Constant Paillard-Ducléré

Constant Paillard-Ducléré, né le , mort le à Laval, est un maître de forges et homme politique français, maire d'Olivet, député de la Mayenne de 1817 à 1839.

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Famille

Il épouse Louise Juteau, fille du chevalier Nicolas-Louis Juteau, dont il a :

  1. Clémentine Paillard-Ducléré (Laval, 1806 - Paris, 1882), qui épousa en 1828 le comte Camille de Montalivet, et nombreuse postérité, notamment dans les familles Georges-Picot et Giscard d'Estaing ;
  2. Constant-Louis Paillard-Ducléré (Laval, 1808 - Paris, 1879), député de la Sarthe de 1838 à 1848.

Biographie

Fils de François Paillard-Ducléré[1], il prit d'abord à ferme avec son frère et plusieurs associés puis acquit du prince de La Trémoïlle, le 21 avril 1818 les forges de Port-Brillet et leurs dépendances en bois, étangs, etc.

Élu député, le 21 septembre 1817, par 610 voix sur 970 votants, il le fut de nouveau comme candidat libéral pour l'arrondissement de Château-Gontier, le 10 juin 1828, et représenta cette circonscription jusqu'à sa mort.

Pendant cette période, il laisse la direction de l'établissement métallurgique de Port-Brillet à son frère cadet qui lui écrit quotidiennement. Cette correspondance est conservée aux archives de la Sarthe. Leur clientèle était principalement de la région Domfront-Tinchebray.

Il se disait l'obligé de ceux qui lui confiaient leurs réclamations. Son fils Constant-Louis Paillard-Ducléré, député de la Sarthe, et le comte de Montalivet, son gendre, assistaient à sa sépulture, à Port-Brillet.

Notes et références

  1. Sieur du Cléré (Argentré), né en 1746, marié en 1776 à Thérèse-Joséphine Morin, à la fois notaire, marchand drapier et fermier des octrois, vérificateur du scrutin aux élections du 22 mars 1789, refusa la charge de juge-consul. Il s'opposa, dit-il, aux cabales de la famille Enjubault, se lava victorieusement d'accusations de malversations dans les comptes de l'octroi, passa un grand nombre d'actes de vente des biens nationaux que ses collègues refusaient de faire, signa l'adresse au roi avec les bourgeois de Laval en 1792 et fut arrêté comme suspect le 24 mars 1793. Il fait valoir dans une pétition à Joseph François Laignelot pour recouvrer la liberté, que sa femme a sauvé la vie à plusieurs républicains lors du passage des Vendéens. Il fut élargi le 25 juin 1794, « assez puni par la détention et par la loi du maximum qui l'a presque ruiné ». Sur sa tombe, dans le cimetière d'Olivet, on lit : Ci-gît M. François Paillard-Ducléré, né à Laval le 9 janvier 1746, décédé aux forges du Port-Brillet, commune d'Olivet, le 21 octobre 1821. Au meilleur des pères, ses enfants reconnaissants.

Source partielle

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