Densité (urbanisme)
La densité désigne, en urbanisme la densité de logements ou la densité d'emplois d'un tissu urbain. Cette densité varie selon les formes urbaines. Elle est souvent moins élevées en milieu rural qu'en milieu urbain.
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D'autres densité peuvent être étudiées, comme par exemple la densité de services ou la densité de certains éléments (arbres, mares...).
Elle peut être mesurée (densité brute ou densité nette), mais aussi règlementée dans les documents d'urbanisme.
La densité est en effet au cœur des enjeux urbains contemporains. La ville dense permet d'économiser l'espace, de lutter contre l'artificialisation des sols, et de maximiser les réseaux d'infrastructure et les équipements. Elle peut également être source de pollutions.
Règlementation en France
Afin de limiter la consommation d'espaces, différents documents peuvent donner des règles en matière de densité minimale de logements.
Les chartes de Parc naturel régional peuvent fixer des préconisations en matière de densité minimale de logements.
Les Schémas de cohérence territoriale peuvent fixer des préconisations en matière de densité de logements.
Les Plans locaux d'urbanisme fixent des préconisations ou des prescriptions en matière de densité minimale de logements.
Territoires fixant des densités minimales
Différents territoire fixent des densités minimales pour les opérations d'aménagement : Parcs naturels régionaux, territoires de SCoT, territoires de PLUi, communes...
Parcs naturels régionaux
La charte du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, approuvée fin 2013, préconise des densités de 20 logements/ha en milieu rural, 30 logements/ha en milieu périurbain, 40 logements/ha en milieu urbain. Afin de favoriser un développement plus concentré près des services et des déplacements moins polluants, il est également proposé de majorer de 10 logements/ha supplémentaires la densité de logements en cas de proximité à une gare.
SCoT
Le SCoT du Grand Douaisis préconise une gradation de densités minimales : 17, 30, 35, 40, 50 logements par ha[1].
Le SCoT du Blaisois préconise également une gradation de densités minimales en extension : 45-50 logements/ha à Blois, ville-centre, 25-30 logements/ha pour le cœur d'Agglomération, 15-20 logements/ha pour les pôles relais, 10-15 logements/ha pour les autres communes.
Le SCoT de la Terre des 2 Caps fixe des objectifs ambitieux en territoire rural, liés à la qualité des paysages (Grand Site de France) : 17 logements/ha pour les communes rurales de l'unité bocagère, 25 lgt/ha en zone littorale et pour les communes de l'Arc urbain.
PLUi
Le PLUi de la Communauté urbaine d'Arras prescrit les densités minimales suivantes. En moyenne : 16 logements par hectare dans le rural, 20 logements par hectare dans les pôles ruraux, 30 logements par hectare dans l'urbain et 50 logements par hectare dans l'hyper-centre d'Arras.
Communes
Dès 2004, le PLU de Rennes fait le pari de la densification maitrisée[2].
Limitation de la densité
Pour certaines opérations de renouvellement urbain (grands ensembles denses avec tours et barres d'immeubles...) ou pour certains territoires pollués (Grenoble, ville encaissée), une limitation voire une réduction de la densité est recherchée.
Références
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