Danse de la pluie

La danse de la pluie est une danse de cérémonie effectuée dans le but d'appeler la pluie et d'assurer la protection des récoltes.

Une danse de la pluie exécutée dans le Harar-est de l'Éthiopie.

Des versions de la danse de la pluie existent dans beaucoup de cultures, de l'Ancienne Égypte à certaines tribus amérindiennes. On la trouve encore de nos jours dans les Balkans dans un rituel appelé paparuda ou perperuna.

Tradition amérindienne

Chez les Cherokee

La tribu des indiens Cherokee réalisait des danses de la pluie à la fois pour faire pleuvoir et pour purifier la terre des esprits mauvais[1]. Dans la légende de la tribu, la pluie ainsi invoquée contient les esprits des anciens chefs, qui combattent les esprits mauvais dans un plan intermédiaire entre notre réalité et le monde des esprits.

Des plumes et des turquoises sont portées durant la cérémonie, symbolisant respectivement le vent et la pluie[2].

Chez les Hopi

Chez les Indiens Hopi, la danse de la pluie consiste à demander la pluie auprès des Dieux, en cas de grande sécheresse. Les chamans de la tribu recueillent des crotales, qu'ils déposent dans un récipient, puis après avoir formulé des incantations, ils effectuent une procession où ils imitent les ondulations des reptiles. Enfin ils prennent les serpents entre leurs dents, et ceux-ci ne pouvant mordre, s'agitent et participent contre leur gré à la danse. La fin de la cérémonie consiste à jeter les crotales en l'air, puis ceux-ci sont censés regagner leur terrier en indiquant aux dieux que les hommes ont besoin de la pluie.

Ce rituel, pratiqué encore à l'heure actuelle dans les réserves Hopis, offre un spectacle apprécié des touristes.

Voir aussi

Notes et références

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