Dopage aux Jeux olympiques

Le dopage aux Jeux olympiques concerne l'utilisation de drogues améliorant la performance par des sportifs participant aux Jeux olympiques d'hiver et d'été. Du fait des nombreuses rumeurs visant certains athlètes sur des soupçons de dopages, le Comité international olympique (CIO) a décidé, en 1967, d'interdire l'utilisation de drogues améliorant la performance dans la compétition olympique. Lors des Jeux olympiques d'été de 1968, le CIO officialise les contrôles anti-dopage et oblige les femmes à se soumettre à des tests de féminité. En 1989, le CIO met en place les contrôles inopinés.

Histoire

Kornelia Ender, quadruple championne olympique en 1976, reconnait avoir reçu de nombreuses injections.

Les origines remontent aux Jeux olympiques antiques où les Olympiens auraient mangé de la viande de lézard préparée d'une manière spéciale, dans l'espoir d'avoir un avantage athlétique[1]. Dans les Jeux olympiques antiques[2], l'alcool était prohibé[3]. Un juge placé à l'entrée des stades reniflait l'haleine des compétiteurs[4].

La première utilisation documentée de drogues pour améliorer la performance d'un athlète est le vainqueur du marathon olympique en 1904, Thomas Hicks qui s'est injecté de la strychnine.

Le dopage apparaît sous forme de stéroïdes anabolisants à partir de 1964 et provoque une importante amélioration générale des résultats. Ce recours aux pratiques dopantes n'est pas encore interdit en 1964. Il est généralisé tant aux États-Unis que dans les pays du bloc communiste.

Le premier athlète olympique contrôlé positif pour utilisation de drogues améliorant la performance est Hans-Gunnar Liljenwall, un athlète suédois pratiquant le Pentathlon moderne. Lors des Jeux olympiques d'été de 1968, il perd sa médaille de bronze pour consommation d'alcool[5]. Il est le seul athlète à être contrôlé positif pour une substance interdite aux Olympiques de 1968.

Le cas le plus connu d'usage de drogues est le vaste programme de dopage des athlètes en Allemagne de l’Est de 1970 à 1980. Les nageuses est-allemandes établissent une hégémonie sur les podiums et s'approprient bon nombre de records du monde. Malgré les soupçons et les accusations, il faut attendre les années 1990 et la chute du communisme à l'Est pour assister à des révélations et le début d'une enquête de grande envergure lancée par le gouvernement allemand.

En 1990, des documents ont été rendus public, établissant que les nageuses est-allemandes subissaient des injections régulières de testostérone[6]. Ainsi, quelques nageuses ont avoué les pratiques de dopage (comme Petra Schneider, ou Ute Geweniger[7]), d'autres ont entamé des poursuites judiciaires pour obtenir des dédommagements à cause des problèmes de santé provoqués par les effets secondaires du dopage. Ces grands procès s'ouvrent à partir de 1998, au cours desquels sont jugés entraîneurs et responsables du sport est-allemand de l'époque[8]. Malgré les condamnations judiciaires, les médailles n'ont pas été annulées.

En 1991, les experts de la lutte anti-dopage, Brigitte Berendonk et Werner Franke eurent accès à plusieurs travaux des chercheurs est-allemands. À l'aide de ces documents, ils purent établir les pratiques de dopage de nombreux sportifs est-allemands dont Jürgen Schult. Celui-ci aurait reçu de hautes doses d'Oral-Turinabol de 1981 à 1984[9].

Dès 1994, le quotidien allemand Berliner Zeitung révèle dans ses colonnes, par le biais de Werner Franke, professeur en biochimie chargé de l'enquête sur les archives de la Stasi, que les nageurs est-allemands engagés dans les compétitions internationales étaient tous dopés. Ainsi, les analyses urinaires de Kristin Otto, sextuple championne olympique aux Jeux de Séoul en 1988, révèlent des taux supérieurs à trois fois la limite d'un test positif selon le magazine américain Swimming World[10].

En 2015, la révélation d'un système de dopage par deux lanceurs d'alerte russes en fuite aux États-Unis conduit à la suspension de la Fédération russe d'athlétisme pour les Jeux olympiques de 2016 à Rio, bien qu'aucun athlète n'ait été contrôlé positif (notamment aux Jeux olympiques de 2014 à Sotchi, où ils étaient dopés selon les révélations des lanceurs d'alerte)[11]. La fédération kényane est également visée[12].

