Dolembreux

Vue depuis l'ouest du village sur le château d'eau

Dolembreux a une superficie de 1 081 ha, 42 a, 11 ca^{[réf. souhaitée]}. Le territoire affecte la forme d’un rectangle assez régulier, s’allongeant du levant au couchant. Le relief et la configuration du sol sont caractérisés par une suite de plateaux allongés de l’est à l’ouest, séparés par des vallées. Les plus considérables sont celles où baignent au nord le Ry de Gobry, et au sud le Ri de la Haze.

Altitude : de 110 à 290 m¹.

Jusqu’en 1879, Dolembreux et son territoire faisaient partie de la commune de Sprimont; c’est par une loi du 31 juillet de cette année-là qu’ils en furent détachés et constitués en commune indépendante. Avant la domination française, la région partagea les destinées politiques de l’ancienne Seigneurie de Sprimont. Celle-ci était la plus importante des sept seigneuries dites « d’au-delà des bois »^{[réf. souhaitée]}, appartenant à l’ancien duché de Limbourg, et dont l’ensemble formait, sur les deux rives de l’Ourthe à trois lieues au sud de Liège, une enclave entièrement séparée du reste du duché par le pays de Liège et la principauté de Stavelot.

Au spirituel, les habitants de Dolembreux, plus communément appelés les Dolembreusiens, dépendirent de la paroisse d’Esneux jusqu’en 1769. À cette date fut construite la chapelle qui existe encore aujourd’hui (sous le nom d’« église Saint-Joseph ») et fut desservie par un vicaire relevant du curé d’Esneux. Dédiée à saint Joseph, elle est aujourd’hui succursale du doyenné de Sprimont.

Vue vers Souverain-Pré depuis Betgné