David Hockney

David Hockney, né le à Bradford au Royaume-Uni, est un peintre portraitiste et paysagiste, dessinateur, graveur, décorateur, photographe et théoricien de l'art britannique. Il vit et travaille en Normandie, à Beuvron-en-Auge[1] à une vingtaine de kilomètres à l'est de Caen[2].

C'est une figure majeure du mouvement pop art des années 1960 et de l'hyperréalisme[réf. nécessaire], et un des peintres britanniques les plus influents du XXe siècle.

Utilisant des couleurs acidulées et attirantes, David Hockney peint des portraits et des paysages où se mêlent peinture et photographie.

Biographie

David Hockney est né dans une famille modeste, quatrième enfant d'une fratrie de cinq.

Il s'intéresse à l'art très jeune et on l'inscrit à l'école d'art de Bradford à l'âge de onze ans.

Son père, qui avait fait une école d'art avant de renoncer à sa passion, avait été un objecteur de conscience pendant la Seconde Guerre mondiale. David Hockney refuse quant à lui de faire son service militaire de 1957 à 1959. Sa mère est catholique[3].

Il étudie au Royal College of Art de Londres, où il rencontre Allen Jones, Patrick Caulfield et en sort diplômé en 1962. Il commence sa carrière de peintre et fait un premier voyage en Égypte comme dessinateur de presse pour le Sunday Times.

En 1964, il découvre la Californie, les instantanés de Polaroid, la peinture acrylique, les belles villas et leurs piscines qui deviennent un motif repris dans beaucoup de ses œuvres. Il y rencontre Peter Schlesinger qui devient son amant. Il vit alors aux États-Unis jusqu'en 1968.

Le , une toile de l'artiste, « Portrait of an Artist (Pool with two figures) », a été adjugée 90,3 millions de dollars lors d’une vente aux enchères chez Christie’s à New York, ce qui devient le record d'enchères pour un artiste vivant, en détrônant Jeff Koons[4].

Paris

Potelet de la ville de Winchester peint dans le style de A Bigger Splash.

Éloigné des courants les plus avant-gardistes, David Hockney pratique un art figuratif presque expressionniste où se mêlent portraits, photographies et vidéos.

En 1963, année où il expose à la Biennale de Paris, ses œuvres deviennent plus autonomes et autobiographiques. Il peint des autoportraits, les portraits de ses parents, d'amis, des séries de scènes d'intérieur, de garçons sous la douche, de piscines, d'animaux en bois, de voyages. Il rencontre Andy Warhol à New York en 1963. Warhol lui rendra visite plus tard à Los Angeles et lui aurait suggéré de faire sa série de piscines.

Homosexuel revendiqué, il fréquente des bars gays. Il enseigne le dessin à l'université de l'Iowa, à l'université du Colorado à Boulder puis, en 1966, à l'université de Californie à Los Angeles[3].

David Hockney revient vivre à Londres en 1968 par amour pour Peter Schlesinger, au moment du Swinging London. Cecil Beaton, Rudolf Noureev ou encore John Gielgud viennent poser dans son appartement. Il s'illustre aux présentations des collections du couturier Ossie Clark (en), dont il est l'amant. Pour le magazine Vanity Fair : « À défaut d'avoir la notoriété de Dali ou de Picasso, David Hockney s'impose, au début des années 1970, comme une figure majeure de la bohème artistique internationale et d'une certaine aristocratie déviante des arts et des lettres, au même titre que William Burroughs, Andy Warhol et Francis Bacon », à une époque où « nombre de créateurs continuent de bousculer les préjugés moraux de la bourgeoisie en cette ère de contestation généralisée »[3].

Il s'installe ensuite à Paris, et y vit, En 1973, Jack Hazan réalise un documentaire-fiction qui lui est consacré intitulé A Bigger Splash qui assoit sa notoriété internationale naissante (le film est primé au Festival international du film de Locarno) et se fait écho de la peinture A Bigger Splash qui présente les piscines californiennes dans les villas luxueuses.

En 1974, le musée des Arts décoratifs de Paris lui organise une première rétrospective.

En 1977, il pose nu avec le peintre Ron Kitaj en couverture de The New Review[3].

David Hockney revient vivre et travailler à Los Angeles en 1978, lorsqu'il est atteint de surdité presque totale à l'âge de quarante ans.