Réponse

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Durant les années 1970, les tests en dehors des compétitions sont intensifiés, car ils dissuadent les athlètes d'utiliser des produits dopants[13]. Le problème des tests effectués à cette époque est le manque de standardisation des procédures, qui porte atteinte à leur crédibilité. Il faut attendre la fin des années 1980 pour que les fédérations sportives internationales commencent à coordonner leurs efforts pour standardiser les protocoles de dépistage des produits dopants[14].

Le CIO prend les devants dans la lutte contre les stéroïdes lorsqu'il crée une Agence mondiale antidopage (AMA) indépendante en novembre 1999[15],[16]. Cette lutte anti-dopage se ressent dès les Jeux olympiques d'été de 2000 et Jeux olympiques d'hiver de 2002 où alors que les Jeux ne sont pas encore terminés, plusieurs médaillés en haltérophilie et au ski de fond furent disqualifiés car ils avaient échoué à un test anti-dopage.

Pendant les Jeux olympiques d'été de 2012, plus de 6 000 contrôles ont été effectués. Les contrôles d'urines tests sanguins ont été utilisés dans un effort coordonné pour détecter les substances interdites et les récentes transfusions sanguines. Avant même le début des Jeux de Londres, 107 athlètes furent écartés.

Jeux olympiques d'été

Ce qui suit est une liste de tous les athlètes ayant été contrôlés positifs à une substance interdite peu avant, pendant ou après les Jeux olympiques dans lesquelles ils ont concouru. Des médailles énumérées ont été révoquées par le Comité international olympique. En 1967, le CIO a interdit l'utilisation de drogues améliorant la performance, et a institué une commission médicale. Une liste des substances interdites a été créée[17].

JO de 1968 à Mexico

Pour la première fois, le Comité international olympique décide d'instituer des contrôles antidopage lors des Jeux olympiques. C'est ainsi que quotidiennement, dans cinq compétitions, cinquante tests sont effectués, notamment des prélèvements urinaires des six premiers de chaque épreuve individuelle. Au total, 667 athlètes seront contrôlés et un seul cas de dopage sera avéré, celui du pentathlonien suédois Hans-Gunnar Liljenwall pour lequel des traces d'alcool furent découvertes dans son sang[18].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Hans-Gunnar Liljenwall  Suède Pentathlon moderne Éthanol (équipe)

JO de 1972 à Munich

6 cas de dopages furent décelés à l'occasion de ces jeux de Munich.

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Bakaava Buidaa  Mongolie Judo Méthandrosténolone (63 kg)
Rick DeMont  États-Unis Natation Épinéphrine (400 m nage libre homme)
Jaime Huélamo  Espagne Cyclisme Nicéthamide (course sur route individuelle)
Walter Legel  Autriche Haltérophilie Amphétamine
Mohammad Reza Nasehi  Iran Haltérophilie Épinéphrine
Aad van den Hoek  Pays-Bas Cyclisme Coramine (100 km course d'équipe)

JO de 1976 à Montréal

11 cas de dopages furent décelés à l'occasion de ces jeux de Montréal.

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Blagoy Blagoev  Bulgarie Haltérophilie Stéroïde anabolisant (82,5 kg)
Mark Cameron  États-Unis Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Paul Cerutti  Monaco Tir Amphétamine
Dragomir Ciorosian  Roumanie Haltérophilie Fencanfamine
Philippe Grippaldi  États-Unis Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Zbigniew Kaczmarek  Pologne Haltérophilie Stéroïde anabolisant (67,5 kg)
Valentin Hristov  Bulgarie Haltérophilie Stéroïde anabolisant (100 kg)
Lorne Liebel  Canada Voile Phénylpropanolamine
Arne Norrback  Suède Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Peter Pavlasek  Tchécoslovaquie Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Danuta Rosani  Pologne Athlétisme Stéroïde anabolisant

JO de 1980 à Moscou

Aucun athlète ne fut contrôlé positif à l'occasion de ces Jeux de Moscou[18], qualifiés alors des « plus purs » et des premiers sans dopages, mais il a été affirmé que des athlètes ont commencé à utiliser de la testostérone et d'autres médicaments pour lesquels des tests n'avaient pas été encore développés. Les jeux olympiques de Moscou de 1980 ont été qualifiés de Jeux olympiques de toxicos ou des Jeux olympiques de chimistes par un rapport de 1989 du comité du sénat australien qui a affirmé : « Il n'y a guère de médaillés aux Jeux de Moscou et certainement pas un médaillé d'or, qui ne soient pas sous une sorte de substance ou une autre : Les JO de Moscou auraient pu être appelés les Jeux des pharmaciens »[19],[20].

