Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines

Le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) est un service du ministère de la Culture français créé le et voué à l'archéologie subaquatique et sous-marine[1].

Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM)
Situation
Création 4 janvier 1996
Type Service à compétence nationale
Siège 147, plage de l'Estaque, Marseille
Langue Français
Organisation
Organisations affiliées Ministère de la Culture

Site web http://www.culturecommunication.gouv.fr/Disciplines-et-secteurs/Archeologie/Archeologie-sous-les-eaux

Historique

Créée en 1966 par le ministre de la Culture André Malraux, la Direction des recherches archéologiques sous-marines (DRASM) se change en Département des recherches archéologiques sous-marines en 1991. Par l'arrêté du 4 janvier 1996[2], il devient le Département des Recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM), en fusionnant avec le CNRAS (Centre national de la recherche archéologique subaquatique) créé en 1980 à Annecy pour gérer et protéger le patrimoine culturel enfouis dans les eaux intérieures.

Implanté à Marseille, le DRASSM relève du service du patrimoine, au sein de la direction générale des patrimoines et de l'architecture du ministère de la Culture[3].

Ce département obtient la compétence nationale par l'arrêté du [4].

En 2009, le DRASSM quitte ses locaux du fort Saint-Jean de Marseille et s'installe à l'Estaque.

En 2012, l’André Malraux remplace l'Archéonaute, navire emblématique du service devenu trop vieux.

En 2019, la construction d'un second navire hauturier, l'Alfred Merlin, est lancée au chantier iXBlue de La Ciotat pour permettre au service de mieux répondre à ses missions. Le navire doit être lancé au printemps 2021. Il sera baptisé le 2 juillet 2021 à Marseille[5]. N'ayant pu obtenir d'accord avec la Marine Nationale ou les Affaires maritimes pour l'armement de ses navires, le DRASSM se retrouve contraint de faire appel au privé[6].

Missions

Le DRASSM délivre les autorisations de prospection et de sondage et il contrôle les opérations de fouilles préventives et programmées dans le domaine public maritime (DPM).

Il assure l’inventaire (recensement et expertise) du patrimoine archéologique subaquatique et sous-marin et alimente la carte archéologique nationale. Le DRASSM intervient sur 11 millions de km² en zones économiques exclusives (ZEE) et assure la mise en œuvre de la loi sur les biens culturels maritimes (BCM)[7].

Depuis sa création, 1 500 sites archéologiques, datant de la Préhistoire à nos jours, ont été fouillés dans les eaux intérieures et extérieures du monde entier.

Il gère le mobilier culturel qui lui est remis ou qu’il découvre et assure sa conservation et sa mise en dépôt dans les musées. À cette fin, une cellule de conservation préventive a vu le jour en 2010.

Le Département assure un volet de formation auprès des plongeurs bénévoles (certificat d’aptitude à l’hyperbarie, accueil sur les chantiers de fouilles) ainsi qu’auprès des futurs archéologues professionnels (collaboration avec le master MoMarch). Il diffuse également ses recherches par la publication, chaque année, de son bilan scientifique et sa participation à des manifestations: expositions, colloques, conférences, journée du DRASSM, journées nationales de l’archéologie, journées européennes du patrimoine.

Notes et références

  1. L'archéologie subaquatique se pratique dans les eaux douces des lacs et rivières, l'archéologie sous-marine dans les eaux salées de la mer.
  2. Arrêté du 4 janvier 1996 portant création et organisation du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, sur Legifrance.fr
  3. Bernard Beaulieu et Michèle Dardy-Cretin, Histoire administrative du Ministère de la culture, 1959-2002 : les services de l'administration centrale, la Documentation française, , p. 80
  4. Arrêté du 16 décembre 1998 érigeant le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines en service à compétence nationale, sur Legifrance.fr
  5. Avec l’« Alfred-Merlin », l’archéologie sous-marine tricolore se dote d’un navire high-tech par Vahé Ter Minassian, Le Monde (29/06/2021)
  6. Vincent Groizeleau, « Le DRASSM va recourir au privé pour l’armement de ses navires hauturiers », sur www.meretmarine.com, (consulté le )
  7. Loi n° 89-874 du 1 décembre 1989 relative aux biens culturels maritimes et modifiant la loi du 27 septembre 1941 portant réglementation des fouilles archéologiques, sur Legifrance.fr

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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