Constança Urbano de Sousa

Maria Constança Dias Urbano de Sousa, née en [1] à Coimbra, est une universitaire et femme d'État portugaise.

Constança Urbano de Sousa
Fonctions
Ministre portugaise de l'Intérieur
–
(1 an, 10 mois et 25 jours)
Premier ministre António Costa
Gouvernement XXIe
Prédécesseur João Calvão da Silva
Successeur Eduardo Cabrita
Biographie
Nom de naissance Maria Constança Dias
Urbano de Sousa
Date de naissance
Lieu de naissance Coimbra (Portugal)
Nationalité portugaise
Parti politique indépendante
Diplômée de université de Coimbra
université de la Sarre
Profession universitaire

Elle est ministre de l'Intérieur entre le et le .

Biographie

Formation et vie professionnelle

Elle est licenciée en droit de l'université de Coimbra, titulaire d'une maîtrise en droit communautaire et d'un doctorat en droit de l'université de la Sarre[1].

En 2005, elle est nommée conseillère juridique du ministre portugais de l'Intérieur António Costa, et devient plus tard professeur de droit communautaire à l'université autonome de Lisbonne[1].

Engagement politique

Proche du Parti socialiste (PS), elle postule aux élections législatives du , en quinzième position sur la liste PS du district de Porto, mais seul quatorze députés sont élus[1]. Le suivant, Constança Urbano de Sousa est nommée ministre de l'Intérieur dans le gouvernement minoritaire d'António Costa.

Elle remet sa démission le , assumant la responsabilité politique des terribles incendies de forêt qui ont ravagé le pays et causé la mort de plus de 100 personnes. Costa s'était jusqu'à présent refusé à la laisser quitter ses fonctions, jugeant que c'est « une attitude un peu infantile de croire que les conséquences politiques passent par la démission de ministres ». Elle est remplacée trois jours plus tard par le ministre adjoint Eduardo Cabrita[2].

Notes et références
  1. (pt) Raquel Moleiro, « Ministra da Administração Interna: Constança Urbano de Sousa, a segunda vez com Costa », sur expresso.sapo.pt, (consulté le ).
  2. « Le bilan des incendies s'alourdit à 44 morts », sur www.tdg.ch, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes
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