Déserts et terres arbustives xériques

Les déserts et terres arbustives xériques constituent l'un des 14 grands biomes terrestres selon la classification établie par le WWF. C'est un milieu où règnent des conditions arides et caractérisé par :

Déserts et terres arbustives xériques[1]
Caractéristiques
Superficie[2] : 27 900 000 km2 (19.1 %)
Latitudes : 35° Sud à 50° Nord
Climat : Semi-aride et désertique
Végétation : Végétation basse et xérophyte

Localisation

Répartition géographique

Végétation

Les formations végétales en milieu désertique sont peu denses mais leur richesse biologique alpha et bêta est importante, elles se concentrent généralement dans les rares lieux favorables (présence d'aquifère, cours d'eau temporaires, oasis..)

Les plantes des déserts sont principalement caractérisées par un mode d'adaptation particulier à ces conditions rudes (une forte aridité, des vents forts car aucun coupe-vent arbustif, peu de précipitations..), on peut remarquer les caractéristiques suivantes:

  • Des capacités à créer des réserves d'eau: c'est le cas des plantes succulentes ou plantes grasses (cactus et buissons notamment).
  • Des feuilles en épines ou même pas de feuilles du tout chez certains végétaux dans les regs principalement.
  • Des feuilles dures pour se protéger du vent.
  • Des feuilles réduites pour économiser de l'eau, on a observé la disparition des feuilles chez certains spécimens suivi d'une migration de la chlorophylle sur les tiges.
  • La présence de nombreuses graminées dans les ergs.
  • Survie sur la base d'un cycle végétatif court : développement rapide à la suite d'averses puis survie grâce à des réserves d'eau, des racines longues permettant de capter l'eau en profondeur (plus de 10 m observés) ou alors sous une autre forme: rhizomes, graines..

Pédologie et biomasse

Les sols des déserts, par leur faible présence en végétaux, ont une biomasse faible (entre 30 et 200 g/m2), les sous-sols quant à eux sont un peu plus productifs, 100 à 400 g/m2 pour les zones désertiques, 250 à 1 000 g/m2 dans les zones semi-désertiques.

La matière organique est faible et peu disséminée, en effet les résidus végétaux tendent à stagner et à être consommés sur place par la faune et la microflore locale. Cela limite l'extension de la végétation. De ce fait celle-ci ne se concentre que dans des îlots, seuls endroits où la biomasse permet de suffire aux besoins de ces plantes.

Faune

Comme la végétation, les densités sont faibles et l'endémisme y est important mais la diversité biologique y est nettement moins importante :

Notes et références

  1. Nigel Dudley, Sue Stolton, Alexander Belokurov, Linda Krueger, N. Lopoukhine, Kathy MacKinnon, Trevor Sandwith et Nikhil Sekhran, Solutions naturelles : les aires protégées aident les gens à faire face aux changements climatiques, Gland, WWF International, , 135 p. (ISBN 978-2-88085-308-2, lire en ligne).
  2. Approximation arrondie au 100 000 et pour une surface terrestre totale de 146 300 000 km2, d'après les données du WildFinder : World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes, sources

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