Reconnaissance internationale

En 1999, à Paris, le musée du centre Georges-Pompidou présente une rétrospective de son œuvre sur les paysages, intitulée : ESPACE / PAYSAGE. On voit les questions posées et les réponses que David Hockney apporte, depuis les années soixante, à la représentation des paysages avec d'autres moyens que la perspective linéaire.

En 2003, il pose pour le peintre Lucian Freud.

Retour en Angleterre

David Hockney revient en Angleterre en 2005 et vit dans l'est du Yorkshire, la contrée de son enfance. Dans un vaste atelier, il peint des paysages en très grands formats. D'abord des aquarelles qu'il présente dans un seul cadre qui contient 36 aquarelles, pour montrer l'ambiance générale des sites. Ensuite, il expose à Venice, en Californie en 2007, ses peintures en grands formats qui sont souvent composées de plusieurs toiles. Ses peintures n'ont pas qu'un seul point de vue comme un appareil photographique, mais plusieurs, l'œil humain donne beaucoup plus d'informations qu'une lentille photographique. C'est maintenant son but de montrer un paysage lisible avec des points de vue différents, afin de permettre au « regardant » d'entrer dans le paysage pour le ressentir comme le peintre.

Il s'intéresse aussi aux œuvres numériques. En 2010 il expose à Paris, à la fondation Pierre-Bergé - Yves Saint-Laurent, ses œuvres réalisées sur iPhone et iPad, il met aussi en avant la possibilité sur les logiciels de rediffuser le processus créatif, déclarant : « La seule expérience semblable est celle où l’on voit Picasso dessiner sur du verre pour un film »[5] (en référence au film Le Mystère Picasso d'Henri-Georges Clouzot)[6],[Note 1]

Le , il a été nommé par la reine Élisabeth II, membre de l’ordre du Mérite britannique.

Une grande exposition s'est ouverte le à la Royal Academy de Londres, « A Bigger Picture » qui montre de grandes œuvres sur le thème du paysage anglais. Ce sont surtout de très grands formats mais il montre aussi des œuvres réalisées sur un iPad dont il use comme un carnet de croquis avec des possibilités plus étendues. Plus surprenante, la perception d'un paysage par 18 caméras placées à différents points de vue. Il poursuit son exploration de la reproduction des paysages, commencée il y a une cinquantaine d'années, sans se contraindre à la perspective. C'est le cas pour sa toile « Chaises longues » inspirée d'une vision de l'artiste française Ludivine Thiry. Il multiplie les points de vue sur un assemblage de plusieurs toiles et pense que la peinture est seule à pouvoir donner cette lecture d'un paysage. L'exposition a duré jusqu'au à Londres, puis elle a été installée au musée Guggenheim à Bilbao pour l'été 2012, et s’est poursuivie au musée Ludwig à Cologne en Allemagne du au .

En , son assistant Dominic Elliott meurt accidentellement dans sa maison après une fête[7].

En 2017, le Centre Pompidou en collaboration avec la Tate Britain de Londres et le Metropolitan Museum de New York présente la plus complète exposition rétrospective consacrée à l’œuvre de David Hockney.

Vie personnelle

Alors que l'homosexualité était, dans sa jeunesse, encore passible de prison au Royaume-Uni, il est soutenu par ses parents. Il a peint plusieurs œuvres faisant référence à l'homosexualité comme We Two Boys Together Clinging (1961), Cleaning Teeth, Early Evening (1962), qui figure deux hommes faisant un 69, ou encore Domestic Scene, Los Angeles (1963), représentant deux garçons se douchant ensemble[3].

Il noue une relation avec Peter Schlesinger (en), tant professionnelle qu'amoureuse. Il a également été l'amant d'Ossie Clark (en). Ses deux autres relations amoureuses importantes sont Gregory Evans et John Fitzherbert. À propos du mariage, il déclare : « J'ai toujours pensé que je ne me marierais jamais parce que j'étais gay. Le monde d'avant le mariage gay était si différent. Mon seul regret est de ne pas avoir eu d'enfants. Aurais-je été un bon père ? Sans doute pas, car j'ai toujours placé le travail avant toute chose. »[réf. nécessaire] Il a plusieurs fois pris position pour les droits LGBT[3].

