David Adeang

David Adeang (né le 24 novembre 1969[1]), est un avocat et homme politique nauruan, fils de l'ancien président de la République Kennan Adeang. Il a été plusieurs fois ministre. Il fut président du Parlement du 20 mars au 26 avril 2008.

David Adeang

David Adeang en 2012.
Fonctions
Ministre nauruan des Finances, du Développement durable et de la Justice
Ministre assistant le Président de la République

(6 ans, 2 mois et 14 jours)
Président Baron Waqa
Prédécesseur Roland Kun (Finances)
Dominic Tabuna (Justice)
Kieren Keke (Ministre assistant le Président)
Successeur Martin Hunt (Finances, Développement durable & Assistant le Président)
Maverick Eoe (Justice)

(6 mois et 27 jours)
Président Sprent Dabwido
Successeur Roland Kun (Finances & Développement durable)
Dominic Tabuna (Justice)
Ministre des Affaires étrangères, du Commerce, des Finances et de la Planification économique

(3 ans, 1 mois et 26 jours)
Président Ludwig Scotty
Successeur Kieren Keke (Affaires étrangères et Finances)
Marcus Stephen (Intérieur)
Ministre des Finances et de la Planification économique

(2 mois et 10 jours)
Président Ludwig Scotty
Biographie
Nom de naissance David Waiau Adeang
Date de naissance
Nationalité Nauruan
Profession Avocat

Il est ministre assistant le président, ministre des Finances et du Développement durable, ministre de la Justice, et ministre chargé de la Eigigu Holdings Corporation et de la Nauru Air Corporation du 13 juin 2013 au 27 août 2019. Il a été ministre des Finances et du Développement durable, de la Justice, et de la Nauru Rehabilitation Corporation de novembre 2011 au 11 juin 2012. Il avait été précédemment ministre à la Présidence, ministre des Affaires étrangères et du Commerce et ministre des Finances et de la Planification économique d'octobre 2004[2] au 19 décembre 2007. Il fut ministre des Finances et de la Planification économique du 29 mai 2003 au 8 août 2003 et ministre de la Justice du 22 juin 2004 à octobre 2004.

Perçu comme exerçant le véritable pouvoir dans le gouvernement Waqa, David Adeang est accusé de multiples atteintes à l'État de droit durant ses six années dans ce gouvernement, et est également soupçonné de corruption par la justice australienne[3]. Il brigue sans succès la présidence de la République en août 2019[4].

Carrière politique

2003-2007 : ministre des Finances, de la Justice et des Affaires étrangères

David Adeang est un des fondateurs du parti politique Naoero Amo, dont la visée première affichée est de promouvoir la transparence, d'assainir les finances du pays et de lutter contre la corruption[5]. Aux élections parlementaires de mai 2003, le Naoero Amo remporte trois des dix-huit sièges du Parlement nauruan. Le 29 mai[6], ce parti forme alors une coalition avec les partisans de Ludwig Scotty et ce dernier devient président de la République de Nauru, David Adeang devenant quant à lui Ministre des Finances et de la Planification économique. Le huit août de la même année[6], Ludwig Scotty et son gouvernement sont démis de leurs fonctions et Kinza Clodumar remplace David Adeang.

Le 22 juin 2004[6], les nouvelles élections parlementaires sont de nouveau remportées par le Naoero Amo allié avec Kinza Clodumar. Ce dernier conserve son portefeuille ministériel et David Adeang gagne ceux de la Justice et des Affaires étrangères. L'attribution du ministère des Affaires étrangères à un ministre fut un évènement car ce portefeuille ministériel était réservé au Président de la République depuis l'indépendance le 31 janvier 1968. L'État d'urgence ayant été décrété le 1er octobre 2004[7], le Parlement est dissout et de nouvelles élections parlementaires sont organisées pour le 23 octobre. David Adeang est réélu dans la circonscription électorale d'Ubenide et récupère les ministères de la Justice et des Affaires étrangères. Un mois plus tard, il abandonne la fonction de ministre de la Justice et gagne celle de ministre des Finances et de la Planification économique.