JO de 1984 à Los Angeles

12 cas de dopages furent décelés à l'occasion de ces Jeux de Los Angeles. Le cycliste américain Patrick McDonough a admis plus tard un « dopage sanguin » aux Jeux de 1984 à Los Angeles[21]. Après les jeux, il a été révélé que le tiers de l'équipe cycliste américaine avait reçu des transfusions sanguines avant les Jeux, où ils ont remporté neuf médailles. Le « dopage sanguin » a été interdit par le CIO en 1985, mais aucun test existait pour elle à l'époque.

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Serafim Grammatikopoulos  Grèce Haltérophilie Nandrolone
Vésteinn Hafsteinsson  Islande Athlétisme Nandrolone
Tomas Johansson  Suède Lutte Méténolone (Super-lourd)
Stefan Laggner  Autriche Haltérophilie Nandrolone
Göran Petersson  Suède Haltérophilie Nandrolone
Eiji Shimomura  Japon Volley-ball Testostérone
Mikiyasu Tanaka  Japon Volley-ball Épinéphrine
Ahmed Tarbi  Algérie Haltérophilie Nandrolone
Mahmud Tarha  Liban Haltérophilie Nandrolone
Giampaolo Urlando  Italie Athlétisme Testostérone
Martti Vainio  Finlande Athlétisme Méténolone (10 000 m)
Ánna Veroúli  Grèce Athlétisme Nandrolone

JO de 1988 à Séoul

10 cas de dopages furent décelés à l'occasion de ces jeux de Séoul. Le cas le plus retentissant fut celui du sprinteur canadien Ben Johnson qui en finale de la compétition pulvérisa le record du 100 mètres en 9.79 secondes. Après des analyses sanguines, il est contrôlé positif au stanozolol, un stéroïde anabolisant. Il est suspendu pour deux années, et sera radié à vie après une seconde affaire de dopage en 1993[22].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Alidad  Afghanistan Lutte Furosémide
Kerrith Brown  Grande-Bretagne Judo Furosémide
Kalman Csengeri  Hongrie Haltérophilie Stanozolol
Mitko Grablev  Bulgarie Haltérophilie Furosémide (56 kg)
Angel Guenchev  Bulgarie Haltérophilie Furosémide (67,5 kg)
Ben Johnson  Canada Athlétisme Stanozolol (100 mètres)
Fernando Mariaca (en)  Espagne Haltérophilie Pémoline
Jorge Quesada  Espagne Pentathlon Propranolol
Andor Szanyi  Hongrie Haltérophilie Stanozolol (100 kg)
Alexander Watson  Australie Pentathlon Caféine

JO de 1992 à Barcelone

5 cas de dopages furent décelés à l'occasion de ces Jeux de Barcelone.

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Madina Biktagirova  Équipe unifiée Athlétisme Phénylpropanolamine
Wu Dan (en)  Chine Volley-ball Strychnine
Bonnie Dasse (en)  États-Unis Athlétisme Clenbutérol
Jud Logan (en)  États-Unis Athlétisme Clenbutérol
Nijolė Medvedeva (en)  Lituanie Athlétisme Meziocarde

JO de 1996 à Atlanta

2 cas de dopages furent décelés à l'occasion de ces Jeux d'Atlanta.

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Iva Prandzheva  Bulgarie Athlétisme Méthandrosténolone
Natalya Shekhodanova (en)  Russie Athlétisme Stanozolol

JO de 2000 à Sydney

C'est en 2004 que l'affaire concernant l'athlète la plus titrée de sa discipline éclate[23]. Marion Jones, une sprinteuse américaine reconnaît avoir pris des stéroïdes au moins à partir de 1999. Des aveux qui lui coûtent 5 médailles olympiques. 13 cas de dopages furent décelés à l'occasion de ces jeux de Sydney.

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Fritz Aanes  Norvège Lutte Nandrolone
Ashot Danielyan  Arménie Haltérophilie Stanozolol (+105 kg)
Izabela Dragneva  Bulgarie Haltérophilie Furosémide (48 kg)
Stian Grimseth  Norvège Haltérophilie Nandrolone
Ivan Ivanov  Bulgarie Haltérophilie Furosémide (56 kg)
Marion Jones  États-Unis Athlétisme EPO et stéroïde (100 mètres femmes), (200 mètres femmes),
(relais 4 × 400 mètres femmes), (saut en longueur),
(relais 4 × 100 mètres femmes)
Alexander Leipold  Allemagne Lutte Nandrolone (76 kg)
Sevdalin Minchev  Bulgarie Haltérophilie Furosémide (62 kg)
Antonio Pettigrew  États-Unis Athlétisme EPO et Hormone de croissance (relais 4 × 400 mètres)
Oyuunbilegiin Pürevbaatar  Mongolie Lutte Furosémide
Andreea Răducan  Roumanie Gymnastiques Pseudoéphédrine[24] (concours général individuel)
Andris Reinholds  Lettonie Aviron Nandrolone
Jerome Young  États-Unis Athlétisme Nandrolone (relais 4 × 400 mètres)

