Debaryomyces hansenii

Debaryomyces hansenii est une levure de la famille des Saccharomycetaceae, proche de Saccharomyces cerevisiae. Elle présente un intérêt particulier en raison de ses facultés d'adaptation à de nombreux milieux[1] et de ses possibilités d’utilisation biotechnologique[2].

Debaryomyces hansenii
Cellules "bourgeonnantes" du genre Candida (espèce non précisée, voir la section "Taxonomie")
Classification
Règne Fungi
Division Ascomycota
Sous-embr. Saccharomycotina
Classe Saccharomycetes
Sous-classe Saccharomycetidae
Ordre Saccharomycetales
Famille Saccharomycetaceae
Genre Debaryomyces

Espèce

Debaryomyces hansenii
(Zopf) Lodder & Kreger-van Rij (1952)

Synonymes

  • Saccharomyces hansenii, Zopf (1889)

Taxonomie

L'espèce a été décrite sous de nombreux synonymes[3], par exemple:

  • Saccharomyces hansenii Zopf, 1889[4]
  • Debaryomyces hansenii (Zopf) Lodder & Kreger-Van Rij, 1952[5]
  • Torulaspora hansenii (Torulaspora (Zopff) v.d. Walt et Johannsen)[6]
  • Pichia hansenii(Zopf) Campbell nov.comb[7].

Les outils de biologie moléculaire ont permis de décrire un complexe d'espèces cryptiques comprenant[8]:

  • Debaryomyces hansenii (formerly, Debaryomyces hansenii var. hansenii)
  • Debaryomyces fabryi (formerly, Debaryomyces hansenii var. fabryi)
  • Debaryomyces tyrocola
  • Candida flaeri (formerly, Candida famata var. flaeri)
  • Candida famata var. famata

"Candida famata" peut désigner l'anamorphe de D. hansenii, c'est-à dire sa forme imparfaite, non "sexuée", principalement dans les études concernant sa pathogénicité éventuelle[8]. Le "complexe Candida famata" inclut par ailleurs Debaryomyces nepalensis et D. fabryi[9].

Écologie

D. hansenii est particulièrement tolérante aux variations de salinité et d’osmolarité. Elle se développe dans les milieux hyper-salés, comme le Grand Lac Salé dans l’Utah[10], et elle peut coloniser la surface de plantes désertiques dans la région de la mer Morte[11]. Elle supporte les basses températures, et elle a été retrouvée dans le sol du désert le plus froid et le plus sec de la planète, les Vallées sèches de McMurdo dans l'Antarctique[12]. Mais elle colonise également des milieux riches en éléments nutritifs comme l’intestin des poissons[13] ou des oiseaux[14], et elle est présente dans de nombreux aliments traditionnels, par exemple des fromages[15] et des olives fermentées[16]. Elle peut survivre en milieu très acide (pH 2)[17] ou alcalin (pH 10)[2]. Cette espèce comporte des souches de « levures tueuses » (« killer yeasts », voir "Levure", 4.2 Caractéristiques génétiques), capables de sécréter des substances antagonistes qui leur confèrent un avantage dans la compétition microbienne contre d’autres levures ou moisissures[18].

Besoins nutritionnels

Cette espèce a besoin d'ions sodium ou potassium pour maintenir son osmolarité et pour exprimer son activité "tueuse"[19]. Elle se multiplie plus rapidement lorsque la concentration en sel atteint 1 M de NaCl, soit environ 58 g par litre, et elle peut être cultivée en milieu très salé (jusqu’à 4 M de NaCl)[1]. La présence de glycérol dans le milieu de culture lui permet de supporter cette forte salinité[20]. Elle peut utiliser une grande variété de glucides en présence d'oxygène, mais son activité fermentaire est faible ou nulle, selon les souches[21]. Son aptitude à la fermentation alcoolique est cependant améliorée en présence de sel (1 M de NaCl ou de KCl)[22]. Elle peut produire des protéases[23] et des lipases[24], qui lui permettent de se développer dans des produits alimentaires. Pour un développement maximum, elle requiert 0,1 ppm de pyridoxine[25].

Reproduction

D. hansenii est généralement présente sous la forme de cellules haploïdes qui se reproduisent par multiplication végétative en « bourgeonnant ». Il peut arriver que la cellule « mère » s’apparie avec un de ses « bourgeons » en produisant un noyau diploïde qui se re-divise par méiose pour former le plus souvent une seule ascospore haploïde, parfois deux[26],[6]. L'occurrence de cette méiose fait considérer l'espèce comme possédant une reproduction "sexuée" de type homothallique[27].

