Déclaration de Toulon

La Déclaration sur la personnalité juridique de l'animal, dite Déclaration de Toulon[Par qui ?], est un texte qui demande la création d'une personnalité juridique pour les animaux.

Historique

Elle clôture le 29 mars 2019 un colloque universitaire sur la personnalité juridique de l’animal. Elle a été reprise dans les médias régionaux (Var Matin[1] France bleu Provence[2]) nationaux (France 3, France 5[3]) et internationaux (Argentine[réf. nécessaire], Brésil[4]).

Réponse juridique à la Déclaration de Cambridge

La Déclaration de Toulon est une réponse juridique à la Déclaration de Cambridge du 7 juillet 2012 dans laquelle des scientifiques de nombreux horizons, dont Stephen Hawking, ont proclamé que les animaux non-humains possèdent également les substrats neurologiques de la conscience. Louis Balmond, Caroline Regad et Cédric Riot sont les proclamateurs[style à revoir] de la Déclaration de Toulon.

S'il est aujourd'hui reconnu que les animaux possèdent une forme de conscience[réf. nécessaire], comment le droit doit-il les appréhender ? La Déclaration de Toulon apporte une réponse juridique à cette question. Elle s'appuie sur l’avancée des connaissances scientifiques pour affirmer qu'une personnalité juridique devrait être attribuée aux animaux[source secondaire nécessaire]

Des droits pour les animaux, personnes physiques non-humaines

Actuellement, en droit français, la personnalité juridique est attribuée aux personnes physiques humaines et aux personnes morales (associations, entreprises…). Les animaux sont considérés comme des choses. La déclaration demande la création d'une nouvelle catégorie de personnes, celle des « personnes physiques non-humaines » qui obtiendront des droits différents de ceux des personnes physiques humaines.

Les retombées

La Déclaration de Toulon a pour but d’initier des changements dans les systèmes juridiques des différents États. Elle est aujourd'hui mobilisée par les acteurs qui souhaitent faire évoluer le droit des animaux. Des députés[5], des sénateurs[6], des avocats, des associations[7], des chercheurs[8] notamment en Inde, en Amérique centrale et latine.

Notes et références

  1. « Droit des animaux: la réponse forte des universitaires juristes de Toulon aux scientifiques de Cambridge », sur Var-Matin, (consulté le )
  2. « Statut de l'animal : deux chercheurs toulonnais déclarent qu'il s'agit d'une personne », sur France Bleu, (consulté le )
  3. Le Mag de la Santé, France 5, chronique de Farah Kesri, mai 2019
  4. (pt-BR) « Declaração de Toulon reconhece os animais como sujeitos de direito », sur ANDA, (consulté le )
  5. « Versiones Taquigráficas », sur www.diputados.gov.ar, (consulté le )
  6. http://www.senado.gob.mx/64/intervenciones/1275/18224, 9 avril 2019
  7. (pt-BR) Redação, « Declaração de Toulon reconhece os animais como sujeitos de direito - ANDA - Agência de Notícias de Direitos Animais », sur Anda [Agência de Notícias de Direitos Animais], (consulté le )
  8. « Revue semestrielle de droit animalier, voir page 241 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur unilim.fr

Voir aussi

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