Coronella

Répartition

Les deux espèces bien connues de ce genre se rencontrent dans le Paléarctique occidental : en Europe, en Asie occidentale et en Afrique du Nord, et une troisième espèce (dont l'appartenance à ce genre n'est pas prouvée génétiquement) se rencontre en Inde[2].

Description

Les membres de ce genre dépassent rarement les 60 cm de longueur. Leur cou est peu marqué, de sorte que la tête s'inscrit dans le prolongement du corps. Leurs pupilles sont rondes. Les dents de la mâchoire supérieure sont plus grandes vers l'arrière de la gueule. Le corps est presque cylindrique et couvert d'écailles lisses. Les sous-caudales sont jumelées.

Phylogénétique et systématique

Si les deux espèces du Paléarctique occidental sont bien connues et que leur parenté est génétiquement démontrée, la parenté de l'espèce indienne actuellement nommée Coronella brachyura est beaucoup moins sûre. Cette espèce fut anciennement classée dans ce genre sur la base de quelques vagues points communs morphologiques, malgré les différences et son éloignement géographique vis-à-vis des deux autres, et elle fut ensuite très peu étudiée. Il est donc probable qu'elle ne soit pas apparentée et qu'à l'avenir elle soit reclassée dans un autre genre lorsque des études phylogénétiques la prendront en compte.

D'après les études de phylogénétique (les études n'incluent que les deux espèces européennes, Coronella austriaca et Coronella girondica), le genre Coronella est proche de Oocatochus (genre monotypique d'Asie de l'Est), puis le plus proche est ensuite le genre Zamenis (incluant Rhinechis). Ces trois genres sont inclus dans le groupe des « serpents ratiers » (en grande partie constitué par l'ancien genre fourre-tout Elaphe) et sont donc ensuite très apparentés aux genres Pantherophis, Pituophis, Lampropeltis, Elaphe, Orthriophis, etc[3].

Liste des espèces

Selon Reptarium Reptile Database (17 sept. 2011)[4] :

Étymologie

Le nom de ce genre, Coronella, est le diminutif du latin corona, soit « petite couronne », en référence à la tache ayant cette forme à l'arrière de leur tête[5].

Publication originale

  • Laurenti, 1768 : Specimen medicum, exhibens synopsin reptilium emendatam cum experimentis circa venena et antidota reptilium austriacorum, Vienna Joan Thomae, p. 1-217 (texte intégral).

Liens externes

Notes et références

  1. Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Philippe Geniez, Guide Delachaux des serpents d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, éditions delachaux et niestlé, 2015, (ISBN 978-2-603-01955-9).
  3. Xin Chen, Alan R. Lemmond, Emily Moriarty Lemmone, R. Alexander Pyronf, Frank T. Burbrinkg, Using phylogenomics to understand the link between biogeographic origins and regional diversification in ratsnakes, 2017, .
  4. Reptarium Reptile Database, consulté le 17 sept. 2011
  5. Jean Lescure et Bernard Le Garff, L'étymologie des noms d'amphibiens et de reptiles d'Europe, Paris, Belin, coll. « Éveil nature », , 207 p. (ISBN 2-7011-4142-7)
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