Corporation de l'Échasse

La Corporation de l’Échasse, ou « tribu de l’Échasse » (Zunft zur Steltz) est l'une des plus anciennes et l'une des plus nobles organisations corporatives de la ville de Strasbourg.

Histoire

La Corporation de l’Échasse rassemblait les métiers de la bijouterie et de l'horlogerie mais plus largement les orfèvres, imprimeurs, peintres, relieurs, cartiers et peintres-vitriers.

Son rôle était professionnel (tenue des registres des Bourgeois) mais aussi un rôle militaire (obligation de posséder un cheval et un armement pour défendre la cité).

Son existence est attestée depuis 1349 et permet de retrouver la présence de nombreux artistes et en particulier le peintre Hans Baldung, Tobias Stimmer, les orfèvres Jacques-Henri Alberti, Imeln, Kirschten, et les frères Habrecht ; (qui ont fabriqué la deuxième horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg avec les mathématiciens Christian Herlin et Conrad Dasypodius, pour remplacer celle qui existait depuis 1352, et qui avait fonctionné jusqu'en 1547).

Les corporations avaient chacune un local de réunion fixe (le « poêle ») et celle de l’Échasse a été localisée sur les cartes reliefs établies à partir des cartes de 1725 et 1790 [1]. Actuellement 15, rue du Dôme à Strasbourg. C'était le lieu de réunion statutaire où était conservés le trésor et les archives et un lieu de convivialité (fête annuelle de la corporation).

Notes et références

  1. Thierry Hatt, Les poëles de corporations sur le plan relief de 1725 à Strasbourg, décembre 2003

Voir aussi

Bibliographie

  • François Joseph Fuchs, « Nouvelles sources illustrant le rayonnement artistique de Strasbourg au début du XVIIIe siècle : extraits des procès-verbaux de la corporation de l'Échasse (1716-1724) », Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire, no 46, 2001, p. 55-77.
  • François Joseph Fuchs, « Nouvelles sources illustrant le rayonnement artistique de Strasbourg au début du XVIIIe siècle : suite des extraits des procès-verbaux de la corporation de l'Échasse (1725-1732) », in Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire, no 49, 2006, p. 115-145.

Articles connexes

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