Coalition avenir Québec

La Coalition avenir Québec (CAQ, /kak/) est l'un des cinq partis politiques provinciaux présentement représentés à l'Assemblée nationale. La CAQ forme depuis les élections générales québécoises du un gouvernement majoritaire. Son chef, François Legault, est l'actuel premier ministre du Québec. Les sympathisants de la CAQ sont appelés caquistes.

Pour les articles homonymes, voir CAQ.

Coalition avenir Québec

Logotype officiel.
Présentation
Chef François Legault
Fondation (mouvement)
(parti)
Fusion de Action démocratique du Québec
Siège 1260, rue Mill, bureau 50
Montréal (Québec)
H3K 2B4
Présidente du Conseil exécutif Sarah Beaumier[1]
Positionnement Centre droit[2],[3],[4],[5],[6]
Idéologie Conservatisme[7]
Libéralisme économique
Nationalisme québécois[8]
Autonomisme[9]
Conservatisme fiscal[9]
Adhérents environ 11 500 (2017)[10]
Couleurs Bleu
Site web coalitionavenirquebec.org
Présidents de groupe
Leader parlementaire du gouvernement Simon Jolin-Barrette
Whip en chef Éric Lefebvre
Président du caucus Mario Laframboise
Représentation
Députés
73  /  125

La Coalition avenir Québec est fondée en 2011 par un groupe de personnalités dirigées par l'homme d'affaires et ancien ministre péquiste François Legault et le lobbyiste Charles Sirois. La CAQ est reconnu comme un parti politique le et le 14 février 2012, la CAQ absorbe l'Action démocratique du Québec. La CAQ fait son entrée à l'Assemblée nationale comme deuxième opposition à la suite des élections générales québécoises de 2012. Elle restera deuxième opposition à la suite de l'élection de 2014.

L'effondrement de l'appui aux partis dits « traditionnels »[2] aux élections générales québécoises de 2018 porte la CAQ au pouvoir avec 37,42 % des suffrages et 74 sièges à l'Assemblée nationale. Il s'agit de la première fois depuis 1970 qu'un parti politique autre que le Parti libéral du Québec ou le Parti québécois détient une majorité de sièges à l'Assemblée nationale.

Décrite comme de centre droit[11], la CAQ défend plusieurs positions hérités de Action démocratique du Québec notamment l'autonomisme québécois et le libéralisme économique[12]. Sur le plan constitutionnel, le chef François Legault s'est prononcé ouvertement contre la souveraineté du Québec[13] et, bien qu'il rejette « l'étiquette fédéraliste[14]», le parti souhaite officiellement une « réconciliation durable avec le reste du Canada ». Depuis son élection, le gouvernement François Legault a aboli les commissions scolaires francophones, a adopté Loi sur la laïcité de l'État et réduit les seuils d'immigration. En éducation, la CAQ souhaite établir la prématernelle à 4 ans, l'éducation obligatoire jusqu'à 18 ans et souhaite prioriser l'enseignement du génie, des technologies et des sciences de la santé au sein des établissements d'enseignement supérieur[15].

Historique

Le , l'ancien ministre péquiste François Legault et l'homme d'affaires Charles Sirois publient le manifeste de la Coalition pour l'avenir du Québec[16]. Ce mouvement vise à amener des propositions aux partis politiques en place et à fonder, si nécessaire, un parti politique. Le manifeste est signé par dix autres personnalités québécoises : Bruno-Marie Béchard Marinier, Lionel Carmant, Jean Lamarre, Sylvie Lemaire, Michel Lemay, Chantal Longpré, Marie-Eve Proulx, Stéphanie Raymond-Bougie, Anie Samson et Jean-François Simard.

La coalition dévoile dans un premier temps ses idées sur l'éducation et la santé, pour y ajouter plus tard la langue et la culture ainsi que l'économie.

Le , la « Coalition pour l'avenir du Québec » se transforme en parti politique. Elle lance sa plate-forme dix jours plus tard annonçant du même coup son changement de nom pour « Coalition avenir Québec ». Le parti annonce en plus des quatre priorités ci-dessus un cinquième point, la lutte à la corruption, par l'annonce de la création d'un poste de commissaire à l'intégrité de la vie publique. Elle réitère son engagement à « […] hausser le salaire des enseignants de 20 %, abolir les agences de santé et les commissions scolaires et rembourser la dette avec les redevances des ressources naturelles[17]. »

Le , la Coalition avenir Québec annonce son intention d'accueillir l'ensemble des membres d'un parti existant, l'Action démocratique du Québec[18].

