Cornille Schut

Cornille Schut (Corneille Schut, Cornelis Schut ou Cornelis Schut III), né en 1590 ou vers 1629 à Anvers, et mort en 1676 ou en 1685 à Séville, est un poète et un peintre. Il réalise aussi des estampes. Cornille Schut est un élève de Rubens et de son oncle Cornelis Schut.

Biographie

Cornille Schut est né en 1590 à Anvers[1],[2], ou d'après le Bénézit, vers 1629[3].

Il est l'élève de son oncle Cornelis Schut[3]. Cornille Schut est un poète et un peintre d'histoire[4]. Il réalise également des estampes[5]. Tout en suivant le mode de son maître, Rubens, dans son exécution, il a un coloris terne dans ses ouvrages ; il a cependant fait des esquisses qu'on attribue à Rubens[1].

On cite de lui plusieurs ouvrages dans la Cathédrale Notre-Dame d'Anvers, dont la Coupole[4], et Le martyre de Saint Georges[5]. Il réalise la Naissance de Notre-Seigneur et l'Assomption à Gand, réputé pour être son plus beau tableau[1].

Van Dyck a fait le portrait de Cornille Schut[5].

Le peintre jésuite Daniel Seghers, s'est souvent servi de son pinceau pour peindre des camaïeux et d'autres figures dans ses guirlandes de fleurs[4].

Il se rend à Séville, où il est co-fondateur et président (1670-1674) de l'académie de peinture[3]. Le musée des beaux-arts de Séville conserve son portrait du dominicain Domingo de Bruselas[3].

Cornille Schut meurt en 1676 à Séville[1], ou d'après le Bénézit en 1685[3].

Références

  1. Gault de Saint-Germain 1841, p. 44.
  2. Nagler 1846, p. 86.
  3. (en) « Cornelis Schut III », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  4. Descamps et Ficquet 1753, p. 398.
  5. Descamps et Ficquet 1753, p. 399.

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Baptiste Descamps et Étienne Ficquet, « Cornille Schut », dans La vie des peintres flamands, allemands et hollandois, t. 1, Paris, (lire en ligne), p. 398-399
  • « Corneille Schut, Cornelis Schut », dans Extrait des différens ouvrages publiés sur la vie des peintres, t. 2, Paris, Ruault, (lire en ligne), p. 149
  • Pierre-Marie Gault de Saint-Germain, « Schut (Cornille) », dans Guide des amateurs de tableaux pour les Écoles allemande, flamande et hollandaise, vol. 1, Paris, Jules Renouard, , 327 p. (lire en ligne), p. 44
  • (de) Georg Kaspar Nagler, « Schut, Cornelis », dans Neues allgemeines Künstler-Lexicon, vol. 16, Fleischmann, , 572 p. (lire en ligne), p. 86
  • (es) José Luis Requena Bravo de Laguna, « 'Una nueva Inmaculada de Cornelis Schut », Laboratorio de Arte : Revista del Departamento de Historia del Arte, ISSN 1130-5762, n° 18, 2005, p. 221-228 Lire en ligne.

Liens externes

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