Sécurité sanitaire

Le genre Candida comprend certaines espèces pathogènes, phylogénétiquement proches de D. hansenii, dont la forme imparfaite ("asexuée"), "C. famata", peut elle-même présenter très exceptionnellement un risque infectieux chez des patients immunodéprimés[28].

Applications biotechnologiques

Affinage du fromage et autres applications agro-alimentaires

Malgré la proximité phylogénétique de souches pathogènes, l'utilisation de D. hansenii est généralement autorisée pour des applications concernant l'industrie chimique, l'agronomie et l'alimentation[29],[30]. Cette espèce contribue au développement de l'arôme de nombreuses préparations alimentaires, en particulier des fromages affinés[31] et de la charcuterie fermentée (voir "saucisson sec")[32].

Biosynthèse de composés organiques

Le "complexe D. hansenii-C. famata" appartient à un groupe de levures capables de synthétiser en excès la riboflavine (vitamine B2, utilisée en outre comme colorant alimentaire), à condition de limiter la concentration en fer dans le milieu de culture. Certaines souches de C. famata peuvent ainsi accumuler 20 g de riboflavine par litre de milieu[33]. D. hansenii est utilisée pour produire du xylitol, un édulcorant pour préparations alimentaires, qui peut également servir de médicament contre certaines maladies[34],[35]. L'espèce pourrait produire d'autres médicaments, par exemple en lui faisant hydrolyser la caséine du lait pour obtenir des peptides efficaces contre l'hypertension[36]. De nombreuses enzymes pourraient être produites à partir de cette levure, comme une superoxyde dismutase qui a fait l'objet d'une attention particulière pour ses applications possibles en tant que médicament et antioxydant pour l'industrie agro-alimentaire[37], ou une bêta-glucosidase capable d'augmenter par hydrolyse la teneur du soja en isoflavones aglycones, principes bioactifs plus facilement absorbables dans l'intestin que leurs formes hétérosides[38].

Lutte biologique

Les souches "tueuses" pourraient être mise à profit pour lutter contre les espèces pathogènes du genre Candida[39], ainsi que contre d'autres champignons responsables de mycoses[40]. Elles peuvent aussi avoir des applications en agriculture biologique, par exemple pour lutter contre Penicillium italicum[41] et Penicillium digitatum[42], moisissures attaquant les agrumes, ou plus généralement, pour prolonger la conservation des fruits après cueillette[43], ainsi que pour protéger des produits laitiers[44] ou charcutiers[45].

Probiotique

En tant qu'hôte naturel de l'intestin de nombreuses espèces animales, cette levure a fait l'objet de recherches en vue d'applications probiotiques, en particulier pour des espèces d'intérêt aquacole telles que des poissons[46], des crevettes[47] et des ormeaux[48]. L'amélioration de la santé des animaux recevant un aliment qui contient une souche probiotique de D. hansenii semble due en particulier à une stimulation des défenses immunitaires[49],[50] et antioxydantes[51].