Au milieu des années 2000, il vit temporairement à Bridlington (Royaume-Uni) mais il habite généralement et longtemps à partir de 1979 dans une maison hollywoodienne qui a appartenu à l'acteur Anthony Perkins[3]. Depuis 2019 il vit et travaille dans le village de Beuvron-en-Auge en Normandie (France) à 30 km de Caen.

Il est devenu sourd en 1978 à l'âge de quarante ans[3].

Peinture et photographie

En 1970, Hockney crée pour la première fois ce qu’il appelle les Joiners c’est-à-dire des photographies assemblées « en jointure ». Il prend en photo une scène sous différents angles puis place les photographies les unes à côté des autres afin de recréer une image.

Cette citation de David Hockney dans son livre David Hockney, Cameraworks, nous aide à comprendre ses motivations, concernant la réalisation de ses Joiners : «Après un certain temps, je me suis acheté un meilleur appareil photo et j’ai essayé d’utiliser un objectif grand angle parce que je voulais prendre des salles entières ou tout un personnage debout. Mais j’ai détesté les photographies que j’ai obtenues. Elles paraissaient extrêmement irréelles. Elles décrivaient quelque chose que l’on ne voit en fait jamais. Ces lignes se courbaient comme elles ne le font jamais lorsque l’on regarde le monde. En fait c’était cette falsification : notre œil ne voit jamais autant en un seul coup d’œil. Ce n’est pas vraisemblable. (…) J’ai remarqué que ces Joiners avaient plus de présence que les photographies ordinaires. Avec cinq photographies, par exemple, on est obligé de regarder cinq fois. »

Aussi, comme l’explique Hockney, notre œil ne capture pas d’un coup l’image entière. On est obligé de regarder plusieurs fois la chose pour ensuite former une image dans notre esprit. Les Joiners recréent ce processus de perception : l’image complète repose sur le collage de plusieurs petites images que notre œil saisit puis assemble. Cette image mentale repose alors sur notre capacité à nous remémorer ce qu’on a vu auparavant. Hockney s’est donc beaucoup intéressé au fonctionnement de la mémoire et a remarqué que c’est elle qui joue un véritable rôle dans la perception du monde.

Par ailleurs, la perception cubiste du monde l’a beaucoup intéressé car le cubisme s’attache à représenter un objet sous différents points de vue. Ces photocollages réalisés à l’aide d’un polaroid s’inspirent du mouvement cubiste puisqu’ils rassemblent plusieurs points de vue au sein d’une même image comme on peut le voir dans son œuvre Don + Christopher, Los Angeles, 6th March 1982. Ceci fait écho à sa volonté de créer une image telle que le spectateur la voit et non telle que la photographie la représente comme le prouve la citation de Alain Sayag dans le catalogue d’exposition David Hockney, photographe : « Les dernières œuvres au Polaroïd ont été l’occasion de pousser son expérience photographique au-delà de sa pratique quotidienne pour en faire l’objet même de sa recherche, nous faisant faire le saut d’une vision monoculaire du monde à un regard subjectif »

Ensuite, en , Hockney achète un appareil photo classique car il veut renoncer aux collages qui forment un quadrillage à cause des cadres blancs des photographies polaroïd. Dès lors, il s’attache à créer des images qui ne sont pas limitées par un cadre comme il le dit pour l’article « Entretien avec David Hockney » de Partick Mauriès publié dans le journal Libération : « Ce que m’a fait découvrir la photographie, c’est que nous ne sommes limités que par le ciel et par nos pieds, jamais sur les côtés. »

Le photocollage de sa mère appelé My Mother, Bolton Abbey, Yorkshire, Nov. 1982 illustre bien cette citation car le cadre a totalement disparu et son image est limitée par les propres pieds de l’artiste en bas et par le ciel. Les côtés ne forment pas une ligne verticale ce qui montre bien que la vue sur les côtés est illimitée.

Ainsi, même si Hockney se méfie de la photographie, il s’en sert pour créer des œuvres inédites et il est important de signaler qu’il l’utilise également comme modèle pour élaborer ses peintures.

Il peint par exemple A closer Grand Canyon à partir de centaines de prises de vue décalées les unes par rapport aux autres. Il pose sur la toile une très mince couche de peinture apposée en aplats qui donne une impression proche de la photographie.

