Daniel Goulet

Daniel Goulet est un homme politique français, membre du groupe UMP, né le à Bretoncelles (Orne) et mort le à Abou Dabi (Émirats arabes unis) d'une hémorragie cérébrale.

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Daniel Goulet
Fonctions
Sénateur français

(14 ans, 4 mois et 24 jours)
Élection 27 septembre 1992
Réélection 23 septembre 2001
Circonscription Orne
Groupe politique UMP (2002-2007)
Successeur Nathalie Goulet
Député

(19 ans, 5 mois et 29 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
21 juin 1981
16 mars 1986
12 juin 1988
Circonscription 1re de l'Orne
Législature Ve, VIe, VIIe, VIIIe et IXe
Groupe politique UDR (1973-1978)
RPR (1978-1992)
Prédécesseur Louis Terrenoire
Successeur Yves Deniaud
Biographie
Nom de naissance Daniel Goulet
Date de naissance
Lieu de naissance Bretoncelles (Orne, France)
Date de décès
Lieu de décès Abou Dabi (Émirats arabes unis)
Nature du décès AVC
Nationalité Française
Parti politique RPRUMP
Conjoint Nathalie Goulet (2004-2007)
Profession Directeur d'école libre

Biographie

Engagé dans la guerre d'Indochine, pour laquelle il reçoit la croix de guerre, il devient professeur, puis directeur d'école privée.

Maire du Mêle-sur-Sarthe pendant 24 ans à partir de 1971, il est élu député de l'Orne en 1973. Populaire auprès des nombreux maires ruraux de son département, il quitte l'hémicycle pour siéger au sénat, élu le , puis réélu le , malgré les efforts d'Alain Lambert, autre sénateur ornais et maire d'Alençon, pour le faire battre par le président du conseil général Gérard Burel, et sa mise à l'écart de la politique départementale[1].

Parlementaire du monde rural, il s'engage en faveur de la décentralisation et la régionalisation, travaille au maintien des activités économiques dans les pays à faible densité démographique, pionnier de la « coopération décentralisée ». Artisan du désenclavement de son département, il appuie la construction de l'axe autoroutier Calais-Bayonne[2].

En 2003, premier vice-président sortant du conseil régional bas-normand, il renonce à figurer sur la liste de René Garrec aux régionales de 2004, sur fond de désaccord sur la réunification des régions normandes, et d'opposition avec Alain Lambert[3].

Actif dans la diplomatie parlementaire, président et membre de nombreux groupes d'amitié liés au Moyen-Orient, il était très proche de Yasser Arafat[4].

Le , il succombe à une hémorragie cérébrale survenue le lors d'un voyage à Abou Dabi (Émirats arabes unis), laissant son fauteuil à sa seconde épouse, Nathalie Goulet, de trente ans sa cadette, ancienne avocate devenue son attachée parlementaire avant d'être sa suppléante[5].

À la suite de ce décès qu'elles jugent trouble, les deux filles d'une première union du sénateur déposent fin au tribunal de Paris, une plainte contre « X » pour « assassinat », visant leur belle-mère, médiatisée par la presse locale, L'Orne Hebdo, et relayée par les médias nationaux, Le Point, et internationaux The Daily Telegraph. Pourtant, en , la presse révèle que l'autopsie réalisée par les légistes de l'hôpital de Garches après exhumation du corps confirme l'AVC[6], et l'enquête judiciaire est close par un non-lieu en .

Mandats et fonctions

Notes et références

  1. Pierre-Yves Lautrou, « Une campagne pas si tranquille », L'Express, 23 février 2004
  2. « Éloge funèbre de Daniel Goulet » par Christian Poncelet et Roger Karoutchi, Compte rendu analytique officiel du 24 juillet 2007, Sénat.
  3. Éric Bullet, « Daniel Goulet quitte la liste UMP », Ouest France, 20 décembre 2003
  4. Zone Interdite du 5 juin 2011 (M6).
  5. Jean-Michel Décugis, Christophe Labbé, Jérôme Pierrat et Olivia Recasens, « Affaire Goulet - Mort d'un sénateur », Le Point no 1807 du 3 mai 2007
  6. « […et laisse du temps au procureur] », Marianne, 8 décembre 2007

Liens externes

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