Autres applications envisagées

D. hansenii pourrait être employée dans des procédés de dessalement de l'eau de mer[52]. Elle pourrait également permettre de traiter des eaux usées issues de l'industrie agro-alimentaire, par exemple en détoxifiant des composés phénoliques rejetés lors de la production d'huile d'olive[53].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. (en) Monika Aggarwal et Alok K. Mondal, Debaryomyces hansenii: An Osmotolerant and Halotolerant Yeast, In: "Yeast Biotechnology: Diversity and Applications", T. Satyanarayana (ed.) et G. Kunze (ed.), Springer Science + Business Media B.V., (DOI 0.1007/978-1-4020-8292-4_4, lire en ligne), « 4 », p. 65-84
  2. (en) Uta Breuer et Hauke Harms, « Debaryomyces hansenii - an extremophilic yeast with biotech nological potential », Yeast, no 23, , p. 415-437 (ISSN 0749-503X, DOI 10.1002/yea.1374, lire en ligne)
  3. http://www.mycobank.org/Biolomics.aspx?Table=Mycobank&MycoBankNr_=296478
  4. (de) W. Zopf, « Oxaisäuregährung (an Stelle von Alcoholgährung)bei einem typischen (endosporen) Saccharomyceten(S. Hansenii n. spec) », Berichte der Deutschen Botanischen Gesellschaft, no 7, , p. 94–97 (lire en ligne)
  5. (en) The yeasts: a taxonomic study, Amsterdam: North-Holland Pub.; New York: Interscience, , 713 p., p. 280
  6. (en) J.P. Van der Walt, Maureen B. Taylor et N.V.D.W. Liebenberg, « Ploidy, ascus formation and recombination in Torulaspora (Debaryomyces) hansenii », Antonie van Leeuwenhoek, no 43, , p. 205–218 (DOI 10.1007/BF00395675, lire en ligne)
  7. (en) I. Campbell, « Numerical Analysis of Hansenula, Pichia and Related Yeast Genera », J. Gen. Microbiol., no 77, , p. 427–441 (DOI 10.1099/00221287-77-2-427, lire en ligne)
  8. (en) Noémie Jacques, Sandrine Mallet et Serge Casaregola, « Delimitation of the species of the Debaryomyces hansenii complex by intron sequence analysis », International Journal of Systematic And Evolutionary Microbiology, no 59, , p. 1242-1251 (DOI 10.1099/ijs.0.004325-0, lire en ligne)
  9. (en) Xiaobo Feng, Jingsong Wu, Bo Lin, Xianwei Yang, Wanqing Liao, Weihua Pan et Zhirong Yao, « Development of Two Molecular Approaches for Differentiation of Clinically Relevant Yeast Species Closely Related to Candida guilliermondii and Candida famata », J. Clin. Microbiol., no 52, , p. 3190-3195 (DOI 10.1128/JCM.01297-14, lire en ligne)
  10. (en) L. Butinar, S. Santos, I. Spencer-Martins, A. Oren et N. Gunde-Cimerman, « Yeast diversity in hypersaline habitats », FEMS Microbiology Letters, no 244, , p. 229-234 (DOI 10.1016/j.femsle.2005.01.043, lire en ligne)
  11. (en) Said Abu-Ghosh, Samir Droby et Carmi Korine, « Seasonal and plant-dependent variations in diversity, abundance and stress tolerance of epiphytic yeasts in desert habitats », Environmental Microbiology Reports, no 6, , p. 373-382 (DOI 10.1111/1758-2229.12161, lire en ligne)
  12. (en) Subramanya Rao, Yuki Chan, Donnabella C. Lacap, Kevin D. Hyde, Stephen B. Pointing et Roberta L. Farrell, « Low-diversity fungal assemblage in an Antarctic Dry Valleys soil », Polar Biology, no 35, , p. 567-574 (DOI 10.1007/s00300-011-1102-2, lire en ligne)
  13. (en) Patricia Raggi, Paulina Lopez, Angélica Diaz, Diana Carrasco, Alfonso Silva, Antonio Velez, Rafael Opazo, Rafael Opazo, Fabien Magne et Paola A. Navarrete, « Debaryomyces hansenii and Rhodotorula mucilaginosa comprised the yeast core gut microbiota of wild and reared carnivorous salmonids, croaker and yellowtail », Environmental Microbiology, no 16, , p. 2791-2803 (DOI 10.1111/1462-2920.12397, lire en ligne)
  14. (en) E. Chryssanthou, H. Wennberg, J. Bonnedahl et B. Olsen, « Occurrence of yeasts in faecal samples from Antarctic and South American seabirds », Mycoses, no 54, , e811–e815 (DOI 10.1111/j.1439-0507.2011.02031.x, lire en ligne)
