Corses

Les Corses (en corse Corsu ; en italien Corsi) sont un peuple d'Europe du Sud originaire de Corse, la quatrième plus grande île de la mer Méditerranée, et parlant une langue romane très étroitement liée au toscan, le corse.

Pour les articles homonymes, voir Corses (ethnie nuragique) et Corses italiens.

Corses


Pascal PaoliNapoléon Bonaparte
Tino RossiSampiero Corso
Laetitia CastaAlizée
Populations significatives par région
Corse 290 000
Porto Rico 300 000 ~ 400 000
France 1 000 000 ~ 1 200 000
Sardaigne 200 000 ~ 300 000
Population totale 1 500 000 ~ 2 000 000
Autres
Langues corse, bonifacien, français de Corse, français standard
Religions Catholicisme
Ethnies liées

Leurs ancêtres furent les anciens corses, apparentés aux Bàlari et aux Ilienses, ascendants directs des sardes, ainsi que des Ligures, un peuple italo-celtique originaire du nord-ouest de l'Italie.

Depuis le Conflit corse de 1976, le peuple corse est divisé entre loyalistes pro-français et indépendantistes.

Ethnonymie

En corse : Corsu. En italien : Corso.

Anthropologie et ethnologie

La base ethnique des Corses était constituée des tribus corses de la civilisation nuragique dont l'origine est inconnue. Dans les temps anciens, ils ont été influencés par les Phéniciens, les Étrusques et les Grecs. Au début de notre ère, la Corse a subi la romanisation. Au Moyen Âge, la population locale de Corse se mêlait aux Grecs byzantins, aux Ostrogoths, Francs et Lombards. Au IXe siècle, la Corse a été conquise par les Arabes, et aux XIe et XVIIIe siècles les Pisans et les Génois ont dominé l'île.

Louis Dussieux considère les Corses comme étant un peuple descendant des Ligures, il indique également qu'ils sont mêlés d'éléments pélasgiques (premiers habitants de la Grèce) et qu'ils ont été italianisés[3]. D'après Giovanni Ugas, il est probable que les Corses de l'antiquité appartiennent à la famille des peuples Ligures[4]. Selon Claude Ptolémée, la Corse était habitée par douze nations qui, pour la plupart autochtones, n'ont subi l'influence romaine que dans de faibles proportions[5].

Strabon dit que quand les capitaines romains faisaient quelques courses en Corse et qu'ils emmenaient un grand nombre d'esclaves à Rome, on regardait avec admiration le fait que les Corses étaient tous sauvages et tenaient plus de la bête que de l'homme : car ou ils se pourchassaient à mort en toutes les façons qui leur étaient possibles, ou bien ils ennuyaient si fort leurs maitres avec leur impatience et leur peu d'esprit, que lesdits maitres se fâchaient d'y avoir mis leur argent, encore qu'ils ne leur eussent coûté que fort peu[6].

Au cours des siècles suivants, la Corse fut gouvernée et colonisée par les Pisans (de 1050 à 1295) et les Génois (de 1295 à 1755, lorsque l'île se libéra de La Superba ): cela se reflète dans le fait qu'une grande partie des patronymes d'origine corses ont une consonance italo-romane (Andreani, Andreoni, Agostini, Albertini, Bartoli, Benedetti, Buresi, Casanova, Cesari, Colonna, Coppolani, Filippi, Luciani, Padovani, Paoletti, Paoli, Pietri, Rossi, Santoni, Simeoni etc.). En effet, ils sont pour la plupart issus d’une « traduction » ou « italianisation » datant de l’époque de l’administration pisane ou génoise (qui utilisaient déjà le toscan comme langue officielle)[7]. À l'inverse, d'autres patronymes sont directement issus de la colonisation (notamment Benigni, patronyme qui trouve son origine en Toscane ou Fieschi, qui trouve son origine dans la région génoise). Cela explique aussi le fait que les variétés corses modernes, en particulier celles du Nord, sont considérées linguistiquement comme faisant partie du dialecte Toscan. Parce que l'île a été historiquement et culturellement liée au continent italien jusque-là[8],[9], les populations italiennes du nord et du centre de l'Italie ont pu contribué en partie à l'ascendance corse moderne.

