Combiné nordique

Le combiné nordique est un sport qui combine deux types de pratique de ski nordique : le saut à ski et le ski de fond. Créé en Norvège à la fin du XIXe siècle, le combiné nordique est au programme olympique depuis la première édition et il dispose de championnats du monde depuis 1925.

Pour les articles homonymes, voir Combiné.

Combiné nordique
Fédération internationale Fédération internationale de ski
Sport olympique depuis 1924
Saut à ski (à gauche) et ski de fond (à droite)

Historiquement, l'épreuve de ski de fond était disputée plusieurs jours avant le saut. À partir des années 1950, l'ordre change puis la compétition a lieu sur une même journée.

Les principales compétitions sont organisées par la Fédération internationale de ski. Il s'agit des championnats du monde, de la coupe du monde ainsi que le Grand prix d'été de combiné nordique. Les courses olympiques sont co-organisés entre la Fédération internationale et le comité international olympique.

À son origine, la discipline était considérée comme la « discipline reine » du ski nordique. Elle se pratique également en été.

Histoire

Origines

Le ski est un moyen de déplacement notamment utilisé par les militaires depuis des millénaires[1]. Ce moyen de déplacement serait originaire de l'Altaï ou d'Europe du Nord[2]. Au début du XIXe siècle, les mouvements nationalistes en Norvège et en Finlande encouragent la pratique du ski afin d'améliorer la condition physique des habitants de ces pays dans l'hypothèse de guerre avec la Suède ou avec la Russie[3]. La première performance connue en saut à ski est réalisée par le lieutenant Olaf Rye avec un saut de 9,5 mètres en 1809 afin de montrer son courage à ses soldats à Eidsberg, en Norvège[4]. En 1826, l'armée norvégienne décide de réduire ses effectifs et elle décide notamment de dissoudre ses compagnies de skieurs[3]. Ces militaires, principalement issues des régions d'Østerdalen et du comté de Telemark continuent à pratiquer à le ski dans leurs régions d'origine et cela permet le développement du ski[3]. La première compétition de ski de fond enregistrée a lieu en 1843 à Tromsø[5]. Un finlandais, utilisant deux bâtons, contrairement aux Norvégiens qui n'en utilisent qu'un, s'impose[6]. La pratique s'institutionnalise avec en 1861 la création d'une association, ancêtre de la Fédération des sports de Norvège[6]. Cette même année, le premier club de ski du monde, le Ski Club de Trysil, est fondé[7],[6].

Premières compétitions

Dessin de Christian Krohg montrant le premier Husebyrennet en 1879.

Des dizaines de compétitions sont enregistrées dans les années 1860[8]. Une course de fond et de saut est mentionnée en 1862 à Trysil avec la participation d'une jeune femme de 16 ans[9]. La première course de ski et de saut avec des juges a lieu à Nesseby en 1866[9]. En 1886, Sondre Norheim domine largement les courses d'Oslo avec un équipement novateur pour l'époque[10].

En 1877, le Christiania Skiklub (no) est créé notamment par Fridtjof Nansen[11]. Deux ans plus tard, le club organise la première compétition majeure la Husebyrennet[12]. La course consiste en un saut et un parcours de km de ski de fond[12]. La compétition rassemble 10 000 spectateurs et Torjus Hemmestveit réalise un saut de 23 mètres[11]. Avec son frère, Mikkjel, il ouvre la première école de ski à Oslo[11]. Toujours à Oslo, un certain Larsen ouvre une des premières manufacture de skis[13].

En 1892, la Husebyrennet est déplacée sur la colline d'Holmenkollen et la compétition de combiné nordique est l'épreuve majeure du programme du Festival de ski de Holmenkollen[14],[15]. À cette époque, la discipline est considérée comme la « discipline reine » du ski nordique[16],[17]. Après le refus des pays nordiques d'organiser des Jeux d'hiver, le combiné nordique est au programme des Jeux nordiques[18].