JO de 2004 à Athènes

Grâce à l'intensification et l'amélioration des contrôles, 3 600 contrôles ont été effectués[25]. 33 athlètes furent convaincus de dopage durant ces jeux d'Athènes. La multiplication des contrôles fut mise en place durant les mois précédant le début des compétitions. Des participants potentiels furent testés positif à l'image de l'ex-champion du monde de cyclisme Oscar Camenzind ou du sprinter américain Jerome Young alors qu'éclata aux États-Unis le scandale de dopage organisé du laboratoire Balco.

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Wafa Ammouri  Maroc Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Adrián Annus  Hongrie Athlétisme Falsifie les résultats du test (lancer du marteau)
Ludger Beerbaum  Allemagne Équitation Bétaméthasone (sur son cheval) (saut par équipe)
Yuriy Bilonoh  Ukraine Athlétisme Oxandrolone (lancer du poids)
Andrew Brack  Grèce Baseball Stanozolol
Viktor Chislean  Moldavie Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Crystal Cox  États-Unis Athlétisme Stéroïde anabolisant (relaie 4x400 m femmes)
Róbert Fazekas  Hongrie Athlétisme Refus lors du test d'urine (lancer du disque)
Mabel Fonseca  Porto Rico Lutte Stanozolol
Anton Galkin  Russie Athlétisme Stanozolol
Ferenc Gyurkovics  Hongrie Haltérophilie Oxanfrolone (105 kg)
Tyler Hamilton  États-Unis Cyclisme Transfusion sanguine (contre-la-montre)
Zoltan Kecskes  Hongrie Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Albina Khomic  Russie Haltérophilie Testostérone
Aye Khine Nan  Birmanie Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Irina Korzhanenko  Russie Athlétisme Stanozolol (lancer du poids)
Zoltán Kovács  Hongrie Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Svetlana Krivelyova  Russie Athlétisme Oxandrolone (lancer du poids)
Pratima Kumari Na  Inde Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Aleksey Lesnichiy  Biélorussie Athlétisme Clenbutérol
David Munyasia  Kenya Boxe Cathine
Derek Nicholson  Grèce Baseball Diurétique
Cian O'Connor  Irlande Équitation Neuroleptique (sur son cheval)[26] (saut d'obstacles individuel)
Olena Olefirenko  Ukraine Aviron Ethamivan
Oleg Perepetchenov  Russie Haltérophilie Clenbutérol (62 kg)
Leonidas Sampanis  Grèce Haltérophilie Testostérone (62 kg)
Thinbaijam Sanamcha Chanu  Inde Haltérophilie Furosémide
Mital Sharipov  Kirghizistan Haltérophilie Furosémide
Olga Shchukina  Ouzbékistan Athlétisme Clenbutérol
Sahbaz Sule  Turquie Haltérophilie Stéroïde anabolisant
Ekateríni Thánou  Grèce Athlétisme Absent aux tests
Ivan Tsikhan  Biélorussie Athlétisme Méthandrosténolone (lancer du marteau masculin)
Iryna Yatchanka  Biélorussie Athlétisme Méthandrosténolone (lancer du disque féminin)

JO de 2008 à Pékin

"Tolérance zéro pour le dopage" a été adopté comme slogan officiel des Jeux Olympiques de Pékin. Un certain nombre d'athlètes ont déjà été éliminé avant même le début des compétitions.

Il y a eu 4 770 contrôles effectués avec au moins 650 tests de détection de l’EPO (dans les urines) et 400 de détection d’hormone de croissance[25].