Le , alors que l'accord de fusion doit encore être ratifié par les militants de l'ADQ, quatre députés indépendants annoncent leur ralliement à la CAQ. Il s'agit d'Éric Caire et Marc Picard, ex-adéquistes et de Daniel Ratthé et Benoit Charette, ex-péquistes[19]. Le 9 janvier 2012, François Rebello, un autre député péquiste, quitte son caucus, pour rejoindre la CAQ[20].

Le , alors que l'intégration de l'ADQ est maintenant chose faite, François Legault annonce la formation du comité exécutif national de la nouvelle formation politique.

Le , la Coalition avenir Québec a lancé une tournée régionale, menée par le député André Lamontagne, sur le thème « Cap sur nos régions » qui l'a mené dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord[21]. L'objectif visé est de proposer une vision pour les régions, assorti d’un plan de développement économique régional qui s’articulera autour de leurs besoins et de leur potentiel. Par la suite, la tournée s'est rendue en Abitibi[22], en Outaouais[23] et en Mauricie[24]. Le rapport Cap sur les régions doit être rendu public au printemps 2016. Il devrait servir de plate-forme à la CAQ en prévision de la campagne électorale prévue en 2018[réf. nécessaire].

Idéologie et réalisations

Un débat subsiste au sujet de la position idéologique de la CAQ, certains plaçant le parti à droite, d'autres au centre droit[25],[26],[27],[28],[29],[30],[31].

Pour le politologue Frédéric Boily, auteur de La Coalition avenir Québec : une idéologie à la recherche du pouvoir, le parti niche réunit des membres de différents horizons. Ses idées sont aussi caractérisées par une droite économique qui consiste à maîtriser l’État et à l’orienter vers une idéologie entrepreneuriale afin de favoriser le développement économique de la province[32]. Sur la question de la place du Québec au Canada, la CAQ défend un nationalisme autonomiste, mais non indépendantiste. Elle joue aussi la carte de l'identité politique, notamment en se montrant critique face à certains accommodements raisonnables liés au port de signes religieux et en prônant une réduction de l'immigration au Québec de l'ordre de 20 %[33].

Position sur le statut politique du Québec

Le parti est une coalition de nationalistes provenant de tous les horizons politiques (PLQ, PLC, ex-ADQ, PQ…)[16].

Lors de sa fondation, la CAQ a décidé de mettre de côté les débats sur l'avenir constitutionnel du Québec parce qu'elle considère qu'il y a des priorités beaucoup plus urgentes pour le Québec, comme la santé, l'éducation et le développement économique[34]. La CAQ s'est ensuite présentée comme étant un parti « nationaliste », ce qui la placerait dans une position intermédiaire entre le Parti québécois, souverainiste, et le Parti libéral du Québec, fédéraliste. À la suite du congrès 2014, François Legault a prononcé un discours sur le « nationalisme d'ouverture », campant sa position sur trois positions : l'économie, la langue et l'immigration[35]. À ce moment, il a souhaité que les entreprises fédérales soient soumises à la loi 101 et que le Québec rapatrie la compétence constitutionnelle en matière d'immigration.

En , la CAQ demanda aux partis fédéraux alors en campagne électorale d'accorder au gouvernement du Québec tous les pouvoirs concernant l'immigration, la langue et l'imposition, ainsi qu'un partage équitable du financement fédéral en santé. Par ailleurs, le chef de la CAQ a indiqué qu'il souhaitait en venir à une entente avec le gouvernement fédéral répondant au minimum à ce qui était accordé par l'accord du lac Meech. François Legault a promis par ailleurs qu'une entente répondant à ces exigences serait ensuite soumise à référendum pour être approuvée par le peuple québécois[36].

Économie

Favorable au libéralisme économique et à la mondialisation capitaliste, le parti défend des baisses d’impôt, l'augmentation du pouvoir d’achat des consommateurs, la réduction du rôle l’État dans l'activité économique et le démantèlement de certains services publics. Parfois décrit comme néolibéral et populiste sur les questions fiscales, son programme comprend aussi des coupes budgétaires à hauteur de 1,2 milliard dans les dépenses publiques[9].

