Cratère d'affaissement

Un cratère d'affaissement est un trou ou une dépression laissé à la surface d'une zone qui subit une explosion souterraine (habituellement nucléaire). De nombreux cratères de ce type sont présents sur le site d'essais du Nevada, qui n'est plus utilisé pour les essais nucléaires.

Pour les articles homonymes, voir Cratère.
Ne doit pas être confondu avec Cratère d'explosion.
Cratère d'affaisement après l'essai nucléaire roi Huron (Huron King), dont la puissance était inférieure à 20 kilotonnes (1980)

Formation

Les cratères d'affaissement constituent la voûte de la cavité provoquée par l'effondrement due à l'explosion. Cela provoque une dépression à la surface. Il est possible qu’un nouvel effondrement de la chambre d'explosion se produise. Lorsque cet effondrement atteint la surface, la chambre est exposée à l’air atmosphérique, et le cratère devient une cheminée. Des résidus radioactifs peuvent alors atteindre la surface. Au site d'essais du Nevada, les essais ont été faits à des profondeurs de 100 à 500 mètres.

Lorsque le matériau au-dessus de l'explosion est du rocher solide, un amas peut être formé par la roche brisée car elle est plus volumineuse. Ce type de monticule a été appelé « retarc » en anglais, « crater » épelé à l'envers[1].

Quand un forage pétrolier rencontre une poche de gaz sous haute pression qui ne peut être contenue soit par le poids de la boue de forage ou par un obturateur, l'éruption violente résultante peut créer un grand cratère qui peut engloutir un appareil de forage. Ce phénomène est appelé «cratèrisation» dans l'argot des pétroliers.

Galerie

Notes et références

  1. (en) Carey Sublette, « The Effects of Underground Explosions », Nuclear Weapon Archive (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du nucléaire
  • Portail de l’histoire militaire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.