Dive bar

Un dive bar est, aux États-Unis, généralement un petit bar dans un style ancien, peu glamour, éclectique avec des boissons bon marché et qui peut présenter un éclairage tamisé, un décor minable ou daté, des enseignes de bière en néon, des ventes de bière emballées, un service en espèces uniquement et une clientèle locale. Le terme anglais « dive bar » désigne également un bar de quartier, où les riverains se réunissent pour se fréquenter et se détendre autour d'un verre.

The Merrimaker à Los Osos en Californie.

Définition

La définition précise d'un dive bar est une chose sur laquelle les gens sont rarement d'accord, et fait l'objet de débats animés[1]. Le terme dive bar a été utilisé pour la première fois dans la presse aux États-Unis dans les années 1880 pour décrire des endroits peu recommandables qui se trouvaient souvent dans des sous-sols dans lesquels on "plonge en dessous".

Autrefois considéré comme un terme péjoratif, le dive bar est désormais convoité par les aficionados à la recherche d'authenticité dans de tels établissements. Les passionnés peuvent décrire un bar comme « very divey » ou « not divey » et composer des échelles d'évaluation de « divey-ness »[2]. L'auteur Todd Dayton propose ce qui suit: « Les dives sont comme de la pornographie : difficile à définir mais vous les reconnaissez quand vous en voyez[3]. » Quant à ce qui distingue un dive bar d'un bar ordinaire, Dayton dit:

« For me, the ideal dive bar is run by a beefy guy named Frank, where the aroma of yesterday's beer still hangs in the air, and your quest for clean bathroom (or toilet paper, for that matter) will go eternally unanswered. A bottle of Bud costs two bucks, a shot of Jack, $3, and Pabst Blue Ribbon is served in a can. The sign outside says Steaks, Dinners, Cocktails— but there hasn't been any food served since FDR [Franklin D. Roosevelt] was president. The prevailing decorative elements are red Naugahyde, wood-toned Formica, and cinder blocks.[3] »

« Pour moi, le dive bar idéal est géré par un gars costaud nommé Frank, où l'arôme de la bière d'hier flotte toujours dans l'air, et votre requête d'une salle de bain propre (ou de papier toilette, d'ailleurs) restera éternellement sans réponse. Une bouteille de Bud coûte deux dollars, un verre de Jack, 3 $ et Pabst Blue Ribbon est servi dans une canette. Le panneau extérieur indique des steaks, des dîners, des cocktails - mais il n'y a pas eu de nourriture servie depuis que FDR ait été président. Les éléments décoratifs dominants sont le Naugahyde (en) rouge, le bois teinté Formica et des parpaings. »

Les dive bars adhèrent à un niveau minimal d'effort nécessaire pour fournir des boissons aux clients; c'est-à-dire qu'ils ne font généralement pas de publicité, ne fournissent pas de stationnement ou n'ont pas de signalisation sophistiquée[1]. Les dive bars ne sont pas connus pour leur nourriture. Ils ne servent souvent pas de nourriture au-delà des bretzels et des collations[2].

Fran's East Side, un dive bar de Nashville, vend des couennes de porc, du maïs soufflé, des arachides et des saucisses au maïs sur bâtonnet cuit au micro-ondes (1 $) et il est permis de fumer[4]. Le menu manuscrit est collé sur le réfrigérateur. Les véritables dive bars acceptent uniquement les espèces comme moyen de paiement, ils sont dits « cash only » et n'ont pas de registres informatisés. Les toilettes dans les bars clandestins sont notoirement vétustes et peuvent être fermées par un rideau de douche. Le propriétaire ou l'un des membres de sa famille travaille souvent au bar. Les dive bars ont généralement une clientèle de tous horizons, y compris des vieux locaux qui y boivent depuis 20 ans.

Articles connexes

Références
  1. Longest, « What We Talk About When We Talk About Dive Bars », bostoneater.com, Vox Media, (consulté le )
  2. Wendy Mitchell, New York City's Best Dive Bars:Drinking and Diving in the Five Boroughs, New York, Ig, (ISBN 0-9703125-3-9, lire en ligne), p. 3
  3. Todd Dayton, San Francisco's Best Dive Bars, New York, Ig Pub, (ISBN 0-9703125-8-X, lire en ligne), p. 4
  4. Rodgers, « Fran's Eastside Is the Best Dive Bar in Nashville », vice.com, Vice edai, (consulté le )
  • Portail du commerce
  • Alimentation et gastronomie
  • Portail de la bière
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.