En 1986, il commence une œuvre de grande envergure qui ne verra le jour qu'en 1998. C'est le « Bigger Grand Canyon ». Il commence par un assemblage de 60 photographies le collage no 2, dont la taille est de 113 × 322 cm de long. Ensuite il reprend ces vues sur trois bandes de papier pour les dessiner avec des fusains et des crayons. Le dessin fait les raccords nécessaires de toutes ces photos. Il commence alors quelques détails de ce Grand Canyon, de 6 panneaux, à la taille du tableau définitif. La peinture finale se fera en 1998 avec 60 toiles assemblées (5 × 12 en longueur chacune) et mesure 7,40 de long[8].

La thèse Hockney-Falco

En 2001, il publie un essai : Savoirs secrets, les techniques perdues des Maîtres anciens, aux éditions du Seuil[9]. Il démontre par les textes et par les images, l'utilisation d'appareils d'optique, par de nombreux peintres depuis le XVe siècle.

En 2006, il complète cet ouvrage par une nouvelle édition. Cette démonstration très détaillée et scolaire a fait réagir et débattre de nombreux peintres et historiens d'art puisqu'elle applique la connaissance historique. C’est en affichant sur le mur de son atelier des photocopies en couleurs des peintures d’avant la Renaissance jusqu’à nos jours, qu’il a vu des différences notables, à partir de certaines époques. En même temps, les dessins de tissus plissés deviennent parfaits, les reflets des armures sont comme des photographies, les personnages qui tiennent une coupe à la main pour boire sont presque tous gauchers. L’utilisation de miroirs est probable. Jan van Eyck sur sa toile « Les époux Arnolfini » montre un miroir convexe représentant ce que voient les personnages qui nous font face, qu'on ne pourrait pas voir autrement. Plus tard certains peintres, comme Canaletto, ne se cachaient pas d’utiliser la « camera oscura », d’autres ont utilisé des jeux de miroirs ou des miroirs concaves qui projetaient l’image sur la toile à peindre. Ses démonstrations sont fascinantes, notamment celle qu’il réalisa à Florence avec ses assistants pour reproduire la fameuse tablette de Brunelleschi[10] dont on ne connaît que les descriptions posthumes. À l’heure ou le soleil éclaire la Baptistère devant le Duomo, il a installé un miroir concave à l’ombre du porche qui reproduisait fidèlement l’image du baptistère sur un carton blanc placé devant lui. Comme Brunelleschi lui-même l’avait très probablement fait, en utilisant un miroir pour illustrer l’invention de la perspective.

Œuvres

The Arrival of Spring in Woldgate lors de l'exposition « A Bigger Picture » à la Royal Academy en 2012 (la peinture est celle qui est tout en haut à gauche).

Expositions

  • 2001
    • Close and Far, Galerie Lelong, Paris, France
  • 2004
    • Midsummer : East Yorkshire, Salt Mills, West Yorkshire, Royaume-Uni
  • 2005
    • Hand Eye Heart, La Louver, Venice, Californie
    • Royal Academy Summer Exhibition, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni
  • 2006
    • David Hockney : Portraits, Museum of Fine Arts, Boston, Massachusetts
    • A Year in Yorkshire, Annely Juda Fine Art, Londres, Royaume-Uni
  • 2007
    • The East Yorkshire Landscape, La Louver, Venice, Californie
    • Royal Academy Summer Exhibition, Royal Academy of Arts, Londres
  • 2008
    • Hockney on Turner Watercolours, Tate Britain, Londres, Royaume-Uni
    • David Hockney : Looking at Woldgate Woods, Art Club of Chicago, Illinois
  • 2009
    • David Hockney : Drawing in a Printing Machine, Annely Juda Fine Art, Londres, Royaume-Uni
    • David Hockney, Just Nature, Kunsthalle Würth, Schwabish Hall, Allemagne
    • David Hockney, Recent Paintings, Pace Wildenstein, New York, New York
  • 2011
    • David Hockney, Fleurs Fraîches, Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, Paris
    • Me Draw on iPad, Louisiana Museum of Modern Art, Humiebaek, Danemark
  • 2012
    • David Hockney's Fresh Flowers : Drawings on the iPhone and the iPad, Royal Ontario Museum, Toronto, Canada
    • Bigger Trees Near Warter ou Peinture sur le motif pour le nouvel âge post photographique, Cartwright Art Gallery, Bradford, Royaume-Uni
    • David Hockney, Northern Landscapes, Nordnosk Kunstmuseum, Tromso, Norvège
    • David Hockney, A Bigger Picture, Guggenhein Museum, Bilbao, Espagne
    • Drawing in a Printing Machine, Galerie Lelong, Paris, France
  • 2014
    • The Jugglers, Los Angeles County Museum, Californie
    • David Hockney, A Bigger Exhibition, de Young Museum, San Francisco, Californie
    • David Hockney, Yorkshire Landscape, Los Angeles County Museum of Art, Californie
    • Hockney, Printmaker, Dulwich Pictures Gallery, Londres, Royaume-Uni
    • David Hockney, The Arrival of Spring, Annely Juda Dine Art, Londres, Royaume-Uni
  • 2015
    • David Hockney, The Arrival of Spring , Pace Gallery, New York, New York[16]
    • David Hockney, The Arrival of Spring in Woldgate, Galerie Lelong, Paris, France[17]
    • David Hockney, Grand Canyon, MUCEM, Marseille, France
  • 2016
    • David Hockney RA: 82 Portraits and 1 Still-life, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni[18]
  • 2017
    • David Hockney : Current, NGV, Melbourne, Australie[19]
    • David Hockney, A retrospective, Tate Britain, Londres, Royaume-Uni
    • David Hockney, The Yosemite Suite, Galerie Lelong, Paris, France
    • David Hockney, A retrospective, Centre Georges Pompidou, Paris, France
  • 2019
    • David Hockney, New Photographic Drawings, Galerie Lelong, Paris, France [20]
    • David Hockney, Exposition in Seoul, SeMA (Seoul Museum of Arts), Séoul, Corée du Sud [21]
  • 2020
    • Drawing from Life, National Portrait Gallery, Londres, Royaume-Uni
    • David Hockney Ma Normandie, Galerie Lelong & Co., Paris, France


