Droits LGBT au Burundi

Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, et transgenres (LGBT) au Burundi font face à des problèmes légaux que n'ont pas les citoyens non-LGBT. La chambre basse du parlement du Burundi a fait passer une législation qui criminalise les relations homosexuelles en novembre 2008[1]. Le Sénat du Burundi a ensuite rejeté l'amendement proposé[2], mais l'assemblée, qui peut passer outre les décisions du Sénat, a voté pour l'amendement que le président Pierre Nkurunziza a fait passer dans la loi le [3].

Localisation du Burundi

La loi fait suite à une marche contre l'homosexualité qui réunit plus de 10 000 participants à Bujumbura. Il s'agit de la plus importante manifestation au Burundi depuis 2005[4].

Loi contre l'homosexualité

Les relations homosexuelles entre hommes et entre femmes étaient auparavant légales au Burundi[5]. La loi de novembre 2008 de l'Assemblée nationale condamne les relations homosexuelles d'une peine de trois mois à deux ans de prison et d'une amende[1].

Notes et références

  1. (en) « Burundi urged not to criminalise homosexual acts », sur Pink News, .
  2. (en) « Burundi senate rejects gay bill », sur news.bbc.co.uk, (consulté le )
  3. (en) « Burundi Lawmakers Secretly Criminalize Being Gay », sur On Top Magazine (consulté le )
  4. Christophe Broqua, « L'émergence des minorités sexuelles dans l'espace public en Afrique », Politique africaine, 2012/2, n°126, p. 5-23.
  5. (en) Daniel Ottosson, « State-sponsored Homophobia: A world survey of laws prohibiting same sex activity between consenting adults » [PDF], sur ilga.org, , p. 45.

Liens externes

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