Il est réélu député en 2007. Cette même année, il est accusé de « mauvaise conduite » en rapport avec des hommes d'affaires étrangers; ceci provoque une crise politique lorsque ses collègues de parti et de gouvernement, dont le président Ludwig Scotty, refusent d'étudier le bien-fondé ou non de ces accusations, et soutiennent Adeang sans réserve[8]. Cette affaire mène finalement à la chute du gouvernement Scotty. Un nouveau gouvernement est formé, avec Marcus Stephen à sa tête, et Adeang perd ses fonctions de ministre[9]. Il cède sa place de ministre des Affaires étrangères à Kieren Keke[10]. La police commence alors à s'intéresser aux accusations portées contre Adeang[11], mais il n'est jamais inculpé[12].

2008 : président du Parlement, attaques contre l'opposition

En mars 2008, Adeang s'allie à l'ancien président Rene Harris pour tenter une motion de censure à l'encontre de Stephen, trois mois seulement après que celui-ci est entré en fonction. Le Speaker (président) du Parlement, Riddell Akua, fait barrage à cette tentative en démissionnant[11]. Adeang prend le poste de Speaker le 20 mars. Les médias supposent alors qu'une motion de censure contre Stephen, appuyée par Adeang, est imminente[13].

Le 22 mars, Adeang convoque une session du Parlement, sans, apparemment, prévenir les membres de la majorité, qui ne sont donc pas présents. Les députés de l'Opposition votent alors une loi qui interdit la double nationalité pour les députés. Si elle était appliquée, cette loi obligerait les ministres Kieren Keke et Frederick Pitcher à démissionner, et permettrait à l'Opposition d'avoir une majorité de sièges au Parlement. Le gouvernement réagit en niant la légitimité du vote; il affirme que la loi est anticonstitutionnelle, puisque le quorum n'a pas été atteint au Parlement[14]. Le Président Marcus Stephen accuse Adeang et les autres députés de l'Opposition d'avoir voté la loi « après le coucher du soleil, le samedi de Pâques », « à la lueur des bougies »[15].

Le 28 mars, Adeang ordonne à Keke et Pitcher de quitter le Parlement. Les deux ministres refusent d'obtempérer, et Adeang suspend la session parlementaire[16]. L'affaire est portée devant la Cour suprême. Le 7 avril, le gouvernement affirme que la Cour a donné tort à Adeang, en déclarant la loi sur la double nationalité des députés anticonstitutionnelle, pour cause d'insuffisance de quorum. La Cour suprême aurait également rejeté l'affirmation d'Adeang, selon laquelle les tribunaux ne peuvent se prononcer sur les actions du Parlement; la Cour suprême a le devoir de rappeler le Parlement à l'ordre lorsque le Parlement viole la Constitution[17]. Adeang avait annoncé qu'il ne se considérerait pas juridiquement contraint par le jugement de la Cour, et qu'il le considérerait comme «une simple opinion»[18].

Le 9 avril, Adeang annonce qu'il a suspendu l'ensemble des neuf députés de la majorité présidentielle. Il affirme que ceux-ci ont agi de manière honteuse, et qu'ils l'ont insulté pendant qu'il prononçait un discours en réponse au jugement de la Cour suprême[19]. Le 18 avril, Stephen répond en dissolvant le parlement et en annonçant de nouvelles élections législatives[20],[21]. Les élections sont remportées par les partisans de Stephen, et Adeang est remplacé par Riddell Akua au poste de Speaker[22].

2013-2019 : homme fort du gouvernement Waqa, et atteintes à la démocratie

Le 15 novembre 2011, le gouvernement du Président Frederick Pitcher est destitué lorsque le député Sprent Dabwido rejoint les rangs de l'opposition, provoquant un changement de majorité et accédant à la présidence de la République[23],[24]. Dabwido nomme alors Adeang ministre des Finances et du Développement durable, de la Justice, et ministre chargé de la Nauru Rehabilitation Corporation[12],[25]. Le 11 juin 2012, toutefois, Dabwido limoge son propre gouvernement, l'accusant de ne pas soutenir ses projets de réforme constitutionnelle qui visent une plus grande stabilité politique. Il nomme un nouveau gouvernement composé de députés de l'Opposition[26].

