Effet d'éventail

L'effet d'éventail est, en psychologie cognitive, un effet montrant que plus des sujets apprennent de faits relatifs à un concept et plus le temps de traitement requis pour récupérer un fait concernant ce concept augmente. Cet effet, qui permet la mesure de la diffusion de l'activation dans un réseau sémantique, a été pour la première fois testé et mesuré par Anderson (en) en 1974[1].

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Le vieillissement ne semble pas avoir d'influence sur l’accès au nom des personnes mais il apparaît qu'en dépit de plus de temps de reconnaissance donné à des personnes âgées, « la latence des réponses augmente en fonction de la taille de l’éventail, quel que soit l’âge[2]. »

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Luc Roulin (dir.), Psychologie cognitive : Premier et second cycles universitaires, Rosny, Bréal, coll. « Grand amphi / Psychologie », , 2e éd., 448 p. (ISBN 2-7495-0415-5).
  • (en) John R. Anderson, « Retrieval of propositional information from long-term memory », Cognitive Psychology (en), vol. 6, no 4, , p. 451–474 (DOI 10.1016/0010-0285(74)90021-8).
  • (en) John R. Anderson, « Retrieval of information from long-term memory », Science, vol. 220, no 4592, , p. 25–30 (PMID 6828877, DOI 10.1126/science.6828877).
  • Sonia Si-Hamdi et Marie-Louise Le Rouzo, « Vieillissement, rappel et reconnaissance de noms de personnes et de noms communs dans un paradigme d’effet d’éventail », Bulletin de psychologie, vol. 62, no 503, , p. 419–428 (DOI 10.3917/bupsy.503.0419).

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