Prix et récompenses

Distinctions et honneurs

Publications

  • David Hockney et Lawrence Weschler, Cameraworks, New York, Knopf, 1984, 288 p.
  • David Hockney, Picasso, Galerie Lelong, (ISBN 978-2-86882-026-6)
  • David Hockney, Une éducation artistique, Galerie Lelong, (ISBN 978-2-86882-028-0)
  • David Hockney, Savoirs secrets : les techniques perdues des maîtres anciens, Éditions du Seuil, , 328 p. (ISBN 978-2-02-088519-5) (titre original : Secret Knowledges : Rediscovering the Los Techniques of the Ols Masters, 2001)
  • (en) David Hockney, True to life, conversations with Lawrence Wechsler, University of California Press, , 272 p. (ISBN 978-0-520-25879-2, lire en ligne)
  • David Hockney, David Hockney, A Bigger Book, Taschen, 2016.
  • David Hockney & Martin Gayford, Une Histoires des images. De la grotte à l'écran d'ordinateur, Solar Éditions, 2017.

Ouvrage préfacé par David Hockney :

Notes et références

  1. https://www.francebleu.fr/infos/insolite/confine-dans-le-calvados-david-hockney-peint-le-printemps-et-il-est-heureux-1587035255.
  2. « David Hockney ditches LA for the delights of Normandy », sur Mail Online, (consulté le ).
  3. Éric Dahan, « La fureur de peindre », Vanity Fair n°47, juillet 2017, pages 60-65 et 105.
  4. « Une toile de Hockney vendue 90,3 millions de dollars, record pour un artiste vivant », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « David Hockney expose ses "fleurs fraîches" numériques à Paris », sur France 24, (consulté le ).
  6. Sylvie Veran, « Pablo le magnifique », TéléObs, 5 mars 2015
  7. , sur fr.blouinartinfo.com
  8. Espace/Paysage catalogue de l'exposition à Beaubourg en 1999, éditions du Centre Georges Pompidou, Paris.
  9. Édition originale en anglais : SECRET KNOWLEDGE, Thames and Hudson, Londres, 2001.
  10. Philippe Comar - La perspective en jeu – p. 32 – 33 - coll. Découvertes - Éditions Gallimard.
  11. L'Art du 20e siècle. Museum Ludwig Cologne, Cologne, Taschen, 1996, p. 280-281.
  12. https://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2019/contemporary-art-eve-l20020/lot.16.html
  13. Valérie Oddos, « "The Splash", une peinture iconique de David Hockney, en vente chez Sotheby's », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
  14. Le Parisien, « Vente record pour une toile de David Hockney, adjugée à 79,5 millions d’euros », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  15. David Hockney ESPACE / PAYSAGE, musée Beaubourg à Paris
  16. (en) , sur pacegallery.com
  17. Exposition The Arrival of Spring in Woldgate sur galerie-lelong.com.
  18. « David Hockney RA: 82 Portraits and 1 Still-life », sur https://www.royalacademy.org.uk,
  19. (en) , sur ngv.vic.gov.au.
  20. « David Hockney, New Photographic Drawings au salon de Galerie Lelong & Co. », sur Galerie-Lelong.com, .
  21. « David Hockney, Expotion in Séoul au Seoul Museum of Arts », sur sema.seoul.go.kr, .
  22. « David Hockney - Walker Art Gallery, Liverpool museums », Liverpoolmuseums.org.uk (consulté le ).