Introduction aux Jeux olympiques et aux championnats du monde

La question d’intégrer des sports d'hiver aux Jeux olympiques est débattue plusieurs fois au CIO sans succès[19]. En 1920, malgré l'opposition du Suédois, Viktor Balck, les Jeux olympiques de 1920 incluent du hockey sur glace ainsi que du patinage artistique (déjà olympique en 1908)[19]. Après plusieurs années de discussions, les scandinaves acceptent l'idée « d'une semaine internationale des sports d'hiver »[20]. Cette compétition sera baptisée Jeux olympiques d'hiver a posteriori[21]. Le combiné nordique est inscrit au programme olympique dès les Jeux de Chamonix en 1924[22] et il est l'un des six sports d'hiver qui a été toujours olympique[23]. Thorleif Haug s'impose devant trois compatriotes à cette occasion[15]. En marge des compétitions de Chamonix, la Fédération internationale de ski est créée[24],[25]. L'année suivante, les Championnats du monde de ski nordique, avec une compétition de combiné nordique, sont créés[26]. Les épreuves olympiques et les championnats du monde sont dominés par les Norvégiens jusqu'à la Seconde Guerre mondiale[15].

Modification du format et création de la coupe du monde

À partir des années 1980, la discipline aborde des changements importants. La coupe du monde est créée lors de l'hiver 1983-1984 et le style classique est abandonné au profit du style libre quelques années plus tard[27].

Début de féminisation de la discipline

Jusqu'en 2014, le combiné nordique était une discipline très majoritairement masculine. Il arrive rarement que des compétitions soient ouvertes aux skieuses. Quand c'est le cas, un classement féminin est établi.

À partir de 2014, la Fédération internationale de ski décide d'organiser des courses féminines dans les jeunes catégories[28]. La première compétition, organisée en marge du grand prix d'été à Oberstdorf rassemble 9 pays et 40 compétitrices[29]. Lors de l'hiver 2017-2018, la première compétition chez les seniors, la coupe continentale, est organisée[30]. L'objectif est alors d'intégrer le programme olympique en 2022[31],[32]. Finalement le CIO choisit de ne pas intégrer lors des Jeux olympiques de 2022 de compétitions féminines de combiné nordique[33],[34]. En 2021, le nouveau président de la Fédération internationale de ski, Johan Eliasch considère que la discipline doit évoluer car elle est trop difficile à diffuser à la télévision[35].

Description

Saut à ski

Saut à ski du norvégien Lukáš Daněk pendant un entraînement de combiné nordique pour un championnat du monde. Février 2019.

Les origines de ce sport se trouvent en Norvège où la première compétition se tint en 1862[36]. Le saut à ski a fait son apparition aux Jeux olympiques, dès la première édition de 1924[36]. Le skieur s'élance du haut d'un tremplin enneigé ou revêtu de matière synthétique, et atteint une vitesse pouvant dépasser les 100 km/h pour les tremplins de vol à ski[37]. À cet instant, il doit donner une impulsion afin d'aller le plus loin possible dans les airs[37]. Lors de la réception du saut, le sauteur doit effectuer un Télémark (de) s'il veut marquer un maximum de points[38].

Le classement est fonction de deux paramètres : la distance du saut et les notes de style attribuées par le jury[37]. Le record du monde est détenu par Stefan Kraft avec un saut à 253,5 mètres.

Ski de fond

Des athlètes pendant le ski de fond

Combiné nordique en été

Le combiné se pratique également en été, sur des tremplins spécialement équipés. Pour l'épreuve de fond, les athlètes utilisent des ski-roues. En général les compétitions estivales comme le Grand Prix d'été servent de préparation pour la saison hivernale. Certains pays organisent également leurs championnats nationaux l'été.

Entraînements

Les coureurs de combiné nordique s’entraînent à la fois en ski de fond et en saut à ski[39]. Évidemment, ils s’entraînent moins dans chaque discipline que les athlètes qui sont spécialisées[39]. L'équilibre entre les deux disciplines est parfois complexe à trouver et il arrive que des athlètes qui s'améliorent dans une discipline voit leurs performances baisser dans l'autre[39].

