Denise Petitdidier

Denise Petitdidier, née le à Paris et morte le dans cette même ville, est une directrice de théâtre, une productrice de spectacle vivant et de cinéma, et une actrice française.

Denise Petitdidier
Naissance
Paris
Nationalité Française
Décès (à 75 ans)
Paris
Profession Directeur de théâtre, producteur de spectacle vivant, producteur de cinéma, actrice
Films notables La Triche
À ce soir
Séries notables Le Canon paisible

Elle a écrit un livre, La vie se gagne, racontant son combat contre le cancer.

Biographie

Adolescente, elle découvre l’envers du décor du théâtre lors d’une visite des coulisses de la Comédie Française. Elle intègre par la suite une compagnie théâtrale et est amenée à remplacer le metteur en scène qui ne pouvait pas suivre une tournée. Elle poursuit comme actrice et productrice de spectacles. Elle produit notamment des films au cinéma, notamment Ce cher Victor, en 1975, premier film de Robin Davis avec Bernard Blier, Jacques Dufilho et Alida Valli, retenu en sélection officielle du Festival de Cannes 1975. Elle soutient des projets sur des thèmes peu traités au cinéma comme La Triche de Yannick Bellon, sur la bisexualité masculine[1].

Mais dans la même période, René Sancelme et son épouse, qui dirigent le Théâtre Daunou et la Comédie-Caumartin, la sollicitent pour travailler à leurs côtés à l'administration de leurs salles et, en 1981, à leur direction. La Comédie-Caumartin est un lieu de spectacle créé tout au début du siècle, dès 1901, et qui a plusieurs fois, été amené à fermer ses portes[2].S’inscrivant dans la tradition de ce lieu, consacré en bonne parties au théâtre de boulevard et à l’humour, elle y monte en particulier Reviens dormir à l’Élysée, qui reste à l’affiche neuf saisons. Elle y fait débuter également des humoristes, tels que Didier Gustin, Anne Roumanoff, Franck Dubosc, Christophe Alévêque, etc.

Elle continue également à exercer comme productrice de spectacles ou de cinéma et se retrouve en première ligne médiatique, en juin 1993, avec la présentation du spectacle de Robert Hossein, Jésus était son nom, aux États-Unis. Deux associations juives, l'ADL (Anti-Defamation League) et l'AJC (American Jewish Committee) et quelques personnalités contestent la présentation du rôle des juifs dans la mort de Jésus, dans ce spectacle. Finalement, elle choisit, au-delà du principe de la liberté artistique, de négocier quelques modifications de costumes et la mise en place d'un prologue[3],[4].

Cette même année 1993, elle reprend également la direction du théâtre Mogador qui allait fermer[5]. Elle met en place une programmation de spectacles musicaux populaires. Elle y présente, par exemple, Cabaret, dans la mise en scène de Jérôme Savary avec Dee Dee Bridgewater et Marc Lavoine, La Belle de Cadix de Francis Lopez, A Chorus Line, la troupe de danse Alvin Ailey American Dance Theater, My Fair Lady avec Richard Chamberlain, Starmania, Hair, ou encore L'Auberge du Cheval-Blanc. Ainsi qu’une autre reprise, La Cage aux folles, dans une adaptation d'Alain Marcel, qui ne rencontre pas le succès escompté. Elle en quitte la direction en 1999[1].

En 1997, elle publie un livre, La vie se gagne, racontant son combat contre le cancer, mené tout en continuant à exercer ses activités.

Théâtre

Au théâtre Daunou

Au théâtre de la Comédie-Caumartin

Autres lieux

Filmographie

Productrice de cinéma

Actrice

Scénariste

Actrice

Publication

  • Denise Petitdidier, La vie se gagne, France, Le Cherche-Midi, , 176 p. (ISBN 978-2-86274-521-3, lire en ligne).

Distinction

Notes et références

  1. « Denise Petitdidier, directrice de théâtres et productrice », Monsieur théâtre, (lire en ligne)
  2. Christophe Barbier, Dictionnaire amoureux du théâtre, (lire en ligne)
  3. « Maintien de la première new-yorkaise de "Jésus était son nom" », Le Monde, (lire en ligne)
  4. Simone Dupuis, « New York renie Jésus », L'Express, (lire en ligne)
  5. « Une nouvelle présidente au théâtre Mogador », Le Monde, (lire en ligne)
  6. « Fiche Data BnF sur la pièce de théâtre La Souricière d'Agatha Christie », (consulté le )
  7. Judith Silberfeld, « « Gigola » récompensé au Festival de cinéma européen de Séville », Yagg, (lire en ligne, consulté le )
  8. « Décret du 31 décembre 1996 portant sur la nomination à l'ordre national de la Légion d'honneur(JORF n°1 du 1 janvier 1997 page 29) »

Liens externes

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