  15. (en) A. Capece et P. Romano, « “Pecorino di Filiano” cheese as a selective habitat for the yeast species, Debaryomyces hansenii », International Journal of Food Microbiology, no 132, , p. 180–184 (DOI 10.1016/j.ijfoodmicro.2009.04.007, lire en ligne)
  16. (en) F.N. Arroyo-López, A. Querol, J. Bautista-Gallego et A. Garrido-Fernández, « Role of yeasts in table olive production », International Journal of Food Microbiology, no 128, , p. 189–196 (DOI 10.1016/j.ijfoodmicro.2008.08.018, lire en ligne)
  17. (en) Attilio Converti et José Manuel Domínguez, « Influence of temperature and pH on xylitol production from xylose by Debaryomyces hansenii », Biotechnol. Bioeng., no 75, , p. 39–45 (DOI 10.1002/bit.1162, lire en ligne)
  18. (en) Nabaraj Banjara, Kenneth W. Nickerson, Mallory J. Suhr et Heather E. Hallen-Adams, « Killer toxin from several food-derived Debaryomyces hansenii strains effective against pathogenic Candida yeasts », International Journal of Food Microbiology, vol. 222, no 2, , p. 23–29 (DOI 10.1016/j.ijfoodmicro.2016.01.016, lire en ligne)
  19. (en) N. Gunge, K. Fukuda et S. Morikawa et al., « Osmophilic linear plasmids from the salt-tolerant yeast Debaryomyces hansenii », Curr. Genet., no 23, , p. 443–449 (lire en ligne)
  20. (en) Lars André, Anders Nilsson et Lennart Adler, « The role of glycerol in osmotolerance of the yeast Debaryomyces hansenii », Journal of General Microbiology, no 134, , p. 669–677 (DOI 10.1099/00221287-134-3-669, lire en ligne)
  21. (en) Takashi nakase et motofumi Suzuki, « Taxonomic studies on Debaryomyces hansenii (Zopf) Lodder et Kuger-Van Rij and related species. II. Practical discrimination and nomenclature », Journal of General and Applied Microbiology, no 31, , p. 71–86 (lire en ligne)
  22. (en) Martha Calahorra, Norma Silvia Sánchez et Antonio Peña, « Activation of fermentation by salts in Debaryomyces hansenii », FEMS Yeast Research, vol. 9, no 8, , p. 1293-1301 (DOI 10.1111/j.1567-1364.2009.00556.x, lire en ligne)
  23. (en) A. Capece et P. Romano, « “Pecorino di Filiano” cheese as a selective habitat for the yeast species, Debaryomyces hansenii », International Journal of Food Microbiology, no 132, , p. 180–184 (DOI 10.1016/j.ijfoodmicro.2009.04.007, lire en ligne)
  24. (en) Lucía M. Mendoza, Beatriz Padilla, Carmela Belloch et Graciela Vignolo, « Diversity and enzymatic profile of yeasts isolated from traditional llama meat sausages from north-western Andean region of Argentina », Food Research International, no 62, , p. 572–579 (DOI 10.1016/j.foodres.2014.04.008, lire en ligne)
  25. (en) M. Madan et N. Gulati, « Organic growth factor requirements of some yeasts », Microbios, no 28, , p. 167–172 (lire en ligne) (résumé)
  26. (en) N.J. Kreger van Rij et M. Veenhuis, « Electron microscopy of ascus formation in the yeast Debaryomyces hansenii », J. Gen. Microbiol., no 89, , p. 256–264 (lire en ligne)
  27. (en) Emmanuelle Fabre, Héloïse Muller, Pierre Therizols, Ingrid Lafontaine, Bernard Dujon et Cécile Fairhead, « Comparative Genomics in Hemiascomycete Yeasts: Evolution of Sex, Silencing, and Subtelomeres », Mol Biol Evol, vol. 22, no 4, , p. 856-873 (DOI 10.1093/molbev/msi070, lire en ligne)
  28. (en) D. Wagner, Anna Sander, H. Bertz, J. Finke et W. V. Kern, « Breakthrough Invasive Infection Due to Debaryomyces hansenii (teleomorph Candida famata) and Scopulariopsis brevicaulis in a Stem Cell Transplant Patient Receiving Liposomal Amphotericin B and Caspofungin for Suspected Aspergillosis », Infection, vol. 33, no 5, , p. 397–400 (DOI 10.1007/s15010-005-5082-4, lire en ligne)
  29. (en) Noémie Jacques et Serge Casaregola, « Safety assessment of dairy microorganisms: The hemiascomycetous yeasts », International Journal of Food Microbiology, vol. 126, no 3, , p. 321-326 (DOI 10.1016/j.ijfoodmicro.2007.08.020, lire en ligne)