Le combiné nordique est un sport qui nécessite d'être explosif en saut à ski et endurant pour le ski de fond[39]. Les sauteurs à ski spéciaux s'entraînent notamment le plan technique notamment sur l'impulsion au décollage et vise à avoir une masse la plus proche de la limite fixée[39]. Au contraire, les fondeurs spéciaux doivent être endurants et travaillent majoritairement avec un entraînement « polarisé » qui comprend un volume important d'entraînement de faible intensité et de légers entraînements à haute intensité[39]. Une étude de 2016 estime que les coureurs du combiné nordique réalisent les deux tiers de l'entraînement des fondeurs et la moitié de l'entraînement des sauteurs à ski[40]. Le plus grand travail en ski de fond serait lié à la plus grande importance du ski de fond dans les résultats des épreuves combinées[40]. En effet, c'est à la fin de la course de ski de fond que les récompenses sont distribués et non à l'issue du saut[40].

Le volume d'entraînement évolue progressivement entre quelques heures par semaines chez les jeunes à près de 40h par semaine pour les athlètes de haut niveau[41].

Épreuves

Historiquement, il n'y avait qu'une épreuve individuelle dans le combiné nordique[14]. Une épreuve par équipe de trois apparaît lors des championnats du monde de ski nordique 1982. Le format sprint apparaît lors des championnats du monde de ski nordique 1999. Aux championnats du monde de ski nordique 2009, les épreuves de combiné nordique subissent de grands changements avec l'arrivée d'un départ en masse 10 kilomètres, approuvés au congrès de 2006, qui remplace le précédent 7,5 kilomètres sprint, tandis que le 15 kilomètres Gundersen est divisé en deux épreuves, toutes deux de 10 kilomètres, mais avec un grand tremplin de 120 mètres pour l'une et le tremplin normal de 90 mètres pour l'autre. Avec l'épreuve par équipe, le combiné nordique dispose désormais de quatre épreuves au lieu de trois. Ces changements sont approuvés lors de la réunion de Zurich le .

Individuelle au tremplin normal

Les skieurs exécutent premièrement un saut sur le tremplin normal suivi d’une course de ski de fond de 10 kilomètres qui consiste à parcourir quatre boucles de 2,5 kilomètres[42]. À la suite du saut, des points sont attribués pour la longueur et le style[42]. Le départ de la course de ski de fond s'effectue selon la méthode Gundersen (1 point = 4 secondes)[42], le coureur occupant la première place du classement de saut s’élance en premier, et les autres s’élancent ensuite dans l’ordre fixé[42]. Le premier skieur à franchir la ligne d’arrivée remporte l’épreuve[42].

Individuelle au grand tremplin

Même déroulement que pour l'épreuve précédente, mais le saut est effectué sur le grand tremplin[42].

Par équipe

Initialement composée de trois athlètes (3 × 10 kilomètres), les relais sont composées depuis 1998 de quatre athlètes (sauf aux universiades d'hiver). Chaque équipe comprend quatre coureurs qui effectuent individuellement un saut sur le grand tremplin[42]. On additionne ensuite les résultats de chaque membre de l’équipe[42]. L’équipe qui obtient le nombre de points total le plus élevé sera la première équipe à partir dans la partie du ski de fond qui consiste en un relais 4 × 5 kilomètres[42]. Comme aux épreuves individuelles, on détermine les temps de départ dans un ordre fixés selon le tableau de Gundersen[42]. L’équipe dont le quatrième skieur franchit la ligne d’arrivée en premier remporte l’épreuve[42].

Sprint par équipes

Cette épreuve de relais est disputée par équipe de deux. Elle a été introduite en Coupe du monde lors de la saison 2011 - 2012, à Seefeld.

Départ en ligne

Les compétiteurs disputent une course de fond en partant tous en même temps. À l'issue de cette course, le vainqueur reçoit une note de 120 points, on enlève alors aux autres 15 points par minute perdue après le temps du vainqueur de la course de fond, vient ensuite une épreuve de saut à ski qui déterminera le classement final. Le départ en ligne n'est pas au programme olympique.

