Edwige de Silésie

Sainte Edwige de Silésie (en polonais : Jadwiga Śląska), née en 1174 à Andechs en Bavière sous le nom d’Edwige d’Andechs (en allemand : Hedwig von Andechs) et morte le à Trzebnica en Silésie, est duchesse de Silésie et reine de Pologne par son mariage avec Henri Ier le Barbu. Elle est vénérée parmi les saints dans l'Église catholique.

Edwige de Silésie

Sainte Edwige dans le Codex Hedwige, 1353
(J. Paul Getty Museum[2]).
Sainte
Naissance 1174
Andechs
Décès   (à 69 ans)
Trzebnica
Ordre religieux Ordre cistercien
Canonisation 1267
par Pape Clément IV
Vénérée par l'Église catholique romaine
Fête 16 octobre
Sainte patronne Berlin, Silésie, Wrocław, Trzebnica, diocèses de Görlitz, d’Andechs et de Cracovie.

Edwige de Silésie
Titre
Duchesse de Pologne
Prédécesseur Agafia de Rus
Successeur Anne de Bohême
Biographie
Dynastie Maison d'Andechs
Conjoint Henri Ier le Barbu
Enfants Voir section

Biographie

Edwige est issue de la famille comtale des Andechs, l'une des plus importantes dynasties bavaroises au sein du Saint-Empire. Elle est la fille du comte Berthold IV († 1204) et de son épouse Agnès de Wettin, fille du margrave Dedo III de Lusace. Berthold est resté fidèlement attaché à l'empereur Frédéric Barberousse et a reçu le titre de duc de Méranie en 1180. La sœur d'Edwige, Gertrude de Méranie a épousé André II, le futur roi de Hongrie ; de ce mariage est née sainte Élisabeth de Hongrie. Sa sœur Agnès a épousé Philippe II Auguste, roi de France. Sa sœur Mechtilde, est devenue abbesse à Kitzingen[3].

Edwige est élevée à l'abbaye des Bénédictines de Kitzingen. En 1186, à l'âge de douze ans, elle épouse Henri Ier le Barbu, issu de la maison Piast, un fils cadet de Boleslas Ier le Long, duc de Silésie. À la mort de Boleslas en 1201, Henri hérite de sa propriété ; en 1232, il devient duc de Cracovie et princeps de toute la Pologne. Du mariage d'Edwige et Henri sont issus sept enfants, dont le fils aîné Henri II le Pieux qui succéda à son pére mais sera tué à la bataille de Legnica contre les envahisseurs mongols en 1241[3].

Edwige et son époux vécurent d’une manière très pieuse et ils encouragent la diffusion de la foi chrétienne. La duchesse a une vie exemplaire, aidant les nécessiteux, marchant pieds-nus en toute saison, distribuant sa fortune à l’Église et aux pauvres. Elle a pour accompagnateur spirituel un des premiers prêtres dominicains Polonais prénommé Ceslas (qui décédera en 1242 et sera béatifié). Après la mort de son mari en 1238, Edwige se retire à l'abbaye cistercienne de Trzebnica, dont sa fille Gertrude est l’abbesse[4], fondée par elle en 1202. C'était surtout le vécu de la douleur à la suite de la mort de son fils Henri II, qui l'a amenée à fonder une abbaye sur le champ de bataille de Legnickie Pole (Wahlstatt), en collaboration avec sa veuve Anne de Bohême.

C'est là qu'elle meurt en et où elle a été inhumée. Certaines de ses reliques sont conservées à l'abbaye d'Andechs[3] fondée en 1455 et à la cathédrale Sainte-Edwige de Berlin. Edwige est canonisée en 1267 par le pape Clément IV. Sainte Hedwige de Silésie est fêtée le 16 octobre[3]. Elle est la patronne de la cathédrale Sainte-Edwige de Berlin, de la Silésie et de sa capitale Wrocław, (l'ancienne Breslau), de Trzebnica (Trebnitz), du diocèse et de la ville de Görlitz/Zgorzelec, d’Andechs et de Cracovie.

Mariage et descendance

La famille d'Edwige. Assis au centre : Henri et son épouse Edwige. Debout, de gauche à droite : Gertrude, Agnès, Henri et Boleslas. Sophie et Conrad assis au premier plan.

Vers 1186, Edwige épouse Henri Ier, dit le barbu. Ils eurent 7 enfants :

Ascendance

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du catholicisme
  • Portail du monachisme
  • Portail de la Pologne
  • Portail du Moyen Âge central
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.