Diplôme d'ingénieur en agriculture

Le diplôme d'Ingénieur en agriculture est en France un diplôme reconnu par l'État. Il couronne un cursus de 5 ans d'études supérieures après le baccalauréat, avec cycle préparatoire intégré, mais des « admissions parallèles » sont également possibles. Comme tous les diplômes d'Ingénieur, il confère le grade de Master. Il est en outre accessible par la formation continue, l'apprentissage et la validation des acquis de l'expérience.

La Commission des Titres d'Ingénieurs (CTI) habilite actuellement six écoles à le délivrer ; ce sont des écoles de statut associatif sous contrat avec le Ministère de l'Agriculture, en vertu de la loi Rocard de 1984, qui leur confie une mission de service public d'enseignement, de recherche et de développement[1] :

  • 4 écoles appartenant à la Fédération des écoles supérieures d'ingénieurs en agriculture (FESIA) :
École supérieure d'agriculture d'Angers,
Institut supérieur d'agriculture de Lille,
Institut supérieur d'agriculture et d'agroalimentaire Rhône-Alpes (Lyon),
École d'ingénieurs de Purpan (Toulouse),

Ces deux dernières écoles ont fusionné progressivement entre 2016 et 2018 pour former l'Institut polytechnique UniLaSalle.

D'une manière générale elles sont très liées aux milieux professionnels et économiques, à la fois par l'importance des stages et par les partenariats avec les entreprises. Elles forment ensemble environ le tiers des Ingénieurs français se destinant aux secteurs des sciences du vivant.

La dénomination de ce diplôme ne recouvre que partiellement la réalité de la formation et des carrières professionnelles. Depuis 20 ans les cursus ont régulièrement intégré de nouvelles disciplines et la préparation à de nouveaux métiers. C'est ainsi que les « Ingénieurs en agriculture » occupent des postes d'encadrement dans des secteurs très variés :

  • production agricole, environnement, développement rural (environ la moitié)
  • transformation agroalimentaire, distribution, services aux entreprises, etc. (l'autre moitié)

Ils exercent également des fonctions diversifiées : production (agricole et industrielle), recherche/développement, qualité, gestion, management, marketing, fonctions commerciales, direction d'entreprise, etc.

Diplômes et professionnels français hors France

Un nombre significatif d'entre eux travaillent à l'étranger, en Europe, Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie, ainsi que dans les pays en développement.

Des accords bilatéraux et internationaux, tels que les arrangements de reconnaissance mutuelle (ARM) signés entre la CTI et l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) pour permettre le droit de pratique à titre d'ingénieur dans les deux États, ou entre la CTI et l'Ordre des agronomes du Québec (OAQ)[2] pour l'utilisation du titre d'agronome ou d'ingénieur agronome tant en France qu'au Québec, facilitent cette mobilité à l'international des diplômés du monde agricole.

Formations étrangères en génie agricole

Québec

Dans la province, on parle généralement de formations de quatre années en agronomie ou en génie agroenvironnemental (anciennement génie rural ou génie agricole).

Ces programmes d'études actuellement offerts peuvent être cités:

Pour exercer la profession d'agronome ou d'ingénieur, il faut être respectivement membre de l'Ordre des agronomes du Québec ou bien de l'Ordre des ingénieurs du Québec.

Notes et références

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  • Portail de l’éducation
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