Compagnie électrique Tōhoku

La compagnie d'électricité Tōhoku (東北電力株式会社, Tōhoku Denryoku kabushiki-gaisha; mot à mot: Énergie électrique de Tōhoku; abrégée en 東北電, Tōhokuden; et en anglais Tohoku Electric Power Co., Inc.) est le fournisseur d'électricité des six préfectures dans la région de Tōhoku située au nord de l'ile de Honshū. La compagnie Tōhoku EPCo est souvent confondue avec TEPCo, dont elle partage les mêmes initiales tout en étant distincte. Elle fournit de l'électricité à 50 Hz bien que certaines zones utilisent du 60 Hz.

Tōhoku Electric Power Co., Inc.
東北電力株式会社

Création 1er mai 1951
Forme juridique Kabushiki-kaisha
Siège social Sendai
 Japon
Direction Makoto Kaiwa
Activité Production d'électricité
Effectif 12 794 (2012)[1]
Site web (ja) (en) www.tohoku-epco.co.jp

Fonds propres 251,4 milliards de yens (2012)
Résultat net 1 684,9 milliards de yens (2012)
Bureaux de la Direction

Tōhoku Electric Power est la quatrième plus grande compagnie d'électricité du Japon en matière de recettes, derrière TEPCO, KEPCO et Chubu Electric Power.

La compagnie exploite la centrale nucléaire d'Onagawa qui, en étant la plus proche de l'épicentre du séisme de mars 2011, a résisté et s'est arrêtée comme prévu en toute sécurité, sans incident[2], tout en ayant servi d'abri à la population locale, contre le tsunami[3].

Les participations boursières

Divers

Liens externes

Notes et références

  1. (ja) « 東北電力 NOW CSRレポート 2012 », sur http://www.tohoku-epco.co.jp/, (consulté le )
  2. « Japanese nuclear plant survived tsunami, offers clues », Reuters, (lire en ligne)
  3. Dominique Minière Audition à la Commission d'enquête sur les coûts de la filière nucléaire à l'Assemblée Nationale, 20 février 2014,
    «  À ce titre, je rappellerai un fait que vous ignorez peut-être. Fukushima se trouvait à 120 kilomètres de l’épicentre du séisme. On oublie que la centrale d’Onagawa, exploitée par le groupe japonais Tohoku Electric Power Company, se situait, elle, à 60 kilomètres de l’épicentre et a subi une vague beaucoup plus importante. Seulement, Tohoku est un exploitant responsable et avait étudié les précédents tsunamis, concluant qu’il fallait caler les plateformes des trois centrales à quinze mètres de hauteur, même si, d’un point de vue économique, il faudrait tenir compte du coût du pompage de l’eau pour l’apporter à bonne hauteur. La sûreté, à ses yeux, devait primer. Bilan : le site d’Onagawa a subi un tsunami de quatorze mètres et n’a donc pas été inondé. En revanche, les villages alentour l’ont été et la population s’est réfugiée… dans la centrale. »

     Dominique Minière, Compte rendu d'audition de M. Dominique Minière, directeur délégué à la direction Production-Ingénierie (EDF)

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