Au début du XVIIe siècle, d'après Pierre Davity, les Corses ne sont guère civilisés pour la plupart et il n'y a pas en eux cette politesse que l'on voit chez les Italiens. Ils sont « extrêmement cruels » et retiennent encore ce que César a dit d'eux pour ce regard, néanmoins il y a chez eux de bien bons soldats et des hommes forts courageux. Au reste, ils sont tellement vindicatifs que les Italiens ont un proverbe commun qui dit qu'il ne faut se fier en un Corse ni vif ni mort, car aussitôt que quelqu'un a été tué, soudain tous ses parents s'assemblent pour faire mourir le meurtrier s'il leur est possible[6].

D'après l'auteur anonyme de Malthe, Corse, Minorque et Gibraltar, paru en 1797, « les Corses sont plutôt petits que grands, de physionomie patibulaire, cruels, avares, voleurs, dissimulés, vindicatifs, assassins, fainéants, jaloux jusqu'à l'extravagance ; mais ils sont sobres, spirituels, agiles et infatigables à la guerre, dorment à terre un fusil entre leurs bras, un pistolet, un poignard, une cartouche bien garnie à leur ceinture, un petit sac de cuir sur le dos rempli de petits pains d'orge, de châtaignes et de fromage, avec un peu de vin aigre dans une gourde : voilà leur équipement de guerre ». L'auteur ajoute que « les Corses sont dévots, superstitieux, fort bons catholiques à l'extérieur, n'ayant dans le fond aucune religion, que leurs passions et leurs intérêts, scrupuleux observateurs de tous les jours d'abstinence, ne mangeant dans ces temps-là ni œufs, ni beurre, ni lait, ni fromage : mais ne craignant pas dans ces jours-là d'assassiner leurs femmes et leurs amis. Ils croient qu'il y a moins de mal à tuer un homme qu'à manger gras les jours défendus »[10].

En 1891, Roland Bonaparte écrit dans Une excursion en Corse que les Corses ont particulièrement horreur de l'injustice et comme les Génois qui dominèrent l'île pendant 500 ans avaient érigé les dénis de justice en principe de gouvernement, il s'ensuivit que le Corse en était réduit à se rendre justice lui-même : de là la vendetta[11].

Leur incorporation à la France

Trois mois après le traité de Versailles, le , Louis XV proclame officiellement la réunion de la Corse à la France[12]. Cependant, la conquête française de l'ile n'est réellement effective qu'à partir du , date à laquelle la France remporte la bataille de Ponte-Novo. À la suite de celle-ci, les Français tâchèrent de réconcilier les Corses à la domination française, en leur montrant de la bienveillance et de l'équité[note 1]. Mais malgré cela, des meurtres, des brigandages et des révoltes partielles, souvent renaissantes, ne cessèrent de protester contre la conquête française[13].

D'après Henri Martin, l'acquisition de la Corse ne se légitima qu'en 1789, lorsque les Corses devinrent citoyens libres d'une nation libre et ratifièrent solennellement leur réunion à la France, ratification confirmée d'une façon plus explicite encore en 1796, lorsque les Corses, après avoir été séparés du territoire français par les événements de la guerre révolutionnaire et par l'influence de leur héros Paoli, rejetèrent le joug anglais et revinrent spontanément à la France, sous l'influence d'un autre héros corse, devenu le vainqueur de l'Autriche, en attendant qu'il fût le dominateur de l'Europe[13]. Néanmoins, un nationalisme corse fera plus tard son apparition.

XXe et XXIe siècles

Dans les années 2010, certains habitants de l'île ressentent le fait qu'il y a deux catégories de Corses : une vivant sur l'île depuis plusieurs générations et l'autre issue de l'immigration[14]. Une partie majeure de corses ethniques habite sur la métropole française tandis qu'il existe également une diaspora corse en Italie et en Amérique du Sud.

