Durfort (Ariège)

Durfort est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.

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Durfort
Eglise Durfort Ariège France.png
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Arize Lèze
Maire
Mandat
Roger Buffa
2020-2026
Code postal 09130
Code commune 09109
Démographie
Gentilé Durfortains
Population
municipale
159 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 12′ 26″ nord, 1° 27′ 28″ est
Altitude Min. 245 m
Max. 372 m
Superficie 10,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Arize-Lèze
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Durfort
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Durfort
Géolocalisation sur la carte : France
Durfort
Géolocalisation sur la carte : France
Durfort

    Ses habitants sont appelés les Durfortains.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Durfort se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, à 35 km de Saint-Girons[3], sous-préfecture, et à 12 km de Lézat-sur-Lèze[4], bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saverdun[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Villeneuve-du-Latou (1,9 km), Marliac (2,8 km), Justiniac (2,9 km), Esplas (4,0 km), Brie (5,0 km), Saint-Martin-d'Oydes (5,1 km), Le Fossat (5,3 km), Gaillac-Toulza (5,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Durfort fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[6], constitué des des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[7].

    Durfort est limitrophe de huit autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.

    Carte de la commune de Durfort et de ses proches communes.

    C'est une commune située dans le Piémont pyrénéen entre les vallées de la Lèze et de l’Ariège, limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.

    Hydrographie

    Le ruisseau de Calers et le ruisseau Labisse sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 098 hectares ; son altitude varie de 245 à 372 mètres[9].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 811 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15],[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987[17]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 790,3 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 35 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,3 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Durfort est une commune rurale[Note 4],[24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,3 %), prairies (45,6 %), forêts (2,1 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    La baronnie appartenait à la famille des Durfort, seigneurs de Verniolle et co-seigneurs de Bonnac, qui était une branche installée au Pays de Foix de la famille languedocienne des Durfort-Deymes, elle-même détachée du tronc quercinois de la grande famille de Durfort qui a donné plusieurs branches ducales, les Duras, les Lorges, les Rauzan.

    Le château eut à souffrir des guerres de religion, après quoi il passa en diverses mains dont les Campa, capitouls de Toulouse.

    La famille de Cazals l'acheta en 1748 et l'habita jusqu'à la Révolution.

    Au XIXe siècle, la ruine du château commença. Quelques paysans y logèrent encore au début du siècle. Finalement, un maquignon de Pamiers l'acquit pour récupérer les bois et les tuiles avec lesquels il réparait ses maisons[30].

    Villeneuve-Durfort (nom de la commune depuis la Révolution) devient Durfort (ordonnance du ) ; reprend le nom de Villeneuve-Durfort par ordonnance du .

    L’arrêté préfectoral du scinde la commune en deux : Durfort et Villeneuve-du-Latou[31].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[32],[33].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes de la vallée de la Lèze et du canton d'Arize-Lèze (avant le redécoupage départemental de 2014, Durfort faisait partie de l'ex-canton du Fossat).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 En cours Roger Buffa DVG Agriculteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

    En 2018, la commune comptait 159 habitants[Note 5], en augmentation de 2,58 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    240244235206177167116120111
    1999 2005 2010 2015 2018 - - - -
    126163163146159----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
    Rang de la commune dans le département 179 202 202 183 173 158 162 177
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Économie

    L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture.

    Enseignement

    Durfort fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivités

    Un foyer rural est actif.

    Activités sportives

    Pétanque, randonnée pédestre.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Durfort à clocher-mur.
    • Ancien château féodal en ruine (propriété privée), ancienne propriété imposante de la famille de Campa (noblesse parlementaire toulousaine).

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Durfort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Durfort et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Durfort et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Durfort et Lézat-sur-Lèze », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Durfort », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Conseil général de l'Ariège, « Atlas des paysages d'Ariège-Pyrénées », sur calameo.com, (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 350-351.
    8. Carte IGN sous Géoportail
    9. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
    13. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    16. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
    17. « Station Météo-France Saint-Ybars - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    18. « Orthodromie entre Durfort et Saint-Ybars », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station Météo-France Saint-Ybars - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Durfort et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    24. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. Madame de Campa, Henri Touzet.
    31. http://www.histariege.com/durfort.htm
    32. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    33. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    38. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    40. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    41. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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