalisation sur la carte : France
Escombres-et-le-Chesnois

    Géographie

    Communes limitrophes d’Escombres-et-le-Chesnois
    Pouru-aux-Bois Bouillon Belgique
    Messincourt
    Pouru-Saint-Remy Sachy

    Localisation

    La commune frontalière d'Escombres-et-le-Chesnois se compose du village d'Escombres et de son hameau le Chesnois, sis à km du village, au cœur de la forêt.

    Elle est située à l'extrémité nord-est du canton de Sedan-Est, jouit d'un climat continental dégradé plutôt froid qui est dû à son altitude. Son territoire touche, au nord, à ceux de Bouillon et Florenville (Belgique) ainsi que Pouru-aux-Bois , à l'est à celui de Messincourt, au sud à ceux de Messincourt et Sachy, et enfin, à l'ouest, à ceux de Pouru-Saint-Rémi et Pouru-aux-Bois. A la frontière belge, se trouvent les territoires du hameau de Grand-Hez (commune belge de Bouillon) et du village de Muno (commune belge de Florenville).

    Le nom des habitantes et des habitants vient du mot hure, qui se prononce" heurr" en patois où il désigne la tête.

    Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaire, surmontées d'une couche de sable pouvant aller jusqu'à plusieurs mètres. Les maisons les plus anciennes ont pour certaines leurs fondations posées directement sur le banc de roche.

    Urbanisme

    Typologie

    Escombres-et-le-Chesnois est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), prairies (29 %), terres arables (11,3 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Autre noms

    Cecombe, Encombre (passage difficile), Combe (vallon), Ecomble, Esombe

    Anciens noms

    Frechnor, Frigor (village du comté de Chiny), Fregnor

    Signification

    • Es en vieux français signifie voici, voilà.
    • Combre en vieux français : faite, sommet, tertre

    Supposition

    • Village sur le coteau (230 à 250 m)
    • Village friable sur une terre meuble (recherches étymologiques sans garanties)
    • Village froid

    Le Chesnois : Lieu planté de chênes

    Une dernière supposition existe, comme quoi le nom du village d'Escombres vient de "décombres", le village ayant été plusieurs fois rasé (incendies, tremblements de terre) au cours de sa longue histoire. Toutefois, le nom patois du village "Incombes" se rapproche davantage de "Encombres".

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Roland Watrin    
    mars 2001 mars 2008 Daniel Tailleur    
    mars 2008 2014 Mohamed Guessas[8]    
    2014 2020 Denis Henry    
    2020 En cours
    (au 3 juillet 2020)
    Philippe Choisy [9]   Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 349 habitants[Note 2], en diminution de 5,16 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,23 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    384352414450591628667743737
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    840879937897781714618610528
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    537400370351366314302303303
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018
    277240278282321327361349349
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'église Notre-Dame

    C'est une modeste église de village, à une seule nef, et qui n'a aucune décoration intérieure particulière. Le cimetière existait autour de cette église. Il est établi maintenant sur le haut d'une colline qui domine le village. Tout près de là est bâtie une chapelle assez jolie dédiée à saint Joseph.

    La chapelle Saint-Joseph

    Sur la colline Croue se trouve une jolie chapelle construite en 1873 et dédiée à saint Joseph avec, à l'intérieur, une statue de saint Quirin ; la statue d'origine de saint Joseph ayant été dérobée dans les années 2000.

    Chaque année, le troisième dimanche après Pâques, elle était le but d'un pèlerinage très fréquenté jusqu'en 1961. À son arrivée, l'abbé Szymanoski décide que cela ne se fait plus.

    La maison commune (mairie et école)

    La maison commune qui comprend la mairie et l'école est située à peu près au centre du village. Elle a été bâtie en 1844 et a coûté 18 000 francs. L'école est désormais fermée, faute d'un effectif d'enfants suffisant au maintien du poste de professeur des écoles par l'éducation nationale.

    Le monument aux morts

    Il fut inauguré en 1920. Il regroupe 17 noms "morts pour la France 1914-1918", 3 noms "morts pour la France 1939-1945" et 2 noms "victimes civiles".

    Le puits du Chesnois

    Un puits couvert de plusieurs dizaines de profondeur était, jusqu'à l'installation de l'adduction d'eau, le seul approvisionnement en eau du hameau. Les bêtes, en raison de la difficulté que représente le fait de remonter l'eau sur plus de 30 mètres, étaient conduites pour être abreuvées au ruisseau de la Goutelle, plus bas en forêt, par un chemin qui en a pris le nom : chemin de l'Abreuvoir.

    Patron Saint Luc

    La Saint-Luc se fête le dimanche qui suit la Saint-Luc (18 octobre), saint patron du village.Diction: "A saint Luc, sème dru." Pour les fêtes patronales, la famille Colas mettait jadis à disposition une salle sur la place, face au monument aux morts, jusqu'à la construction d'une salle des fêtes.

    Le passage de l'alambic de la famille Lachaise

    Trois générations de bouilleurs de cru ambulants dans la famille Lachaise originaire de Margut, se transmettent de père en fils l'alambic et le savoir-faire: Georges de 1955 à 1978, Raymond de 1978 à 1994 et depuis 1994 Jean-Christophe Lachaise. Le passage de l'alambic dans un village est un moment attendu. L'alambic est le "confessionnal" des Pères Lachaise et quelle ambiance!...

    Initialement installé au cœur du village face à l'épicerie, l'atelier itinérant prend désormais place près du plan d'eau artificiel qui constitue la réserve incendie de la commune.

    Personnalités liées à la commune

    • Albert Demoulin (1863-1946), homme politique né dans la commune.
    • Marcel Pascal (1924-1995), footballeur (milieu de terrain), vainqueur de la coupe de France en 1956.

    Héraldique

    Les armes d’Escombres-et-le-Chesnois se blasonnent ainsi :

    Parti : au 1) de gueules à la champagne crènelée de trois merlons d’argent, maçonnée de sable, d’où jaillissent deux pals alésés flamboyants d’or, au 2) d’or aux trois feuilles de chêne de sinople, les deux en chef posées en bande et en barre[14].

    La partie gauche représente deux flammes qui s'échappent d'un mur crénelé dans un ciel rougeoyant. Cela rappelle les deux incendies d'Escombres de 1466 et 1636. Le mur crénelé de trois merlons rappelle les lieux dits : Forteresse, Redoute, Citadelle et également la tour de l'ancienne église.

    La partie droite avec trois feuilles de chênes évoque les trois premières habitations du hameau du Chesnois.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. Banque du Blason

    Liens externes

    • Portail des Ardennes
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.