Dili

Dili est la capitale du Timor oriental.

Pour la municipalité, voir Dili (municipalité).

Dili

Héraldique

Drapeau

Le palais du gouvernement
Administration
Pays Timor oriental
Municipalité Municipalité de Dili
Maire Jaime Correia[1]
Démographie
Gentilé Dilinais[2]
Population 163 305 hab. (2006)
Densité 3 383 hab./km2
Géographie
Coordonnées 8° 33′ 31″ sud, 125° 34′ 25″ est
Superficie 4 826,8 ha = 48,268 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Découvrez Dili(en)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Timor oriental
Dili

    Située sur l'île de Timor (dans l'archipel de l'Insulinde), elle est un port et centre commercial important, comptant approximativement 160 000 habitants en 2006. Elle est aussi le chef-lieu de la municipalité de Dili.

    Plan de la ville de Dili

    Géographie et urbanisme

    Dili est située sur la côte, au nord de l'île, à 130 km de Baucau (au moins 3h30 de trajet)[3].

    Transports

    L'aéroport international Presidente Nicolau Lobato, dont la piste ne fait que 1 850 mètres de long, ne peut recevoir d'appareil plus grand qu'un Boeing 737.

    Histoire

    Dili fut établie vers 1520 par le Portugal, qui en fit la capitale du Timor portugais en 1769. Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville tomba sous l'occupation japonaise. Le Timor oriental déclara son indépendance vis-à-vis du Portugal le . Cependant, neuf jours plus tard, le 7 décembre, l'armée indonésienne envahit le Timor oriental. Le pays fut alors annexé par l'Indonésie le et désigné comme étant la 27e province d'Indonésie sous le nom de Timor Timur (traduction indonésienne de « Timor oriental) et Dili devint la capitale de cette nouvelle province.

    Cependant, une guérilla apparut entre 1975 et 1999 entre les indépendantistes et les autorités indonésiennes, provoquant la mort de dizaines de milliers de civils locaux et étrangers. La couverture médiatique du massacre de Dili en 1991 a permis de revitaliser l'appui international pour les mouvements d'indépendance du Timor oriental. En 1999, le pays fut placé sous la tutelle de l'ONU et, le , Dili devint la capitale de la République Démocratique du Timor oriental. En mai 2006, des émeutes et violences provoquées par des éléments de l'armée causèrent des dommages significatifs à la ville et conduisirent à l'intervention de forces étrangères pour rétablir l'ordre.

    Politique et administration

    Politique environnementale

    Les ordures sont brûlées à ciel ouvert, et la ville n'est pas adaptée pour absorber les fortes pluies[3].

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    La population du Timor oriental est d'environ 1 143 667 habitants. La population est fortement concentrée dans la région autour de Dili. Les Timorais sont parfois appelés "Maubere" par certaines organisations politiques, un nom péjoratif à l'origine et transformé en nom de fierté par le Fretilin.

    La population est constituée d'un certain nombre de groupes ethniques distincts, dont la plupart sont d'origine mixte malayo-polynésienne et papou-mélanésienne, qui descendent des principaux groupes ethniques malayo-polynésiens tels que les Tetum (100 000), situés principalement sur la côte nord et autour de Dili. On trouve également les Mambae (80 000) dans les montagnes centrales, les Tukudede (63 170 ) dans la région de Maubara et Liquiçá, les Galoli (50 000) insérés entre les tribus Mambae et Makasae, les Kemak (50 000) dans le centre-nord de l'île de Timor et les Baikeno (20 000) dans la région de Pante Macassar.

    Les principales tribus d'origine papoue incluent les Bunak (50 000), qui vivent dans la région centrale intérieure de l'île de Timor, les Fataluku (30 000) qui sont essentiellement à l'extrémité orientale de l'île, près de Lospalos, et les Makasae que l'on trouve également vers l'extrémité orientale de l'île.

    En raison d'un nombre élevé de mariages mixtes qui étaient courants pendant l'époque portugaise, il y avait auparavant une population d'origine mixte portugaise et timoraise, connue en portugais sous le nom de mestiços (métis ou métissés, mais qui peut aussi être interprété péjorativement comme "bâtards" ou "métèques), dont la plupart ainsi que les autres Européens furent expulsés du territoire du Timor oriental par les Indonésiens entre 1976 et 1979, soit environ 25 000 personnes. Une grande partie de ces expulsés trouvèrent asile en Australie et Nouvelle-Zélande, rares furent ceux qui repartirent au Portugal ou en Europe.

    Éducation

    Parmi les établissements scolaires de Dili, on peut citer le Colégio de São José. L'université la plus importante du pays est l'Universidade Nacional de Timor-Leste, également basée à Dili.

    Le stade national de Timor oriental agrandi et rénové en 2012.

    Économie

    Le Timor Plaza est un centre commercial privé récent (en 2012). Bâti sur 3 étages, il comporte des dizaines de magasin et de bureaux, ainsi que des espaces ludiques pour les enfants et des restaurants[3].

    Monuments et lieux touristiques

    Les bâtiments du ministère des Affaires étrangères et de la Défense sont nouveaux (en 2012)[3].

    • La statue monumentale du Cristo Rei (Christ-roi), haute de 27 mètres et construite en 1996, est la plus grande statue du Timor oriental.

    Dans la culture populaire

    Références

    1. MoJ publishes the land maps for the Nain Feto and Vera Cruz sub-districts, Dili district (en) Timor-leste.gov.tl.
    2. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
    3. Luciano Alvarez, « Un pays riche de pétrole qui fait le plein de pauvres », Courrier international, no 1131, , p. 28-29 (ISSN 1154-516X).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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