Droits LGBT en Mauritanie

Les droits des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) n'existent pas en Mauritanie et l'homosexualité y est illégale.

Localisation de la Mauritanie

Lois contre l'homosexualité

La Charia s'applique en Mauritanie. Selon le code pénal de 1983, partie II, chapitre 1, section 4, l'article 308 déclare que tout adulte musulman pris en flagrant délit d'« acte contre nature » avec un membre du même sexe est puni de mort par lapidation publique[1].

Dans le cas de deux femmes, elles risquent entre trois mois et deux ans de prison et une amende de 5000 à 60 000 ouguiya mauritaniens[2].

Application de la loi

Selon un rapport du département d'état américain, il n'y avait pas de preuve en 2007 de violence sociale ou de discrimination systématique du gouvernement fondées sur l'orientation sexuelle. Malgré la condamnation prévue par la charia, la loi n'est pas appliquée[3]. Mais elle constitue une menace qui pèse sur la vie des homosexuels mauritaniens.

De rares témoignages confirment que les homosexuels ne sont pas condamnés à mort et qu'une vie gay, très discrète, existe à Nouakchott.

Notes

  1. Spartacus International Gay Guide, page 1217. Bruno Gmunder Verlag, 2007.
  2. Philippe Castetbon, Les Condamnés, dans mon pays, ma sexualité est un crime, H&O, 2010, p. 75.
  3. Mauritania, 2007 country report on Human Rights practices, 11 mars 2008.

Annexes

Articles connexes

Lien externe

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