Génétique

En 2006, une étude sur la structure génétique de la population corse révèle une forte proximité génétique entre Corses et Sardes[15]. En 2019, l'analyse du génome de la population corse révèle également une affinité génétique étroite avec les populations du nord et du centre de l'Italie, tout en partageant avec les Sardes une proportion notable d'ascendance, des processus démographiques et d'isolement similaires[16].

La population en Corse

Au , l'INSEE recense une population légale de 305 674 habitants.

En 2009, la Corse compte 28 961 immigrés (nés étrangers à l'étranger), dont 13 319 nés au Maghreb, sur une population de 305 674 soit 9,5 %. 31,2 % des nouveau-nés en 2011 en Corse, soit 962 sur 3 084, ont au moins un parent né à l'étranger (quelle que soit sa nationalité), soit la plus forte proportion après la région Île-de-France (46,3 %) et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (32,6 %).

La diaspora corse

Une importante et documentée migration corse vers l'île voisine, la Sardaigne a eu lieu lors du Moyen Âge. Ce phénomène est accentué en continu du XIVe au XVIIIe siècle, avec l'émigration de nombreux familles corses en Gallura, à Sassari et en Anglona[17]. Il y avait aussi une grande communauté corse à Rome (Garde corse)[18].

Au XIXe et jusqu'au début du XXe siècle, l'émigration corse était très importante. Les destinations principales des migrants étaient principalement les colonies françaises et l'Amérique latine (Porto Rico[19], Venezuela).

À partir de l'Entre-deux-guerres (années 1920-1930), la France continentale est devenue la destination majeure de l'émigration, surtout Marseille qui devient alors la « première ville corse du Monde » (environ 200 000 Corses).

Les causes de cette émigration sont variées, allant de la pauvreté due à des restrictions des exportations, de la seconde révolution industrielle et des crises agricoles qui en suivent. Les dommages de la Première Guerre mondiale ont accentué ces départs.

La diaspora corse compte selon les estimations entre 1 000 000 et 2 000 000 de personnes issues de l'émigration des corses dans le monde , dont environ 1 000 000 en France continentale, 300 000 en Sardaigne[citation nécessaire], avec environ 200 000 corsophones en Gallura. Le reste de la diaspora corse en Italie se regroupe en Toscane et dans le Mezzogiorno. Il existe aussi une population corse de quelques centaines de milliers de personnes en Amérique latine, notamment à Porto Rico et au Venezuela.

Culture

Costume traditionnel

Costumes corses du XIXe siècle.

Vers 1802, l'habillement du corse consiste en un casaquin noirâtre, une brayette et des beillards de même ; le tout en poil de chèvre ou en laine de mouton, d'une étoffe filée et tissue par la famille mais sans avoir été cardée car ce n'est pas la coutume ; un petit bonnet noir et pointu, en velours de Gênes avec des agréments, un manteau à capuchon très épais, tissu de même, ou plutôt cordé dans la famille et souvent sans couture ; enfin une chaussure de peau écrue de cochon ou de sanglier faite par lui-même ou bien une paire de souliers de pacotille génoise, qu'il ressemelle au besoin. Par ailleurs, plusieurs de ceux qui habitent proche des villes, substituent une veste, une culotte et des guêtres, de même étoffe, au casaquin, à la brayette et aux beillards[20]. Aux environs de Bastia, vers 1802, la plupart ont un chapeau mais sans déroger au bonnet de velours noir, qu'ils réservent pour le dimanche et auquel le plebéien porte beaucoup de vénération, parce que les deux premières castes s'en décoraient anciennement par un privilège exclusif[20].

Le costume du paysan corse est simple et original vers 1835 : un bonnet pointu, ayant la forme d'un casque phrygien, en peau ou en laine, dont les côtés peuvent retomber sur les oreilles ; une veste d'étoffe brune, des culottes courtes, que soutient une ceinture où par-devant pend une large giberne et enfin des bottines de cuir écru composent son habillement à cette époque. Il porte par ailleurs à sa ceinture un long couteau et est ordinairement armé d'un fusil à baïonnette[21]. Le costume des femmes de la même époque est plus varié : les Grecques de Cargèse ont un habillement qui rappelle celui des femmes maïnotes. Les paysannes des autres cantons, avec leur voile, ou mantille de drap à l'espagnole, portent dans les jours de fête des corsets, des jupons et des tabliers à couleurs vives et variées, comme ceux des paysannes italiennes[21].