La Coalition propose un plus grand investissement dans les domaines de la santé et de l'éducation. Dans le livre « Cap sur un Québec gagnant »[37], écrit par le chef François Legault, elle met de l'avant le Projet Saint-Laurent, un regroupement de zones d'innovation (une dizaine au départ) le long du fleuve Saint-Laurent, sur le modèle de la Silicon Valley. Son objectif est d'attirer des investissements qui permettront de développer l’économie du savoir. Elle propose aussi de mettre en place une « Charte des contribuables », visant à limiter l'augmentation des taxes et des tarifs des différents organismes et sociétés d'état québécois, dans l'objectif d'augmenter le revenu disponible des ménages[38].

Environnement

La protection de l’environnement ne compte pas au nombre des priorités de la CAQ. Certains de ses candidats ont ainsi ouvertement exprimé des opinions climatosceptiques[9]. La coalition souhaite continuer l’exploration et l’exploitation gazière et pétrolière, y compris en ayant recours, si cela était jugé nécessaire, au controversé procédé de fracturation hydraulique[39].

Famille

Le groupe de travail appelé Cap sur nos familles et présidé par le député Christian Dubé a proposé, durant l'automne 2013, l'allégement du fardeau fiscal des familles de la classe moyenne. Le moyen proposé est l'abolition de la taxe santé et de la taxe scolaire, permettant de redonner en moyenne 1 000 $ par année aux familles[40]. Le parti propose également des mesures visant à encourager la hausse des naissances. Pour François Legault, il s'agit d'une proposition pour régler le problème démographique autrement que par l'immigration[41].

Immigration

La CAQ préconise une réduction de 20 % du seuil d'immigration au Québec, ce qui correspond environ à 10 000 immigrants de moins annuellement. Selon le chef François Legault, il s’agit d’une mesure responsable et nécessaire pour assurer une intégration réussie des nouveaux arrivants à la société québécoise[42].

Le , François Legault et le député Simon Jolin-Barrette ont proposé un nouveau pacte avec les immigrants[43]. Leur proposition est bâtie autour du principe de la responsabilité partagée entre les immigrants et la société d’accueil, notamment avec la création d’un certificat d’accompagnement transitoire visant l'évaluation des connaissances en français, de l’histoire du Québec et des valeurs de la société québécoise et la démarche qu’ils ont entreprise vers l'obtention d'un emploi. François Legault a ensuite annoncé que son parti souhaite que le Québec se dote d’une Loi sur l’interculturalisme et les programmes qui existent présentement bénéficient de plus de ressources.

En 2019, première année complète sous un gouvernement caquiste, l'immigration au Québec fut coupée d'environ 20 %, passant de 52 400 et 51 118 en 2017 et 2018, à environ 40 000 pour l'année 2019[44].

La CAQ a considérablement durci les conditions d'entrée de travailleurs et d'étudiants étrangers en réformant le Programme d'expérience québécoise (PEQ), le [45]. Cette réforme, annoncée depuis [46], fut finalement présentée par la nouvelle ministre de l'immigration, Nadine Girault, comme une version assouplie, cherchant ainsi à répondre à plusieurs critiques la jugeant trop sévère. Cette nouvelle version de la réforme omet pourtant d'honorer la promesse du premier ministre Legault, faite en chambre le [47], d'accorder un droit acquis à tous les travailleurs et étudiants venus au Québec avant l'application de la réforme. La "nouvelle mouture"[48] du plan d'action, en effet, n'accorde de droits acquis qu'aux travailleurs déjà inscrits avant la date de tombée[45]. La ministre Girault ne s'en est jamais expliquée; des opposants ont estimées que ces assouplissements n'étaient que "poudre aux yeux"[49]. Les universités québécoises se sont un temps mobilisées en réaction à cette omission grave[50] qui laisse des centaines d'étudiants dans l'incertitude la plus complète, relativement aux conditions nettement plus favorables de l'ancien PEQ sous lesquelles et peut-être aussi pour lesquelles ils étaient venus s'engager dans des études et dans la vie québécoise, mais sans résultat. En plein confinement estival dû à la crise sanitaire causée par la Covid-19, les quelques manifestations d'étudiants et de travailleurs étrangers contre la réforme du PEQ, dans la lignée du mouvement "Le Québec, c'est nous aussi"[51],[49], sont presque passées inaperçues de l'opinion publique. La Fédération des chambres de commerce du Québec, quoique favorable à une modification des conditions de l'immigration, avait même remis en cause le moment choisi pour engager une telle réforme[52].

