Conrad d'Offida

Il naît à Offida vers 1241 et entre chez les frères mineurs à 15 ans dans le couvent d'Ascoli Piceno. Il est envoyé au couvent de Forano où il rencontre le bienheureux Pierre de Treia et se lie d'amitié avec lui[1]. Après sa profession religieuse, il est ordonné prêtre mais demande d'être employé à la cuisine. Pendant plus de quinze ans, il partage ses instants entre la contemplation et le travail[2].

Ses supérieurs le nomme ensuite au sanctuaire de l'Alverne, il se consacre à la contemplation. Selon son hagiographie, il bénéficie d'apparitions de la Vierge Marie, d'anges et de saints[3]. Les pèlerins de l'Alverne demandant à recevoir la bénédiction du frère Conrad, et se recommandant à ses prières, il préfère quitter le sanctuaire et obtient la permission d'aller au couvent de Sirolo où il est chargé de la prédication. Conrad s'applique tellement à marcher sur les traces de saint François, que les compagnons survivants de ce saint disent qu'il est la copie vivante du Poverello[4]. Il porte pendant plus de cinquante ans le même habit tout usé et rapiécé et marche nu-pieds[5]. Il décède le 12 décembre 1306 à Bastia Umbra alors qu'il prêche une mission[3].

Par un bref du 21 avril 1817, le pape Pie VII approuve le culte rendu au bienheureux Conrad, et fixe sa fête au 12 décembre[4]. En 1320, son corps est placé dans l'église San Francesco al Prato de Pérouse[1]mais suite à la désacralisation de l'édifice, on procède à la translation de ses reliques qui sont solennellement déposés dans la collégiale d'Offida le 12 novembre 1994[6].

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