Éplessier

Éplessier est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Éplessier

La mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Patricia Rimbault
2020-2026
Code postal 80290
Code commune 80273
Démographie
Gentilé Éplessierois
Population
municipale
353 hab. (2018 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 47′ 02″ nord, 1° 57′ 28″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 186 m
Superficie 14,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Éplessier
Géolocalisation sur la carte : Somme
Éplessier
Géolocalisation sur la carte : France
Éplessier
Géolocalisation sur la carte : France
Éplessier

    Géographie

    Localisation

    Éplessier est un village rural picard jouxtant Poix-de-Picardie, situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d'Amiens, à 45 km de Beauvais et 55 km de la Manche au Tréport.

    Il est desservi par le tracé initial de la RN 29, dont la déviation par l'actuelle RD 1029 contourne le village. L'A29 a un échangeur, Croixrault, proche du village.

    Communes limitrophes

    Transports en commun

    En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[1].

    La Ligne de Saint-Roch à Darnétal-Bifurcation y passe, mais la station la plus proche, desservie par la liaison TER Hauts-de-France ou TER Normandie Rouen-Rive-Droite - Amiens - Lille-Flandre, est la gare de Poix-de-Picardie.

    Urbanisme

    Typologie

    Éplessier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (2,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Une lettre de Charles VI mentionne Placeta en 1208. Suivront Pleisseium, Les Plaissies et Plessiers-sous-Poix[9], ainsi que Speiis, Speisa, Septa en 1118; Piaissemm en 1256; Es-Plaisiers-deseur-Pois en 1315: Plexeyum-super-Pisceyum en 13!6; Ptessier en 1387; Placetis (de) juxta Pisceyxm en 1503; Esptaissiers en 1576-1623; Epléciel en 1731[10].

    Sous l'Ancien Régime, la localité est mentionnée sous le nom d'Eplesiel d'après l'inspecteur des manufactures d'Aumale[11] et Esplaisiers d'après le dénombrement du Royaume de 1735[12].

    Histoire

    Sous l'Ancien Régime, Eplessier était une paroisse du doyenné de Poix. L'abbaye Saint-Quentin de Beauvais nommait le curé.

    Sur le plan civil, elle dépendait de la prévôté du Beauvais, du baillage et de l'élection d'Amiens, de l'intendance de Picardie, du grenier à sel de Grandvilliers, puis, à partir de 1726, de celui d'Aumale[13].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle fait partie depuis 1793 du canton de Poix-de-Picardie[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont  », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[15],[16]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [17], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[18].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [19].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Guy Boyeldieu    
    mars 2008[20] mai 2020[21] M. Usmée Louart    
    mai 2020[22] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Patricia Rimbaul   Cadre socio-éducatif

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2018, la commune comptait 353 habitants[Note 3], en diminution de 7,11 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    422445420404407419437431411
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    371385418367339308310332312
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    284270269295283281280313303
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    311288259250312339368372376
    2013 2018 - - - - - - -
    380353-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les communes de Croixrault et Éplessier gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[26].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-la-Trinité[27].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Trans80, Hauts-de-France », sur trans80.hautsdefrance.fr.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 1, Consulter en ligne, vue 169/269, page 230.
    10. Société des Anticaires de Picardie - Fondation Ledieu, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. III : Arrondissement d'Amiens : cantons d'Oisemont, Picquigny, Poix et Villers-Bocage, Amiens, Yvert et Tellier, , 721 p. (lire en ligne), p. 398-404 sur Gallica.
    11. A.N., F/12/1368.
    12. Saugain Claude-Marin, Nouveau dénombrement du Royaume, par généralités, élections, paroisses et feux, V.1, Paris, P. Prault, 1735.
    13. Gaëtan de Witasse, Géographie historique du département de la Somme : état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances, t. II, Abbeville, impr. de Lafosse, , 719 p. (lire en ligne), p. 12.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    16. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    17. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
    18. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
    19. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    20. Le réveil du 27 mars 2008
    21. Pierre-Emmanuel Reger, « Municipales 2020 : à Eplessier, Usmée Louart ne brigue pas un troisième mandat : Usmée Louart est maire d'Eplessier, près de Poix-de-Picardie, depuis 2008. Il a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ) « Ce fut un grand honneur de servir la commune pendant 12 ans. J’ai le regret de ne pas pouvoir me représenter pour un prochain mandat en raison de problèmes de santé. En plus, j’aurais 80 ans à la fin du prochain mandat ».
    22. « Patricia Rimbault élue maire », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3636, , p. 20 « Patricia Rimbault est la première femme maire d’Eplessier depuis 1794 ».
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. Le Courrier Picard, « Carte scolaire, ils restent mobilisés », dimanche , p. 8.
    27. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église d'Eplessier, d'après nature, juin 1877 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
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