Le 13 juin 2013, le nouveau Président Baron Waqa nomme Adeang aux postes suivants : ministre assistant le président, ministre des Finances et du Développement durable, ministre de la Justice, et ministre chargé de la Eigigu Holdings Corporation et de la Nauru Air Corporation[27]. En juillet, alors que Waqa est en dehors du pays, Adeang, assurant la tête du gouvernement, prend la décision controversée d'interdire la diffusion par les médias des paroles d'un député de l'opposition, Mathew Batsiua, qui critique le limogeage par le gouvernement du chef de la police. Cette censure est alors commentée par les médias étrangers, et condamnée par l'opposition[28].

Quelques jours plus tard, Adeang interdit à nouveau la diffusion d'une interview télévisée - cette fois, une interview du député d'opposition Kieren Keke critiquant un accord entre Nauru et l'Australie concernant l'établissement à Nauru de réfugiés arrivés en Australie par bateau. Adeang fait diffuser un entretien dans lequel il explique le point de vue du gouvernement, mais ne permet pas à l'opposition de faire de même. Il explique : « Kieren n'a pas nécessairement la même interprétation que nous de cet accord, et je pense que la nôtre est la bonne »[29].

En janvier 2014, la majorité parlementaire introduit une législation rétroactive permettant au gouvernement de déporter immédiatement et sans appel tout étranger présent dans le pays ; cette loi est alors appliquée à l'Australien Rod Henshaw, conseiller du gouvernement précédent, accusé d'être trop proche de l'opposition. David Adeang, en tant que ministre de la Justice, a dès lors « le pouvoir absolu de déporter n'importe qui sans indiquer de raison et sans recours aux tribunaux »[30].

Le 13 mai 2014, sur proposition d'Adeang, le Parlement vote la suspension de trois députés d'opposition (Kieren Keke, Roland Kun et Mathew Batsiua), au motif qu'ils ont critiqué le gouvernement auprès des médias étrangers, et auraient ainsi nui à la réputation internationale du pays. Kieren Keke répond en accusant la majorité parlementaire de vouloir faire taire toute critique, et de dérive vers une dictature[31].

En juin 2015, la Australian Broadcasting Corporation (ABC) révèle que Baron Waqa, David Adeang et plusieurs autres députés les soutenant auraient reçu entre eux plusieurs centaines de milliers de dollars australiens en pots-de-vin de la part de la compagnie australienne de commerce de phosphate Getax en 2009 et en 2010. Ces sommes étaient destinées à les aider dans leur conquête du pouvoir, afin qu'ils mettent en œuvre des politiques favorables à Getax. Dans un e-mail consulté par la ABC, Adeang promet d'œuvrer pour que Getax obtienne le plein contrôle sur les réserves de phosphate de Nauru, qui était alors considérées comme un bien public[32]. Le 8 juin, la ABC diffuse un reportage avançant des preuves de corruption à l'encontre de Waqa et d'Adeang ; la police fédérale australienne ouvre une enquête à l'encontre de la compagnie Getax[33].

Le 16 juin 2015, plus de trois cents personnes manifestent à Nauru pour demander la levée de la suspension des cinq députés d'opposition, interdits d'entrée au Parlement depuis plus d'un an pour avoir critiqué le gouvernement. Le gouvernement décrit la manifestation comme une émeute, affirmant que les manifestants ont brisé des vitres du Parlement et blessé dix policiers en leur jetant des pierres. Le député d'opposition Mathew Batsiua est arrêté et placé en détention pour être entré dans l'enceinte du Parlement[34]. Le député d'opposition Roland Kun, installé en Nouvelle-Zélande avec sa famille depuis sa suspension du Parlement, est présent à Nauru au moment de la manifestation mais n'y participe pas. Le lendemain néanmoins, alors qu'il s'apprête à s'envoler vers la Nouvelle-Zélande pour rejoindre sa famille, le gouvernement Waqa révoque son passeport, lui interdisant de quitter Nauru. Les autorités lui reprochent un entretien qu'il a accordé aux médias australiens une semaine plus tôt[35]. Le 19 juin, les députés d'opposition Squire Jeremiah et Sprent Dabwido sont arrêtés à leur tour pour avoir participé à la manifestation[36].