Il est possible que d'autres tests positifs soit trouvés bien plus tard car tous les échantillons prélevés sont congelés pendant huit ans et peuvent, par la suite, faire l’objet d’autres analyses selon des technologies encore plus poussées[27].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Christian Ahlmann  Allemagne Équitation Capsaïcine
Bernardo Alves  Brésil Équitation Capsaïcine
Lyudmyla Blonska  Ukraine Athlétisme Stéroïde anabolisant[28] (heptathlon)
Faní Halkiá  Grèce Athlétisme Stéroïde anabolisant[29]
Tony André Hansen  Norvège Équitation Capsaïcine
Kim Jong-su  Corée du Nord Tir Propranolol (tir au pistolet à 10 m), (pistolet libre à 50 m)
Courtney King  États-Unis Équitation Anti-inflammatoire non stéroïdien
Denis Lynch  Irlande Équitation Capsaïcine
María Isabel Moreno  Espagne Cyclisme EPO[30]
Vanja Perisic  Croatie Athlétisme CERA
Rodrigo Pessoa  Brésil Équitation Nonivamide (contrôlé sur le cheval)
Rachid Ramzi  Bahreïn Athlétisme CERA (1 500 m hommes)
Igor Razoronov  Ukraine Haltérophilie Nandrolone[31]
Davide Rebellin  Italie Cyclisme CERA (course sur route)
Stefan Schumacher  Allemagne Cyclisme CERA
Adam Seroczyński  Pologne Canoë-kayak Clenbutérol
Do Thi Ngan Thuong  Viêt Nam Gymnastique Furosémide
Athanasía Tsoumeléka  Grèce Athlétisme CERA

JO de 2012 à Londres

Il a été annoncé avant le début de ces JO qu'un laboratoire géant analysera plus de 6250 échantillons en 17 jours. Plus de la moitié des athlètes ont été contrôlés lors de ces jeux.

Le chef de l'Agence mondiale antidopage (AMA), John Fahey a annoncé, le 24 juillet 2012, que 107 athlètes ont été écartés des JO avant même le début de la compétition[32].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Ghofrane Mohamed  Syrie Athlétisme Méthylhexaneamine[33]
Hassan Hirt  France Athlétisme EPO[34]
Amine Laâlou  Maroc Athlétisme Furosémide[35]
Marina Nichișenco  Moldavie Athlétisme Furosémide[36]
Natalia Artyk  Moldavie Athlétisme Furosémide[36]
Nadzeya Astapchuk  Biélorussie Athlétisme Méténolone[37] (lancer du poids)
Dmitriy Starodubtsev Russie Athlétisme Turinabol[38]
Diego Palomeque  Colombie Athlétisme Testostérone[39]
Yuliya Zaripova Russie Athlétisme Turinabol[40] (3 000 m steeple)
Darya Pishchalnikova  Russie Athlétisme Oxandrolone[41] (lancer du disque)
Marharyta Tverdokhlib Ukraine Athlétisme Turinabol et stanozolol[40]
Kirill Ikonnikov Russie Athlétisme Turinabol[38]
Alex Schwazer  Italie Athlétisme EPO[42]
Liliya Shobukhova  Russie Athéltisme Anomalie sur le passeport biologique[43].
Igor Erokhin  Russie Athlétisme Anomalie sur le passeport biologique[44].
Lyudmyla Yosypenko  Ukraine Athlétisme Anomalie sur le passeport biologique[45].
Tyson Gay  États-Unis Athlétisme Stéroïde anabolisant[46].
Tyson Gay  États-Unis Athlétisme Stéroïde anabolisant[46]. (relais 4 × 100 m)
Aleksandr Dryhol Ukraine Athlétisme Turinabol[40]
Kissya Cataldo  Brésil Aviron EPO[47]
Victoria Baranova  Russie Cyclisme Testostérone[48]
Luiza Galiulina  Ouzbékistan Gymnastique Furosémide[49]
Anatoli Cîrîcu Moldavie Haltérophilie Turinabol[40] (moins de 94 kg)
Cristina Iovu Moldavie Haltérophilie Turinabol[40] (moins de 53 kg)
Yauheni Zharnasek Biélorussie Haltérophilie Turinabol, oxandronol et stanozolol[38]
Almas Uteshov Kazakhstan Haltérophilie Turinabol et stanozolol[40]
Andrey Demanov Russie Haltérophilie Turinabol[40]
Aleksandr Ivanov Russie Haltérophilie Turinabol et tamoxifène[40] (moins de 94 kg)
Hysen Pulaku  Albanie Haltérophilie Stanozolol[50]
Dzina Sazanavets Biélorussie Haltérophilie Drostanolone et stanozolol[38]
Maryna Shkermankova Biélorussie Haltérophilie Turinabol et Stanozolol[38] (moins de 69 kg)
Rauli Tsirekidze Géorgie Haltérophilie Turinabol et stanozolol[40]
Svetlana Podobedova Kazakhstan Haltérophilie stanozolol[38] (moins de 75 kg)
Natalia Zabolotnaya Russie Haltérophilie Turinabol[40] (moins de 75 kg)
Iryna Kulesha Biélorussie Haltérophilie Turinabol[40] (moins de 75 kg)
Zulfiya Chinshanlo Kazakhstan Haltérophilie Oxandronol et stanozolol[38] (moins de 53 kg)
Maiya Maneza Kazakhstan Haltérophilie Stanozolol[38] (moins de 63 kg)
Hripsime Khurshudyan Arménie Haltérophilie Turinabol et stanozolol[40] (plus de 75 kg)
Nicholas Delpopolo  États-Unis Judo Cannabis[51]
Soslan Tigiyev  Ouzbékistan Lutte Méthylhexaneamine[52] (lutte libre 74 kg)