Langue corse

La langue corse est une langue romane appartenant au groupe italo-roman. Étroitement apparentée au toscan, elle est très proche des dialectes d'Italie centrale. On distingue deux groupes dialectaux principaux, le cismuntincu (appellation traditionnelle en italien : cismontano) voisin du toscan (qui a donné naissance à l'italien moderne), et le pumuntincu (appellation traditionnelle en italien : oltramontano) qui présente de nombreuses caractéristiques communes avec le sicilien et les parlers continentaux de l'Italie méridionale. Des parlers très proches du pumuntincu (en particulier de sa variété sartenaise) sont également présents dans le Nord de la Sardaigne (gallurese et sassarese).

L'ensemble des dialectes corses présente une unité réelle, en ce sens que des règles au niveau de l'écriture permettent, par exemple, de passer de l'un à l'autre (langue-toit). Cette coexistence de l'unité et de la diversité a donné naissance au concept sociolinguistique de langue polynomique. Il y aurait environ 165 000 locuteurs.

Gastronomie

La Corse peut se targuer de bénéficier de nombreuses spécialités culinaires telles que la charcuterie (figatellu, lonzu , coppa) le fromage (brocciu) la farine (farine de chataigne) de l'huile, des clémentines et enfin du vin.

Musique

La Corse demeure très marquée par la crise politique et économique des années 1970 et 1980 qui a vu l'éclosion de nombreux artistes de langue corse aux sensibilités autonomistes ou indépendantistes (Canta u Populu Corsu, Chjami Aghjalesi, i Muvrini, L'Arcusgi, Diana di l'Alba) dans le cadre du Riacquistu (mouvement de réappropriation et de remise au goût du jour de la culture corse), constituant le principal substrat du paysage musical corse actuel.

Les chants sacrés et liturgiques ainsi que les paghjelle conservent une place importante dans la musique corse, généralement sous formes de polyphonies. Subsistent également diverses danses médiévales (gigue, moresca, scuttiscia) accompagnées par des instruments de musiques locaux.

La Corse a également vu naître Tino Rossi, l'artiste français ayant vendu le plus de disques à l'étranger.

Drapeau

Le drapeau de la Corse a été adopté par Pascal Paoli en 1755 et est basé sur un drapeau traditionnel utilisé précédemment. Il représente une tête de Maure en noir portant des cheveux crépus et un bandana blanc sur son front, le tout sur un fond blanc.

Il a été utilisé par la République corse (1755–1769) et a pratiquement été interdit après 1769, lorsqu'en 1768 Gênes donna l'île de Corse à la France pour payer une dette.

Tombé en désuétude après le Royaume anglo-corse, il a été ré-adopté en 1980 en tant que drapeau régional. Ce drapeau est proche de celui de la Sardaigne.

Notes et références

Notes

  1. Une amnistie, des chemins construits par les troupes, des établissements utiles, des encouragements à l'agriculture et au commerce, le maintien du régime municipal des podestats et la concession d'États-Provinciaux sous le titre de « consulte générale », signalèrent cette politique conciliante.