Hurricane sprint

Dans un hurricane sprint, le handicap des coureurs était calculé non pas en secondes mais en mètres[43]. Tous les coureurs partaient en même temps, mais seul le vainqueur de l'épreuve de saut ne courait que 7,5 kilomètres ; les coureurs moins bien classés en saut couraient 24 mètres de plus par point de retard !

Individuelle

Chaque coureur effectue deux sauts à skis sur le tremplin de base le premier jour de l’épreuve ; on note les sauts sur la longueur et le style. Le deuxième jour de compétition, chaque coureur s’aligne sur la course de ski de fond de 15 kilomètres. L’ordre de départ est déterminé d’après le classement du saut à skis. Le coureur occupant la première place de ce classement s’élance en premier, et les autres s’élancent ensuite dans l’ordre fixé selon le tableau de Gundersen.

Sprint

Le premier jour, les concurrents effectuent un seul saut sur le grand tremplin, et le deuxième jour en course de ski de fond sur 7,5 kilomètres. L’ordre de départ est déterminé comme pour l’individuel d’après le classement du saut à skis.

Course à pénalités

La course à pénalité (penalty race en anglais) commence par un concours de saut, dont les notes techniques sont remplacées par des boucles de pénalité de 150 mètres déterminées par le verdict du tremplin. Ces boucles sont à effectuer lors de l'épreuve de fond. Cette épreuve a été introduite en Coupe du monde lors de la saison 2011 - 2012, à Lillehammer. Le règlement[44] de la Coupe du monde 2012-2013 précise l'ordre de départ des concurrents en fonction de leur classement lors de l'épreuve de saut :

Performance en saut Pénalités
VainqueurAucune boucle de pénalité + départ avancé de dix secondes
de 0,1 à 4,9 points derrière le vainqueurAucune boucle de pénalité
de 5,0 à 9,9 points derrière le vainqueur1 boucle de pénalité
de 10,0 à 16,9 points derrière le vainqueur2 boucles de pénalité
de 17,0 à 24,9 points derrière le vainqueur3 boucles de pénalité
de 25,0 à 35 points derrière le vainqueur4 boucles de pénalité
plus de 35 points derrière le vainqueurne sont pas autorisés à prendre le départ

Principales compétitions

Jeux olympiques

Le combiné nordique est une discipline olympique depuis les débuts des Jeux olympiques d'hiver. Trois épreuves s'y déroulent : individuelle au tremplin normal, individuelle au grand tremplin et par équipe.

Championnat du monde de combiné nordique

Le championnat du monde de la discipline se déroule lors des championnats du monde de ski nordique. Le premier titre de champion du monde de combiné fut décerné en 1925 au coureur tchécoslovaque Otakar Německý. Celui-ci courait à domicile, puisque ce premier championnat du monde se déroulait à Janské Lázně (ou Johannisbad en allemand, qui était à l'époque parlé dans cette région).

Les championnats du monde sont organisés tous les deux ans. Quatre épreuves s'y déroulent : individuelle et par équipe, respectivement au tremplin normal et au grand tremplin. Des championnats du monde junior existent depuis 1968 et ont lieu tous les ans.

Coupe du monde de combiné nordique

Comme dans toutes les disciplines de ski, la Fédération internationale de ski organise une Coupe du monde tout au long de l'hiver. Elle compte entre 25 et 30 épreuves à travers le monde (essentiellement en Europe).

De 1991 à 2008, une Coupe du monde B, destinée à des coureurs moins expérimentés, fut organisée. Elle se déroula de manière analogue à la Coupe du monde : des épreuves ayant lieu dans différents pays tout au long de l'hiver. Depuis 2009, la Fédération internationale de ski organise la Coupe continentale, compétition internationale qui s'adresse aux jeunes coureurs. Elle se déroule en plusieurs épreuves qui se déroulent dans différents pays, essentiellement européens.