  30. (en) EFSA BIOHAZ Panel (EFSA Panel on Biological Hazards), « Statement on the update of the list of QPS-recommended biological agents intentionally added to food or feed as notified to EFSA 4: suitability of taxonomic units notified to EFSA until March 2016 », EFSA Journal, vol. 14, no 7, (DOI 10.2903/j.efsa.2016.4522, lire en ligne)
  31. (en) Jérôme Mounier, Roberto Gelsomino, Stefanie Goerges, Marc Vancanneyt, Katrien Vandemeulebroecke et Bart Hoste et al., « Surface Microflora of Four Smear-Ripened Cheeses », Appl. Environ. Microbiol., vol. 71, no 11, , p. 6489-6500 (DOI 10.1128/AEM.71.11.6489-6500.2005, lire en ligne)
  32. (en) Ma Jesús Andrade, Juan José Córdoba, Eva Ma Casado, María G. Córdoba et Mar Rodríguez, « Effect of selected strains of Debaryomyces hansenii on the volatile compound production of dry fermented sausage “salchichón” », Meat Science, vol. 85, no 2, , p. 256–264 (DOI 10.1016/j.meatsci.2010.01.009, lire en ligne)
  33. (en) Andriy A. Sibirny et Andriy Y. Voronovsky, Candida famata (Debaryomyces hansenii), In: "Yeast Biotechnology: Diversity and Applications", T. Satyanarayana (ed.) et G. Kunze (ed.), Springer Science + Business Media B.V. [en ligne], , 747 p. (DOI 10.1007/978-1-4020-8292-4_5, lire en ligne), « 5 », p. 85-111
  34. (en) Fran Gare, The Sweet Miracle of Xylitol, ReadHowYouWant.com [en ligne], , 112 p. (lire en ligne), p. 65-84
  35. (en) Suksham Pal, Vikas Choudhary, Anil Kumar, Dipanwita Biswas, Alok K. Mondal et Debendra K. Sahoo, « Studies on xylitol production by metabolic pathway engineered Debaryomyces hansenii », Bioresource Technology, vol. 147, , p. 449–455 (DOI 10.1016/j.biortech.2013.08.065, lire en ligne)
  36. (en) Aurora García-Tejedor, Laura Sanchez-Rivera, Isidra Recio, Juan B. Salom et Paloma Manzanares, « Dairy Debaryomyces hansenii strains produce the antihypertensive casein-derived peptides LHLPLP and HLPLP », LWT - Food Science and Technology, vol. 61, no 2, , p. 550-556 (DOI 10.1016/j.lwt.2014.12.019, lire en ligne)
  37. (en) Martin Ramírez Orozco, Norma Y. Hernández-Saavedra, Felipe Ascencio Valle, Bárbara Acosta González et José Luis Ochoa, « Cell yield and superoxide dismutase activity of the marine yeast Debaryomyces hansenii under different culture conditions », J. Mar. Biotechnol., vol. 6, , p. 255–259 (lire en ligne)
  38. (en) Gabriela P. Maitan-Alfenas, Lorena G. de A. Lage, Maíra N. de Almeida, Evan M. Visser, Sebastião T. de Rezende et Valéria M. Guimarães, « Hydrolysis of soybean isoflavones by Debaryomyces hansenii UFV-1 immobilised cells and free β-glucosidase », Food Chemistry, vol. 146, no 1, , p. 429–436 (DOI 10.1016/j.foodchem.2013.09.099, lire en ligne)
  39. (en) Nabaraj Banjara, Kenneth Nickerson, Mallory J. Suhr et Heather E. Hallen-Adams, « Killer toxin from several food-derived Debaryomyces hansenii strains effective against pathogenic Candida yeasts », Journal of Food Microbiology, vol. 222, , p. 23–29 (DOI 10.1016/j.ijfoodmicro.2016.01.016, lire en ligne)
  40. (en) Valerie Gordian, Yorki Serrano et Nancy Arroyo, « Characterization of Debaryomyces hansenii strains as a potential treatment against superficial mycoses », The FASEB Journal, vol. 27, no 1, (lire en ligne)
  41. (en) L.G. Hernández-Montiel, R.J. Holguín-Peña, C.P. Larralde-Corona, R. Zulueta-Rodríguez, E. Rueda-Puente et M. Moreno-Legorreta, « Effect of inoculum size of yeast Debaryomyces hansenii to control Penicillium italicum on Mexican lime (Citrus aurantiifolia) during storage », CyTA - Journal Of Food, vol. 10, no 3, , p. 235–242 (DOI 10.1080/19476337.2011.633350, lire en ligne)
  42. (en) Robert Rodriguez-Gonzalez, Ernesto Baez-Saez, Stephanie Torres, Luis A. Colon-Mercado et Nancy Arroyo-Gonzalez, « 16 strains of Debaryomyces hansenii tested against Penicillium digitatum, a post harvest fungus, affecting citrus crops in Puerto Rico », The FASEB Journal, vol. 27, no 1, (lire en ligne)
