Edgar-Aimé Seillière

Edgar-Aimé Seillière (1835-1870) est un industriel et homme politique français.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Seillière.

Biographie

Edgar-Aimé Seillière, né à Reims, le , est le petit-fils d'Aimé-Benoît Seillière[1] et le fils de Nicolas-Ernest Seillière, qui était conseiller général du canton de Senones entre 1848 et 1852[2], et propriétaire et gérant de la Manufacture Saint-Maurice de Senones.

Ingénieur civil des arts et manufactures, Edgar-Aimé Seillière a succédé à son père à la tête de l'entreprise. Il a été à son tour conseiller général du canton de Senones 1864-1870, succédant à son père à ce mandat après l'intermède de Eugène Charlot (manufacturier). Son frère Frédéric Seillière, dirigeait l'usine de Senones au moment de la guerre de 1870 et faillit être fusillé comme chef de francs-tireurs, le , lors de l'occupation de la ville par les Prussiens[2].

Edgar-Aimé Seillière a épousé Marie Marguerite Thérèse Natalie de Laborde, née en 1844, décédée en 1867 à l’âge de 23 ans et a conservé son nom, qui est devenu "Seillière de Laborde". Lui-même est mort subitement à Paris, le [3]. Ils auront deux enfants, un fils, Ernest Antoine Aimé Léon, dont descend Ernest-Antoine Seillière, et une fille, Thérèse (1867-1937), mariée à Artus de Cossé-Brissac. Resté veuf, Edgar-Aimé épousera la sœur cadette de sa femme, Marguerite Aline Rosalie de Laborde (sans postérité).

Publications

  • L'admission temporaire des tissus (1869)
  • Les interpellations économiques (1869)
  • Au pied du Donon, scène de moeurs vosgiennes (1860)

Références

  1. "Ernest-Antoine Seillière - Quand le capitalisme français dit son nom", par Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange - 2002
  2. "Le département de Vosges: description, histoire, statistique"
  3. Aimé Seillière, mort à Paris, le 10 octobre 1870, 1871

Sources

  • Nicolas Stoskopf, "Les Seillière, une grande famille ?" In : Les élites régionales, (xviie-xxe siècle) : Construction de soi-même et service de l'autre. Strasbourg : Presses universitaires de Strasbourg, 2002

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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