Erika von Brockdorff

En 1929, elle commence à travailler comme domestique avant d'obtenir un poste de secrétaire à Berlin[1]. En 1937, elle rejoint avec son époux, Cay von Brockdorff (en) le cercle d'opposants au régime nazi créé par Wilhelm Schürmann-Horster[1]. En 1941, Hans Coppi décide de cacher une radio chez les von Brockdorff dans le but de la réparer[1].

En 1941, elle obtient avec Elisabeth Schumacher un poste au Reichsarbeitsdienst, le Ministère du travail[1]. L'année suivante, durant l'été, elle aide le parachutiste Albert Hößler, le cachant chez elle et l'aidant à entrer en contact avec les Soviétiques. Elle est finalement arrêtée le 16 septembre 1942 et condamnée à 10 ans de prison le 19 décembre pour avoir caché une radio[2]. Apprenant cette sentence qu'ils considèrent comme trop légère, Adolf Hitler et Wilhelm Keitel font casser le procès et elle est finalement condamnée à la peine de mort[3]^,[4]. Elle est décapitée par guillotine le 13 mai 1943 à la prison de Plötzensee[5].

• Des rues sont renommées en son honneur dont une à Leipzig[6] et une à Korschenbroich[7].
• Elle reçoit l'Ordre de la Guerre patriotique à titre posthume en 1969[8].

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  Stolpersteine située au niveau du 17 Wilhelmshöher Strasse à Berlin-Friedenau.
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  Parvis de la gare de Berlin Südkreuz renommé en son honneur.
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  Plaque de l'école communale professionnelle Erika von Brockdorff à Leipzig.

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