JO de 2016 à Rio

Les jeux de Rio ont surtout été marqués par les annonces de cas positifs... à ceux de Pékin et Londres. À la suite d'accusations de dopage organisé dans le milieu du sport russe, l'Agence mondiale antidopage appelle à l'exclusion de la Russie des jeux olympiques. Le 24 juillet 2016, Le CIO décide de ne prendre aucune mesure générale et de laisser ce choix aux différentes fédérations sportives internationales[53]. La Fédération russe d'athlétisme étant suspendue par la Fédération internationale pour dopage, seules deux athlètes russes sont initialement autorisées à concourir comme indépendantes, Darya Klishina qui réside aux États-Unis, et Yuliya Stepanova, en tant que lanceuse d'alerte, finalement exclue de la compétition par le CIO car contrôlée positive au dopage en 2013[54].

Le Koweït fait quant à lui l'objet d'une suspension par le CIO et ses sportifs concourent sous la bannière olympique au sein de la délégation des athlètes olympiques indépendants[55].

Les sportifs ci-dessous ont déclaré forfait à cause de l'épidémie d'infections à virus Zika en Amérique latine ou d'une blessure ou ont été suspendus pour dopage.

Athlétisme

Tous les athlètes russes sont suspendus pour dopage organisé, sauf Darya Klishina (saut en longueur).

Haltérophilie

Tous les athlètes russes sont suspendus pour dopage.

Le kirghiz Izzat Artykov, médaillé de bronze dans la catégorie des - 69 kg, est le premier médaillé des JO. Contrôlé positif à la strychnine, il est exclu des Jeux[56].

Judo

Loïc Korval, champion d'Europe, n'ayant pas encore purgé sa suspension pour avoir manqué trois fois de suite à ses obligations de localisation, est exclu par l'Agence française de lutte contre le dopage[57].

Natation

Les Russes suspendus pour dopage sont :

Jeux olympiques d'hiver

En 1967, le Comité international olympique commence à adopter des protocoles de dépistage des produits dopants. Il commence par effectuer des tests au hasard sur des athlètes lors des Jeux olympiques d'hiver de 1968[58].

JO de 1968 à Grenoble

Les premiers contrôles anti-dopage avec des tests de féminité sont inclus dans le cahier des charges des Jeux à Grenoble[59].

86 contrôles ont été effectués[60]. Aucun athlète ne fut contrôlé positif à l'occasion de ces jeux d'hiver de Grenoble.

JO de 1972 Sapporo

211 contrôles ont été effectués[60]. Le premier athlète des Jeux d'hiver à être testé positif pour une substance interdite est Alois Schloder, un joueur de hockey ouest-allemand.

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Alois Schloder  Allemagne de l'Ouest Hockey sur glace Éphédrine[61]

JO de 1976 à Innsbruck

390 contrôles ont été effectués[60].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Galina Kulakova  Union soviétique Ski de fond Éphédrine[62] (km)
František Pospíšil  Tchécoslovaquie Hockey sur glace Codéine[63]

JO de 1980 à Lake Placid

440 contrôles ont été effectués[60]. Aucun athlète ne fut contrôlé positif à l'occasion de ces jeux d'hiver de Lake Placid.

JO de 1984 à Sarajevo

424 contrôles ont été effectués[60].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Batsukh Purevjal  Mongolie Ski de fond Stéroïde anabolisant[60]

JO de 1988 à Calgary

492 contrôles ont été effectués[60].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Jaroslaw Morawiecki  Pologne Hockey sur glace Testostérone

JO de 1992 à Albertville

522 contrôles ont été effectués[60]. Aucun athlète ne fut contrôlé positif à l'occasion de ces jeux d'hiver d'Albertville.

JO de 1994 à Lillehammer

499 contrôles ont été effectués[60]. Aucun athlète ne fut contrôlé positif à l'occasion de ces jeux d'hiver de Lillehammer.

JO de 1998 à Nagano

621 contrôles ont été effectués[60]. Aucun athlète ne fut contrôlé positif à l'occasion de ces jeux d'hiver de Nagano.