Fin juin, le gouvernement néo-zélandais, l'Union européenne et l'Union inter-parlementaire s'inquiètent publiquement de ces développements. Ils appellent le gouvernement nauruan à respecter la liberté d'expression, le droit des citoyens de s'informer, le droit de l'opposition parlementaire de fonctionner, ainsi que les normes internationales de droits de l'homme[37]. Le 2 juillet la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande adopte à l'unanimité une motion introduite par le député vert Kennedy Graham exprimant leur « inquiétude » au sujet des actions du gouvernement nauruan : « soupçon d'interférence envers le pouvoir judiciaire, la suspension des députés d'opposition, l'annulation des passeports de députés d'opposition, et l'abrogation de droits civils et politiques »[38]. En septembre, le gouvernement de Nouvelle-Zélande suspend son aide financière au secteur judiciaire de Nauru, en raison du non-respect des règles d'un État de droit par le gouvernement Waqa / Adeang[39].

Le 2 avril 2018, le gouvernement Waqa / Adeang abroge le traité qui faisait de la Haute Cour d'Australie l'instance d'appel du système judiciaire nauruan. La décision est rétroactive au 13 mars, et prive les personnalités politiques d'opposition arrêtées pour manifestation en 2015 - les « Dix-Neuf de Nauru » - de possibilité d'appel[40]. Début juin, le gouvernement fait adopter une loi qui punit de deux ans de prison et d'une lourde amende toute personne critiquant une décision de justice, ou publiant cette décision, ou critiquant tout participant à une affaire judiciaire (dont le gouvernement lorsqu'il est partie civile, par exemple), ou effectuant tout acte ou parole pouvant « scandaliser » l'autorité du système judiciaire. Sont exemptés de ces punitions les membres du gouvernement, qui demeurent donc libres de critiquer les tribunaux, et les députés (en vertu de leur immunité parlementaire). L'opposition dénonce une nouvelle loi destinée à la réduire au silence[41].

Le 13 septembre 2018, le juge Geoffrey Muecke, de la Cour suprême, met un terme au procès des dix-neuf personnes arrêtées en 2015 lors de la manifestation pour la démocratie, dont Mathew Batsiua, Sprent Dabwido et Squire Jeremiah. Le juge explique que le gouvernement a rendu impossible la tenue d'un procès équitable, le ministre de la Justice David Adeang ayant tenté d'empêcher les accusés d'avoir accès à un avocat, et ayant déclaré ouvertement que le gouvernement ferait le nécessaire pour qu'ils soient emprisonnés. Le juge note également que le gouvernement a fait pression sur les entreprises du pays pour que le accusés ne puissent pas trouver d'emploi. Geoffrey Muecke accuse David Adeang de s'être livré à « un affront honteux à l'État de droit »[42]. David Adeang estime publiquement qu'il faudra « s'occuper » de ce juge dont les « valeurs » ne sont pas celles du gouvernement, « nous qui disons que ces personnes sont coupables »[43].

En amont des élections législatives d'août 2019, les commentateurs notent que David Adeang semble chercher à évincer le président Waqa et briguer lui-même la présidence. Il soutient en effet le secrétaire du ministère des Finances, Martin Hunt, qui se présente contre Baron Waqa dans la circonscription de Boe. Martin Hunt remporte le siège, perdu par Baron Waqa qui ne peut donc prétendre à un nouveau mandat de président[44],[45]. Lui-même largement réélu député de sa circonscription d'Ubenide, David Adeang brigue la présidence de la République. Réunis le 27 août, les députés lui préfèrent toutefois Lionel Aingimea, simple député de la majorité sortante, par douze voix contre six[4].