Éducation

En 2013, la Coalition a recensé les augmentations de la taxe scolaire à travers le Québec afin de démontrer l'effet de l'abolition par le gouvernement Marois du programme de péréquation dans les commissions scolaires. La Coalition avait mis sur pied un site web, taxescolaire.com, qui permettait aux citoyens de faire état de la hausse dans leur quartier[53]. Le gouvernement Marois a donc annoncé un remboursement de 100 millions de dollars sur deux ans pour pallier ces hausses.

La coalition se prononce pour l'abolition des commissions scolaires, la modulation des droits de scolarité et l’augmentation la rémunération des enseignants à condition qu'ils soient « évalués deux fois par année en fonction du taux de réussite de leurs élèves – mesuré chaque année par des examens ministériels – et de la satisfaction des parents »[9]. Certaines personnalités de la CAQ se sont exprimées en faveur des garderies non subventionnées[39].

Collusion dans l'industrie de la construction

Le , alors qu'elle était chef par intérim de l'Action démocratique du Québec, la députée Sylvie Roy a été parmi les premières personnalités politiques québécoises à réclamer la tenue d'une commission d'enquête sur la construction[54]. Finalement, ce n'est que le , deux ans plus tard, qu'est créé la Commission Charbonneau[55]. En juin 2013, le parti, par l'entremise de son porte-parole en matière de Justice, le député Jacques Duchesneau, a demandé au gouvernement d'obliger les entreprises ayant avoué leurs torts devant la Commission Charbonneau à rembourser ces sommes aux contribuables. Le parti a lancé la pétition Remboursez-nous et a déposé 26 754 signatures au bureau de la première ministre. Cependant, cette pétition violait les règles de l'Assemblée nationale et ne pouvait pas y être reçue[56]. Le , le député Marc Picard a présenté un projet de loi visant la protection des dénonciateurs afin de permettre aux lanceurs d‘alerte d’effectuer leur dénonciation dans un environnement sécuritaire[57].

Nominations partisanes

Le , le député Benoit Charette a présenté le projet de loi 393[58] visant à la mise en place d’un processus prévoyant la consultation de membres de l’Assemblée nationale lors de nominations à certains emplois supérieurs. Ce projet de loi propose que l’Assemblée nationale nomme, avec l’approbation des deux tiers de ses membres, le président, le président-directeur général ou le directeur général de certains organismes publics. Il mentionne qu’aucune allocation de transition ou indemnité de départ n’est versée à une personne qui démissionne ou qui accepte une charge publique ou un emploi dans la fonction publique. Finalement, le projet de loi vise à uniformiser la situation des juges administratifs, en uniformisant les compétences nécessaires et en prévoyant un mandat de quatre ans, renouvelable pour un seul mandat.

Réforme démocratique

Le , la Commission politique de la Coalition avenir Québec a présenté aux membres du parti une réforme portant sur les institutions démocratiques qui propose des changements au mode de scrutin présent au Québec[59]. En priorisant trois volets, la représentativité, la participation citoyenne ainsi que la transparence et l'efficacité, la Commission politique propose des élections à date fixe, un mode de scrutin proportionnel mixte, une réforme de la période de questions à l'Assemblée nationale, une restriction sur les sondages en campagne électorale, l'introduction d'un Directeur parlementaire du Budget, le vote électronique, le suivi accru des pétitions et d'une procédure de révocation d'un député. Cette proposition sera soumise aux membres du parti lors d'un Conseil national de l’automne 2015.

Principales réalisations

Le Québec, sous la gouvernance de la CAQ, s'est doté de quelques lois et mesures marquantes. En voici quelques exemples :

Fonctionnement

La Coalition est dotée d'une Constitution permanente[61] qui fixe les règles au niveau des membres, des instances du parti, de la sélection des candidats et de certaines dispositions générales. La CAQ dispose d'un Conseil exécutif national, qui est constitué du chef, du président du parti, d'un représentant de l'aile parlementaire, du secrétaire/trésorier, de quatre vice-présidents régionaux ainsi que des trois présidents de Commission permanentes. Celle-ci sont au nombre de trois : la Commission politique, la Commission juridique et la Commission de la relève.