Néanmoins, deux concurrents, le snowboardeur canadien Ross Rebagliati et un athlète dont ni le nom ni la discipline n'ont été révélés, ont été contrôlés positif au cannabis (psychotrope). Le premier s'est vu retirer sa médaille d'or. Il la récupère peu après, en appel, car le cannabis n'était pas formellement interdite par le Comité international olympique[64] et le dossier du second a été classé sans suite en raison d'une incohérence des réglementations internationales concernant les cannabinoïdes.

JO de 2002 à Salt Lake City

900 contrôles sanguins ont été effectués avant les compétitions pour détecter l'EPO (erythropoïetine) dans les épreuves d'endurance, du ski de fond au combiné nordique en passant par le biathlon et le patinage de vitesse a indiqué Doug Rollins, directeur du programme antidopage au sein du Comité organisateur des Jeux de Salt Lake City (SLOC)[65].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Alain Baxter  Grande-Bretagne Ski alpin Méthamphétamine[66] (slalom)
Olga Danilova  Russie Ski de fond Érythropoïétine (10 km poursuite), (10 km)
Larisa Lazutina  Russie Ski de fond Darbepoetin (30 km), (10 km), (15 km freestyle)
Marc Mayer  Autriche Ski de fond Possession de matériel de transfusion sanguine[67]
Johann Mühlegg  Espagne Ski de fond Darbepotine (50 km), (30 km freestyle), (20 km poursuite)
Vasily Pankov  Biélorussie Hockey sur glace Nandrolone[68]
Achim Walcher  Autriche Ski de fond Possession de matériel de transfusion sanguine[67]

JO de 2006 à Turin

les Jeux de Turin sont marqués par le scandale des fondeurs et biathlètes autrichiens. À la suite d'informations obtenues par le CIO, les policiers italiens font une descente dans leur chalet, où ils découvrent un véritable laboratoire de transfusions sanguines. Six athlètes impliqués dans cette affaire sont sanctionnés (bannissement des JO, suspensions...)[69].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées
Olga Medvedtseva  Russie Biathlon Carphédon[70] (15 km)

JO de 2010 à Vancouver

Environ 2000 contrôles ont été effectués[71].

Exclusion avant les Jeux
Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées Détails
Albina Akhatova  Russie Biathlon Érythropoïétine[72]
Ekaterina Iourieva  Russie Biathlon Érythropoïétine[72]
Dmitriy Yaroshenko  Russie Biathlon Érythropoïétine[72]
Natalia Matveeva  Russie Ski de fond Érythropoïétine[73]
Exclusion après les Jeux
Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées Détails
Kornelia Kubińska  Pologne Ski de fond Érythropoïétine[74]
Teja Gregorin  Slovénie Biathlon
Sprint
Poursuite
Individuelle
Mass Start
Relais
GHRP-2 et Metabolite Ré-analyse des échantillons en 2017[75]

JO de 2014 à Sotchi

Pendant toute la durée des Jeux de Sotchi, le CIO a ainsi réalisé quelque 2 812 contrôles (2 186 contrôles d'urine et 626 tests sanguins), un record pour des Jeux Olympiques d’hiver[76].