  23. (en) Fiche sur le site de la Royal Academy of Arts.
  1. Ce processus existe en fait au moins depuis le début du dessin animé, (à vérifier : Émile Reynaud, années 1890), Winsor McCay l'utilise en 1911((en) « Little Nemo (1911) aka Winsor McCay, the Famous Cartoonist of the N.Y. Herald and His Moving Comics », sur Youtube), et est également très populaire dans le numérique depuis 2001, avec OekakiBBS, sur internet avec l'oekaki ((ja)『ネットランナー』 2001年12月号 ソフトバンク・パブリッシング 2001年12月1日 「ポスト2ちゃんねるを探せ!」内 p.50), et dans les années 80 avec le logiciel Piktor de Thomson utilisant un crayon optique sur les micro-ordinateurs TO7 et MO5 ou bien les nombreux vidéographies présent sur des sites de diffusion vidéo (YouTube, Dailymotion,…) à titre éducatif[réf. nécessaire]. On peut également citer la série d'émission de l'ORTF « Tac au tac » dans les années 60 à 70 qui invitait différent grands dessinateurs de bande dessinée à créer des œuvres en commun selon différentes contraintes« "Tac au tac" Giraud Moebius, Gotlib, Mandryka et Alexis, 1972 », sur Archive INA Ina Culture sur Youtube, .

Annexes

Bibliographie

  • (en) Craig Hartley, David Hockney Printmaking and Technique, Print Quarterly, vol. V, no 3, 1988
  • (ca) « David Hockney », Gran Enciclopèdia Catalana (http://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0032782.xml lire en ligne
  • (en + fr) Alfred Pacquement, The Yosemite Suite, Paris, Galerie Lelong, , 53 p. (ISBN 978-2-86882-130-0)
  • Jean Frémon, David Hockney à l'atelier, Paris, L'échoppe, , 58 p. (ISBN 978-2-84068-286-8)
  • (en + fr) Philippe Dagen, The Arrival of Spring in Woldgate, Paris, Galerie Lelong, , 103 p. (ISBN 978-2-86882-118-8)
  • (en + fr) Jean Frémon, Close and far, Galerie Lelong, (ISBN 978-2-86882-053-2)
  • (en) Craig Hartley, David Hockney Printmaking and Technique, Print Quarterly, vol. V, no 3, 1988
  • (ca) « David Hockney », Gran Enciclopèdia Catalana (lire en ligne)
  • Didier Ottinger dir., David Hockney : [exposition, Londres, Tate Britain, 9 février-29 mai 2017, Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Galerie 1, 21 juin-23 octobre 2017, New York, the Metropolitan museum art, 20 novembre 2017-25 février 2018], Paris, Editions du Centre Pompidou, , 320 p. (ISBN 978-2-84426-779-5)
  • David Hockney et Lawrence Weschler, Cameraworks, New York, Knopf, 1984, 288 p.
  • Patrick Mauriès,  Entretien avec David Hockney, Libération,
  • Alain Sayag (dir.), David Hockney, photographe, cat. expo., Paris, Éditions du Centre Pompidou/Éditions Herscher, 1982.
  • David Hockney & Martin Gayford, Une histoire des images pour les enfants, adaptation française Céline Delavaux, illustré par Rose Blake, Paris, Le Seuil, 2018, 128p.
  • Didier Ottinger, Pictures of Daily Life, Galerie Lelong & Co., 2018, 48 p.
  • Jean Frémon, David Hockney en Pays d'Auge, L'Echoppe, 2020

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Articles connexes

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