Au niveau local, le parti dispose d'une instance appelée Comité d'action local dans chaque circonscription électorale. Le fonctionnement de ceux-ci est établi dans un autre document[62], le Règlement de fonctionnement du comité d'action local. Il prévoit l'élection de quatre membres élus avec droit de vote aux Conseils généraux et jusqu'à sept directeurs. Dans sa Constitution permanente, la Coalition prévoit deux types d’événements. Le premier est le Conseil général et il est composé du conseil exécutif national, des membres des comités d'action locaux, des députés et des candidats à la dernière élection générale et les membres des commissions permanentes. Son rôle est d'adopter des résolutions ou des règlements à l’égard des domaines suivants : le recrutement des membres, les finances et la collecte de fonds, l’élaboration des politiques, l’organisation, l’administration des élections internes au sein du parti, la préparation électorale, ainsi que tout autre règlement de régie interne jugé nécessaire et de recevoir les rapports des commissions permanentes et des états financiers. Le Congrès des membres, lui, est l’instance suprême de la Coalition à laquelle tous les membres en règle du parti peuvent participer. Il est convoqué à tous les deux ans. Un tel congrès porte notamment sur l’adoption des propositions destinées à constituer le programme politique de la Coalition. Il existe à ce jour 11 000 membres chez la Coalition avenir Québec[63].

Nom du parti

Le sigle de la Coalition avenir Québec est CAQ. Bien que le parti ait dès le départ souhaité que les partisans ou les membres soient appelés des « coalisés » plutôt que des « caquistes », c'est ce dernier terme qui est entré dans l'usage courant, notamment dans les médias. De plus, le sigle est généralement prononcé en acronyme, « CAQ » plutôt qu'épelé.

Députés

Il y a actuellement 74 députés représentant la Coalition avenir Québec à l'Assemblée nationale du Québec.

Résultats électoraux

Élections Chef Sièges Voix Slogan
Candidats /
Circonscriptions
en élection
Sièges
obtenus
+/- Votes  % +/- Gouvernement
2012 François Legault
125  /  125
19  /  125
19 1 180 235 27,05 3e Opposition C'est assez, faut que ça change!
2014
122  /  125
22  /  125
3 975 607 23,05 3e Opposition On se donne Legault
2018
125  /  125
74  /  125
52 1 509 455 37,42 1er Legault Maintenant.

Campagne électorale de 2018

C'est sous le slogan « L'équipe du changement » que la Coalition avenir Québec va mener, en 2018, sa campagne électorale au Québec[43],[64].

Au soir de l'élection, la CAQ obtient 74 sièges sur 125. Concernant le vote populaire, les candidats caquistes rassemblent un total de 1 509 427 voix, soit plus de 37 % des suffrages exprimés. Ce score permet à son chef, François Legault, de former un gouvernement majoritaire dont il sera le premier ministre.

Commissions permanentes

La Commission de la relève (ancien logo).

La Coalition avenir Québec intègre, selon les données officielles, quatre commissions permanentes pour soutenir le Conseil exécutif national du parti. Deux de ces commissions sont identifiées comme étant[43] :

Identité visuelle (logotype)

Le , Radio-Canada annonce qu'une nouvelle version du logo adopté en 2012, cette fois entièrement bleue, deviendra le logo officiel de la CAQ. L'objectif est de permettre à la Coalition avenir Québec d'affirmer son visage « nationaliste[65] ».