Nom Pays Sport Substance bannie Médailles retirées Détails
Nicklas Bäckström  Suède Hockey sur glace Pseudoéphédrine[77] Argent Attribuée en dépit de la violation des règles antidopage[78]
Johannes Dürr  Autriche Ski de fond EPO[79],[80]
Ralfs Freibergs Lettonie Hockey sur glace Stéroïde anabolisant[76]
William Frullani Italie Bobsleigh Méthylhexanamine[81]
Marina Lisogor  Ukraine Ski de fond Trimétazidine[82]
Alexandr Loginov  Russie Biathlon EPO Positif après que l'IBU ait re-testé l'échantillon du 26 novembre 2013. Tous les résultats à partir de cette date sont annulés[83].
Irina Starykh  Russie Biathlon EPO Testée positive à l'EPO lors d'un test hors compétition effectué le 23 décembre 2013. Starykh a été bannie 2 ans[84].
Ekaterina Iourieva  Russie Biathlon EPO En janvier 2014, elle a de nouveau échoué à un test antidopage. Le 14 juillet 2014, Iourieva est disqualifiée pour huit ans et tous ses résultats obtenus après le 23 décembre 2013 sont annulés[85].
Vitalijs Pavlovs Lettonie Hockey sur glace Méthylhexanamine[86]
Evi Sachenbacher-Stehle Allemagne Biathlon Méthylhexanamine[87]
Serhiy Sednev  Ukraine Biathlon EPO Positif après le test d'un nouvel échantillon du 22 janvier 2013. Tous les résultats à partir de cette date sont annulés[88].
Daniel Zalewski  Pologne Bobsleigh Stimulant[89]
Alexander Legkov  Russie Ski de fond
50 km libre
4 x 10 km Cross Country
30 km Skiathlon
Échantillon disparu Or (50 km libre)
Argent (4 x 10 km relais)
Sanction imposée par le CIO en 2017[90]
Evgeniy Belov  Russie Ski de fond Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[90]
Maksim Vylegzhanin  Russie Ski de fond Échantillon disparu Argent (50 km style libre)
Argent (Sprint par équipes)
Argent (Relais 4 x 10 km)
Sanction imposée par le CIO en 2017[91]
Evgenia Shapovalova  Russie Ski de fond Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[91]
Alexei Petukhov  Russie Ski de fond Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[91]
Yulia Ivanova  Russie Ski de fond Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[91]
Aleksandr Tretyakov  Russie Skeleton Échantillon disparu Or Sanction imposée par le CIO en 2017[92]
Elena Nikitina  Russie Skeleton Échantillon disparu Bronze Sanction imposée par le CIO en 2017[92]
Olga Potylitsina  Russie Skeleton Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[92]
Maria Orlova  Russie Skeleton Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[92]
Olga Stulneva  Russie Bobsleigh Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[93]
Alexandr Zubkov  Russie Bobsleigh (à deux et à quatre)
Échantillon disparu Or
Or
Sanction imposée par le CIO en 2017[93]
Olga Fatkulina  Russie Patinage de vitesse Échantillon disparu Argent Sanction imposée par le CIO en 2017[93]
Aleksei Negodaylo  Russie Bobsleigh Échantillon disparu Or Sanction imposée par le CIO en 2017[94]
Dmitry Trunenkov  Russie Bobsleigh Échantillon disparu Or Sanction imposée par le CIO en 2017[94]
Olga Vilukhina  Russie Biathlon Échantillon disparu Argent
Argent
Sanction imposée par le CIO en 2017[94]
Iana Romanova  Russie Biathlon Échantillon disparu Argent Sanction imposée par le CIO en 2017[94]
Sergey Chudinov  Russie Skeleton Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[94]
Alexander Kasjanov  Russie Bobsleigh (à deux et à quatre) Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[95]
Aleksei Pushkarev  Russie Bobsleigh Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[95]
Ilvir Huzin  Russie Bobsleigh Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[95]
Yuliya Chekalyova  Russie Biathlon Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[96]
Anastasia Dotsenko  Russie Ski de fond Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[96]
Olga Zaitseva  Russie Biathlon Échantillon disparu Argent Sanction imposée par le CIO en 2017[96]
Inna Dyubanok  Russie Hockey sur glace Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[97]
Yekaterina Lebedeva  Russie Hockey sur glace Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[97]
Yekaterina Pashkevich  Russie Hockey sur glace Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[97]
Anna Shibanova  Russie Hockey sur glace Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[97]
Iekaterina Smolentseva  Russie Hockey sur glace Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[97]
Galina Skiba  Russie Hockey sur glace Échantillon disparu Sanction imposée par le CIO en 2017[97]

JO de 2018 à Pyeongchang

La Russie est officiellement exclue de cette édition des Jeux par décision du CIO[98] à la suite de suspicions de dopage lors de l’édition précédente à Sotchi[99]. Cependant, certains de ses athlètes, triés sur le volet et non soupçonnés de dopage, sont autorisés à participer au cas par cas en tant qu’ « Athlètes olympiques de Russie »[98].

Durant les Jeux, plusieurs athlètes sont contrôlés positifs :

Date Pays Athlète Discipline Substance Sanction Source
13 février 2018 Japon Kei Saito Patinage de vitesse sur piste courte Acétazolamide Suspension [100]
19 février 2018 Athlète olympique russe Aleksandr Krushelnitskiy Curling Meldonium Suspension et retrait de médaille [101]
20 février 2018 Slovénie Žiga Jeglič Hockey sur glace Fénotérol (en) Suspension [102]
23 février 2018 Athlète olympique russe Nadezhda Sergeeva Bobsleigh Trimétazidine Suspension [103]

Voir aussi

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Doping at the Olympic Games » (voir la liste des auteurs).
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Bibliographie

  • (en) David R. Mottram, Drugs in Sport, Taylor & Francis, , 414 p. (ISBN 978-0-415-55086-4, lire en ligne)
  • (en) Charles Yesalis, Anabolic steroids and sports and exercise, Champaign, Illinois, Human Kinetics, , 493 p. (ISBN 0-88011-786-9, lire en ligne)
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