Références

  1. (en) Fiche biographique, gouvernement de Nauru
  2. (fr) Ministère français des Affaires étrangères - Composition du gouvernement de Nauru.
  3. (en) "Nauru: a nation in democratic freefall propped up by Australia", The Guardian, 2 septembre 2018
  4. (en) "Aingimea chosen as Waqa's successor in Nauru", Radio New Zealand, 27 août 2019
  5. (en) Élections nauruanes de 2003, Union inter-parlementaire.
  6. (en) World Statesmen.
  7. (fr) Ministère français des Affaires étrangères - Politique intérieure de Nauru.
  8. (en) "Rebel faction fails to oust Nauru govt", Sydney Morning Herald, 14 novembre 2007.
  9. (en) "MPs oust Nauru's president", Sydney Morning Herald, 19 décembre 2007.
  10. (en) "Six new ministers named in Nauru cabinet line up", Marianas Variety, 21 décembre 2007.
  11. (en) "Nauru lawmakers fail in bid to unseat president", Radio New Zealand International, 18 mars 2008.
  12. (en) "Adeang resumes as Nauru finance minister", Radio New Zealand International, 16 novembre 2011
  13. (en) "Adeang becomes speaker as Nauru government awaits new challenge", Radio New Zealand International, 20 mars 2008.
  14. (en) "Nauru government rejects citizenship ruling", Radio New Zealand International, 26 mars 2008.
  15. (en) "Nauru President frustrated over parliament developments", Radio New Zealand International, 25 mars 2008.
  16. (en) "Nauru Speaker fails to stop two ministers from entering Parliament", Radio New Zealand International, 29 mars 2008.
  17. (en) "Nauru Government claims strong backing in ruling by Chief Justice", Radio New Zealand International, 7 avril 2008.
  18. (en) "Nauru MP says Speaker continues to make mockery of Parliament", Radio New Zealand International, 4 avril 2008.
  19. (en) "Nauru speaker suspends all government members", Radio New Zealand International, 11 avril 2008.
  20. (en) "Nauru president calls snap polls", Phil Mercer, BBC, 18 avril 2008.
  21. (en) "Nauru declares state of emergency and fresh elections", ABC Radio Australia, 18 avril 2008.
  22. (en) 'Nauru president broadens support following snap election', Radio New Zealand International, April 29, 2008
  23. (en) "Another president ousted in Nauru", Sydney Morning Herald, 15 novembre 2011
  24. (en) "Third President for Nauru in six days", Radio New Zealand International, 15 novembre 2011
  25. (en) "New Nauru leader strong on government reforms", ABC Radio Australia, 17 novembre 2011
  26. (en) "Nauru President teams up with Opposition and names new Cabinet", Radio New Zealand International, 11 juin 2012
  27. (en) "President Waqa names his cabinet", gouvernement de Nauru, 13 juin 2013
  28. (en) "Nauru opposition MP censored by government after riot interview", Pacific Media Watch, 29 juillet 2013
  29. (en) "Nauru TV censored over asylum seeker deal", The Age, 6 août 2013
  30. (en) "Pacific Correspondent says Nauru situation not unique", Radio Australia, 30 janvier 2014
  31. (en) "Nauru Parliament erupts into chaos after opposition MPs suspended for speaking to ABC, foreign media", Australian Broadcasting Corporation, 14 mai 2014
  32. (en) "Nauru's president Baron Waqa and justice minister allegedly bribed by Australian phosphate dealer Getax", Australian Broadcasting Corporation, 8 juin 2015
  33. (en) "Nauru President and Justice Minister face bribery allegations involving Australian company" (vidéo), Australian Broadcasting Corporation, 8 juin 2015
  34. (en) "Nauru opposition MP arrested after mass protest", Radio New Zealand, 16 juin 2015
  35. (en) "Nauru opposition MP Roland Kun prevented from leaving country after ABC 7.30 interview", Australian Broadcasting Corporation, 17 juin 2015
  36. (en) "Constituents 'living in fear': Nauru MP", SBS, 19 juin 2015
  37. (en) "EU says Nauru must meet obligations", Radio New Zealand, 29 juin 2015
  38. (en) "New Zealand parliament passes motion expressing concern over Nauru politics", Australian Broadcasting Corporation, 2 juillet 2015
  39. (en) "New Zealand suspends aid to Nauru's justice sector citing diminishing rule of law", Australian Broadcasting Corporation, 3 septembre 2915
  40. (en) "Justice in Nauru curtailed as government abolishes appeal system", Radio New Zealand, 2 avril 2018
  41. (en) "Fears Nauru's sweeping new contempt laws target opposition", The Guardian, 4 juin 2018
  42. (en) "Nauru 19: judge throws out case and rules protesters cannot receive a fair trial", The Guardian, 13 septembre 2018
  43. (en) "Nauru: a nation in democratic freefall propped up by Australia", The Guardian, 2 septembre 2018
  44. (en) "Nauru president Baron Waqa under threat at the ballot box?", Radio Australie, 23 août 2019
  45. (en) "Election Results", Commission électorale

Articles connexes

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