Notes et références

  1. « Conseil exécutif », sur Coalition Avenir Québec (consulté le )
  2. « Coalition avenir Québec » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
  3. (en) Emily Laxer, Unveiling the Nation: The Politics of Secularism in France and Quebec, McGill-Queen's University Press, (ISBN 978-0-7735-5803-8), p. 109
  4. (en) Ian Austen, « A Center-Right Party Decisively Wins Quebec Vote », New York Times, (lire en ligne)
  5. Anne Pélouas, « Le Québec passe à droite, débâcle des libéraux sortants », Le Monde, (lire en ligne)
  6. Alan Freeman, « In Quebec’s election, voters showed more interest in moving right than separating from Canada », The Washington Post, (lire en ligne)
  7. « La CAQ change d'identité », sur Le Devoir (consulté le )
  8. Alexander Panetta The Canadian Press, « New Quebec political party makes statement with logo », thestar.com, (consulté le )
  9. Kévin Boucaud-Victoire, « Éric Martin : « La Coalition Avenir Québec est un mélange de néolibéralisme et de néoconservatisme identitaire dépolitisé » », sur Lemediapresse.fr,
  10. « Combien de membres dans les partis ? », sur Le Soleil, (consulté le )
  11. La CAQ rejette les étiquettes de gauche, de droite et se décrit comme « nationaliste », toutefois elle est communément décrite comme de centre-droite dans la presse internationale, les médias et dans la littérature politique.
  12. Robert Dutrisac, « Legault embrasse l'autonomie adéquiste », Le Devoir, (lire en ligne).
  13. Rhonda Massad, « I promise we will never separate from Canada – François Legault says » dans West Island Blog
  14. « La CAQ proposera à ses membres de se doter d’un article 1 », sur coalitionavenirquebec.org, (consulté le )
  15. https://coalitionavenirquebec.org/fr/idees/favoriser-reussite-scolaire/ CAQ - Favoriser la réussite scolaire
  16. Texte fondateur intégral de la Coalition pour l'avenir du Québec, le 28 février 2011.
  17. Denis Lessard, « Legault revient dans l'arène », dans La Presse, le 14 novembre 2011.
  18. « L'ADQ se joint à la CAQ de François Legault », sur http://www.radio-canada.ca, le 14 décembre 2011.
  19. Paul Journet, « Quatre députés indépendants se rallient à la CAQ », La Presse, (lire en ligne).
  20. Antoine Robitaille, « François Rebello passe à la CAQ », Le Devoir, (lire en ligne).
  21. http://capsurnosregions.com/cap-sur-nos-regions-le-depute-lamontagne-entreprend-sa-tournee-des-regions-du-quebec/
  22. « Radio sites Web à Canada - Sitesweb.ca », sur sitesweb.ca (consulté le )
  23. http://www.lapresse.ca/le-droit/politique/201505/29/01-4873656-la-tournee-de-la-caq-sarrete-en-outaouais.php
  24. « 10 M$ à St-Louis-de-France », sur lhebdojournal.com, (consulté le )
  25. Guy Veillette, « Deschamps quitte le navire », Le Nouvelliste, , p. 3 (lire en ligne).
  26. François St-Gelais, « Haute polarité », Le Quotidien, , p. 10 (lire en ligne).
  27. Michel David, « La lutte des classes », Le Devoir, , B3 (lire en ligne).
  28. Mélanie Dugré, « Legault à gauche ou à droite? », La Presse, (lire en ligne).
  29. Simon Leduc, « La CAQ : un parti de gauche efficace ou de droite ? », Le Prince Arthur, (lire en ligne, consulté le ).
  30. Jonathan Montpetit, « La CAQ est-elle vraiment un parti de droite? », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
  31. « François Legault, à gauche, à droite, tout mélangé! », TVA Nouvelles, (lire en ligne, consulté le ).
  32. « https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/l-heure-du-monde/segments/entrevue/89340/caq-droite-politique-economie-hdm », sur L'heure du monde (consulté le )
  33. Jean Leclair, « Les élections québécoises de 2018 : victoire du fédéralisme ou de l’individualisme ? », sur Faculté de droit, Université de Montréal (consulté le )
  34. « La CAQ réaffirme ses positions », Métro (Montréal), , p. 6 (lire en ligne).
  35. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201411/02/01-4815032-congres-de-la-caq-legault-mise-sur-le-nationalisme-douverture.php
  36. « Legault veut rouvrir la Constitution après un référendum | Patrice Bergeron | Politique québécoise » (consulté le ).
  37. Alec Castonguay, « François Legault, le réformateur », sur L’actualité (consulté le )
  38. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201402/09/01-4737098-nouvelles-pubs-de-la-caq-pour-une-charte-qui-defend-les-contribuables.php
  39. Julia Posca, « IRIS | La CAQ au pouvoir », sur iris-recherche.qc.ca,
  40. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201311/16/01-4711559-la-caq-sattaque-aux-taxes.php
  41. Patrick Bellerose, « La CAQ veut préserver l’identité par la natalité », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  42. « La CAQ propose une baisse de 10 000 immigrants par année », sur coalitionavenirquebec.org, (consulté le )
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  45. « Immigration Québec - Modifications apportées au Programme de l’expérience québécoise », sur www.immigration-quebec.gouv.qc.ca (consulté le )
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  60. Geneviève Lajoie, « Abandonné par la réforme sur l'immigration de la CAQ, un Français entame une grève de la faim », sur Le Journal de Québec (consulté le )
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  62. http://coalitionavenirquebec.org/wp-content/uploads/2015/09/reglement_CAL_vfinale5.pdf
  63. « Les partis piégés par des chats », sur Le Journal de Montréal,
  64. « Vincent Caron, de la CAQ, dévoile son «équipe du changement» », sur courrierdeportneuf.com, (consulté le )
  65. Zone Nouvelles - ICI.Radio-Canada.ca, « Un logo tout bleu pour le virage nationaliste de la CAQ | ICI.Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada.ca (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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