Grand prix d'été

Le combiné se pratique en été Grand prix d'été de combiné nordique a été créé en 1998. La première édition est remportée par Matthias Looß. C'est l'Allemand Johannes Rydzek qui a remporté le plus d'éditions du Grand Prix, à savoir 4.

Autres

Médaille associant les représentations des deux activités du combiné : saut et fond.

Le combiné nordique est depuis 2011 un sport optionnel lors des universiades d'hiver. Le combiné a été disputé lors des trois éditions des Jeux olympiques de la jeunesse d'hiver.

La fédération internationale de ski organise, en dehors des compétitions citées plus haut, des courses isolées permettant aux coureurs d'acquérir des points FIS leur permettant d'accéder à des compétitions plus relevées. Certaines compétitions annuelles, très réputées, ne sont pas incluses chaque année dans le programme de la Coupe du monde ou du Championnat du monde : elles ont néanmoins lieu indépendamment. Ce fut parfois le cas des jeux du ski de Lahti, du festival de ski d'Holmenkollen ou des jeux de ski de Suède.

L'organisation des pays alpins organise une compétition annuelle, disputée en plusieurs épreuves ayant lieu dans les différents pays de l'arc alpin. La coupe OPA est destinée aux jeunes coureurs.

De nombreux pays organisent un championnat national ainsi que des coupes nationales existent dans différents pays[45].

Grands noms du combiné nordique

Johan Grøttumsbråten est l'un des premiers grand noms de ce sport[46]. Il remporte trois médailles olympiques dont deux titres en 1928 et en 1932[46]. Il brille également en ski de fond notamment en 1928 où il remporte le titre olympique du 18 km[46].

Dans les années 1970, Ulrich Wehling réussit l'exploit de remporter trois titres olympiques consécutif entre 1972 et 1980[46]. Dans les années 2000, les légendes du combiné nordique sont les Finlandais Samppa Lajunen et Hannu Manninen[46].

Dopage

Plusieurs athlètes de la discipline ont été convaincus de dopage. Claus Tuchscherer a avoué à l'issue de sa carrière qu'il faisait partie du programme de dopage Est-Allemand (en) lors des Jeux olympiques de 1976 où il se classa 5e[47].

Kerry Lynch est surtout connu pour son scandale de dopage aux Championnats du monde de ski nordique 1987 à Oberstdorf dans lequel il reçut une transfusion sanguine afin d'augmenter son nombre de globules rouges[48]. Lynch avait terminé deuxième dans l'épreuve individuelle derrière Torbjørn Løkken, avant de perdre sa médaille à la suite de ces aveux[48].

Chez les Russes, Anton Kamenev (en)[49], Aleksey Tsvetkov (en)[50] et Aleksey Seregin ont été convaincus de dopage[51].

Bibliographie

  • Sylvain Adami, La diffusion des sports d'hiver : d'une pratique usuelle aux Jeux Olympiques,
  • Thierry Terret, « Prendre ses repères : la semaine internationale de sports d’hiver à Chamonix », dans Les paris des Jeux olympiques de 1924, vol. 1 : Les paris de la candidature et de l’organisation, Biarritz, Éditions Atlantica, (lire en ligne), p. 57-81. 
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  • (en) Oyvind Sandbakk, Vegard Rasdal, Steinar Bråten, Frode Moen et Gertjan Ettema, « How do World-Class Nordic Combined Athletes Differ From Specialized Cross-Country Skiers and Ski Jumpers in Sport-Specific Capacity And Training Characteristics? », International Journal of Sports Physiology and Performance, , p. 899-906 (DOI 10.1123/ijspp.2015-0285)

Notes et références

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  2. Sylvain Adami 2005, p. 89.
  3. Sylvain Adami 2005, p. 105.
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  6. Sylvain Adami 2005, p. 107.
  7. « Le ski : de l’origine aux pratiques nordiques et alpines » [PDF].
  8. Sylvain Adami 2005, p. 108.
  9. Sylvain Adami 2005, p. 109.
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Liens externes

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