Combat de Léré

Le combat de Léré a lieu le lors de la guerre du Mali. Il oppose l'armée malienne aux rebelles de CMA qui mènent une attaque contre la petite ville de Léré.

Combat de Léré

Informations générales
Date
Lieu Léré
Issue Victoire malienne
Belligérants
Mali CMA
Forces en présence
inconnues~ 100 à 150 hommes
10 pick-up[1]
Pertes
9 morts
6 blessés
6 prisonniers
(selon le Mali)[2]
10 morts
16 blessés
(selon le Mali)[2]

Guerre du Mali

Coordonnées 15° 43′ 00″ nord, 4° 55′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Monde
Géolocalisation sur la carte : Afrique
Géolocalisation sur la carte : Mali

Prélude

À la fin du mois d', alors que les négociations à Alger piétinent, des heurts reprennent entre les groupes rebelles de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et les forces gouvernementales malienne. Le , le GATIA s'empare de Ménaka après des escarmouches contre le MNLA qui abandonne la ville[3],[4],[5],[6]. La CMA accuse alors le Mali d'avoir rompu le cessez-le-feu et déclare qu'elle usera de son droit à l'exercice de la légitime défense[7],[8]. Le matin , à Goundam, deux gardes nationaux maliens et un enfant sont tués dans une attaque commise par des hommes du MNLA et du HCUA[9],[10].

Déroulement

Le , dans l'après-midi, la petite ville de Léré, tenue par une unité méhariste de la garde nationale et une composante de l'armée malienne, est assaillie par les rebelles. Selon le ministère malien de la Défense, ces derniers sont issus principalement du MNLA. Ils attaquent par l'ouest, du côté de la frontière mauritanienne et s'emparent la partie sud-est de la ville. Les combats cessent en fin de journée, alors que les défenseurs tiennent toujours le nord de Léré et deux postes à l'ouest. Les forces de la CMA conservent leurs positions pendant la nuit mais les méharistes reçoivent d'importants renforts de l'armée malienne. Les rebelles renoncent alors et le lendemain, au lever du jour, ils se replient hors de la ville[9],[2],[10],[11].

Les pertes

Le , le ministère malien de la Défense annonce que les pertes sont de neuf morts, six blessés, six « otages » et un véhicule endommagé du côté de l'armée et de dix tués, seize blessés et deux véhicules détruits pour les rebelles[2],[12].

Le MNLA affirme de son côté avoir fait une douzaine de prisonniers[13].

Selon une source sécuritaire mauritanienne de l'AFP, cinq blessés de la CMA, dont trois dans un état grave, sont hospitalisés dans la ville de Bassikounou, en Mauritanie[14].

Vidéographie

Références

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