Références

  1. G. Vona, P. Moral, M. Memmì, M.E. Ghiani and L. Varesi, Genetic structure and affinities of the Corsican population (France): Classical genetic markers analysis, American Journal of Human Biology; Volume 15, Issue 2, pages 151–163, March/April 2003
  2. Grimaldi MC, Crouau-Roy B, Amoros JP, Cambon-Thomsen A, Carcassi C, Orru S, Viader C, Contu L. - West Mediterranean islands (Corsica, Balearic islands, Sardinia) and the Basque population: contribution of HLA class I molecular markers to their evolutionary history.
  3. Louis Dussieux, Géographie générale, Lecoffre et Cie, 1866, « Chapitre VII : ethnographie et religions ».
  4. (it) Giovanni Ugas, L'alba dei Nuraghi, Fabula, 2006.
  5. Xavier Poli, La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen Âge, Librairie Albert Fontemoing, Paris, 1907.
  6. Pierre Davity, Les Estats, empires, et principautez du monde, Paris, Chevalier, 1616.
  7. « LES NOMS DE FAMILLE CORSES EXISTENT-ILS? », sur Blogspot.fr (consulté le ).
  8. Atlante linguistico etnografico italiano della Corsica , Gino Bottiglioni et Guido Colucci, Pise, 1933.
  9. Storia della Corsica Italiana , Gioacchino Volpe, Varese, Industrie Grafiche Amedeo Nicola e C., 1939
  10. Malthe, Corse, Minorque et Gibraltar, 1797, p. 175-176 (lire en ligne).
  11. Prince Roland Bonaparte, Une excursion en Corse, Paris, 1891, p. 41 (lire en ligne).
  12. Paul Louis Albertini, Joseph Marinetti, Corse, Éditions G. L. D., 1969, p. 221.
  13. Henri Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, tome XVI, 4e édition, Paris, Furne, 1863.
  14. AFP, « "Moi aussi je suis Corse!" : à Ajaccio, les musulmans redoutent le racisme », La croix, (lire en ligne).
  15. http://www.didac.ehu.es/antropo/11/11-7/Giovannoni.pdf.
  16. (en) Erika Tamm et al., « Genome-wide analysis of Corsican population reveals a close affinity with Northern and Central Italy », in Scientific Reports, volume 9, Article no 13581, 2019 (lire en ligne).
  17. Mauro Maxia, I Corsi in Sardegna, Edizioni Della Torre, 2006 (ISBN 9788873434122)
  18. A.Esposito, La presenza dei corsi nella Roma del Quattrocento. Prime indagini nei protocolli notarili [article ]
  19. Marie-Jeanne Casablanca, L'émigration corse à Porto Rico, le Signet, 1993 (ISBN 290790003X)
  20. Gabriel Feydel, Mœurs et coutumes des corses, nouvelle édition, Paris, Garnery, 1802.
  21. Abel Hugo, France pittoresque, ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, Paris, Delloye, 1835

Voir aussi

Bibliographie

  • Arrighi et Jehasse, Histoire de la Corse et des Corses, Paris, 2008 (ISBN 9782262020293 et 2262020299)
  • Monsieur B., La vérité sur les Corses, Paris, A. Michel, 2007 (ISBN 9782226177377)
  • Charles Castellani, Les oubliés de l'histoire : 1840-1870, des Corses au service de Napoléon III, 2005 (ISBN 2915371016)
  • Jean-Raphaël Cervoni et André Cesari, Des Corses dans la tourmente : 1914-1918, Bastia, Anima corsa, 2014 (ISBN 9782919381203)
  • Philippe Franchini, Les Corses, Paris, Le Cavalier bleu, 2001 (ISBN 284670001X et 9782846700016)
  • Jean-Baptiste Marcaggi, Bandits corses : d'hier et d'aujourd'hui, Ajaccio, Albiana, 2012 (ISBN 9782824103099 et 2824103094)
  • Georges Ravis-Giordani, Bergers corses : les communautés villageoises du Niolu, Ajaccio, Albiana, 2001
  • Pierre Rocca, Les Corses devant l'anthropologie, Paris, J. Gamber, 1913 (notice BnF no FRBNF31229478)
  • Stefani, L'Émigration corse dans la colonisation française : contribution démosociologique à la colonistique, Montpellier, 1951
  • Liza Terrazzoni, Les autres en Corse : pour une sociologie des relations interethniques, Albiana, 2019 (ISBN 2824109386 et 9782824109381)
  • Michel Vergé-Franceschi, Femmes corses. Figures, mythes et destins, Ajaccio, Piazzola, 2014 (ISBN 9782364790315 et 236479031X)

Articles connexes

Liens externes

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