  43. (en) Goutam Mandal, Dinesh Singh et R. R. Sharma, « Effect of hot water treatment and biocontrol agent (Debaryomyces hansenii) on shelf-life of peach », Indian Journal of Horticulture, vol. 64, no 1, , p. 25-28 (ISSN 0972-8538, lire en ligne)
  44. (en) Shao-Quan Liu et Marlene Tsao, « Biocontrol of dairy moulds by antagonistic dairy yeast Debaryomyces hansenii in yoghurt and cheese at elevated temperatures », Food Control, vol. 20, no 9, , p. 852–855 (DOI 10.1016/j.foodcont.2008.10.006, lire en ligne)
  45. (en) Félix Núñez, María S.Lara, Belén Peromingo, Josué Delgado, Lourdes Sánchez-Montero et María J. Andrade, « Selection and evaluation of Debaryomyces hansenii isolates as potential bioprotective agents against toxigenic penicillia in dry-fermented sausages », Food Microbiology, vol. 46, , p. 114–120 (DOI 10.1016/j.fm.2014.07.019, lire en ligne)
  46. (en) F.J. Gatesoupe, « Live yeasts in the gut: Natural occurrence, dietary introduction, and their effects on fish health and development », Aquaculture, vol. 267, nos 1-4, , p. 20-30 (DOI 10.1016/j.aquaculture.2007.01.005, lire en ligne)
  47. (es) María Pacheco M, Ángel Campa C, Gabriel Aguirre G, Antonio Luna G, María Guzmán M et Felipe Ascencio, « Efecto de Debaryomyces hansenii en la respuesta antioxidante de juveniles de camarón blanco Litopenaeus vannamei », Revista MVZ Córdoba, vol. 17, no 1, , p. 2820-2826 (ISSN 0122-0268, lire en ligne)
  48. (en) Brett M. Macey et Vernon E. Coyne, « Colonization of the Gastrointestinal Tract of the Farmed South African Abalone Haliotis midae by the Probionts Vibrio midae SY9, Cryptococcus sp. SS1, and Debaryomyces hansenii AY1 », Marine Biotechnology, vol. 8, no 3, , p. 246-259 (DOI 10.1007/s10126-005-0113-9, lire en ligne)
  49. (en) Martha Reyes-Becerril, Felipe Ascencio-Valle, José Meseguer, Silvana Teresa Tapia-Paniagua, Miguel Angel Moriñigo et María Ángeles Esteban, « Debaryomyces hansenii L2-enriched diet enhances the immunity status, gene expression and intestine functionality in gilthead seabream (Sparus aurata L.) », Aquaculture Research, vol. 43, , p. 1107–1118 (DOI 10.1111/j.1365-2109.2011.02914.x, lire en ligne)
  50. (en) Honeylet Sabas Ochangco, Amparo Gamero, Ida M. Smith et Jeffrey E. Christensen, « In vitro investigation of Debaryomyces hansenii strains for potential probiotic properties », World Journal of Microbiology and Biotechnology, vol. 32, no 141, (ISSN 0959-3993 et 1573-0972, DOI 10.1007/s11274-016-2109-1, lire en ligne, consulté le )
  51. (en) D. Tovar-Ramírez, D. Mazurais, J.F. Gatesoupe, P. Quazuguel, C.L. Cahu et J.L. Zambonino-Infante, « Dietary probiotic live yeast modulates antioxidant enzyme activities and gene expression of sea bass (Dicentrarchus labrax) larvae », Aquaculture, vol. 300, nos 1-4, , p. 142-147 (DOI 10.1016/j.aquaculture.2009.12.015, lire en ligne)
  52. (en) Tania Surya Utami, Rita Arbianti et Beta Nadia Manaf, « Sea water desalination using Debaryomyces hansenii with microbial desalination cell technology », International Journal of Technology, vol. 7, , p. 1094-1100 (ISSN 2086-9614, DOI 10.14716/ijtech.v6i7.1368, lire en ligne)
  53. (en) Emine Akardere, Alper Karakaya, Yahya Laleli et Serpil Takac, « Variations in phenolic compounds during biodegradation of olive mill wastewater by Debaryomyces hansenii », Current Opinion in Biotechnology, vol. 22, no Supplement 1, (ISSN 0958-1669, DOI 10.1016/j.copbio.2011.05.075, lire en ligne)
  • Portail de la microbiologie
  • Portail de la mycologie
  • Portail de l’agriculture et l’agronomie
  • Portail de l’environnement
  • Alimentation et gastronomie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.