Drilus flavescens

Drilus flavescens est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des Drilidae.

Drilus flavescens
Drilus flavescens - mâle
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Coleoptera
Sous-ordre Polyphaga
Infra-ordre Elateriformia
Famille Drilidae
Genre Drilus

Espèce

Drilus flavescens
G.A. Olivier, 1790

Synonymes

  • Cantharis serraticornis Marshal, 1802[1]
  • Cochleoctonus vorax Mielzinsky, 1824[1]
  • Drilus flabellatus Kiesenwetter, 1859[1]
  • Drilus parisinus Thunberg, 1792[1]

Description
Drilus flavescens mâle, photographié près de Gênes (Italie)

Seul le mâle (long de 5 à 9 mm), prend l'aspect d'un coléoptère classique, capable de voler. Ses antennes noires, développées, en forme de peigne, servent à détecter les phéromones émises par la femelle.
Le mâle apparait en juin-juillet tandis que la femelle aptère, rare, beaucoup plus grande, conserve l'aspect d'une larve. Ce dimorphisme sexuel marqué est à comparer à celui du lampyre ou "ver luisant".

Distribution

Europe occidentale : de l'Espagne aux îles Britanniques, à l'Autriche et à l'Italie (Sardaigne et Sicile comprises), présent en France, aussi en Corse.

Habitat

Dans la végétation basse, peu fournie.

Nutrition

Les larves se nourrissent d'escargots et se transforment en adultes dans la coquille[2]. "L'ennemi des jardins humides, le limaçon, est poursuivi par un insecte, le Drilus, qui le guette, et, pour mieux le suivre, monte sur lui, se fait porter, saisi le moment favorable et, le limaçon rentrant, entre aussi, vit chez lui, de lui. Un limaçon lui dure quinze jours. Alors il passe à un autre, plus gros, puis à un troisième, plus gros encore. Il lui en faut trois. Au troisième, comme il va se changer en nymphe, le Drilus fait place nette, et, pour dormir plus commodément, prend la solide maison de l'ennemi qui l'a nourri."[3].

Découverte et description

Les larves mâle et femelles sont tant différentes qu'Ignace Mielżyński[4] pensait avoir découvert une nouvelle variété d'insecte en nommant la larve femelle Cochloctonus vorax alors que le mâle a été décrit dès 1790. c'est n'est qu'un an plus tard que M. Desmaret réunit la larve femelle au mâle sous le nom de Drilus flavescens.

Références
  1. BioLib, consulté le 1 janvier 2019
  2. Michael Chinery, Insectes de France et d'Europe occidentale, Paris, Flammarion, , 320 p. (ISBN 978-2-08-128823-2), p. 268-269
  3. Jules Michelet, L'insecte, l'infini vivant, Paris, Hachette et compagnie, , 463 p., p. 199-200
  4. Drilus flavescens sur le site inra.fr

Références taxinomiques

Ouvrage original
  • Crawshay, L. (1903). On the life history of Drilus flavescens, Rossi. Transactions of the Entomological Society of London, 51, 39 – 51 and plates I and II. (en)

Liens externes
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