Club alpin suisse

Le Club alpin suisse (CAS) est un club suisse créé le . Il participe au développement de l'environnement alpin et de l'alpinisme. Il œuvre en faveur d'une pratique responsable des sports de montagne et d'un large accès de l'espace alpin au public désireux de pratiquer les sports de montagne. Il s'engage pour le développement durable et la sauvegarde de l'environnement alpin.

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Club alpin suisse

Sigle CAS
Sport(s) représenté(s) Sports en montagne
Création 1863
Siège Monbijoustrasse 61
3007 Berne
Affiliation Union internationale des associations d'alpinisme
Nations membres Suisse
Clubs 110 sections
Licenciés 150 000 (2016)
La cabane de Jaman.

Le CAS exploite plus de 152 cabanes, 86 stations de secours et environ 3 000 sauveteurs bénévoles actifs[1]. Ses 110 sections totalisent 150 000 membres en 2016.

Le CAS est membre de l'Union internationale des associations d'alpinisme (UIAA), du Club arc alpin (CAA), de la Commission internationale de secours alpin (CISA), de la Commission internationale pour la protection des Alpes (CIPRA) et de la Fédération internationale d'escalade (IFSC).

Historique

Un petit groupe d'alpinistes suisses se rencontrèrent le 19 avril 1863 au buffet de la gare d'Olten pour fonder le Club Alpin Suisse dont le premier président fut Rodolphe-Théodore Simler (1833-1873) et le premier secrétaire, Edmond de Fellenberg[2]. La première année, le CAS comptait huit sections avec 257 sociétaires. Le but du club consistait dans l'exploration des Alpes, dans la propagation de publications alpines, dans la construction de refuges destinés à faciliter les ascensions. La première cabane fut construite en 1863 au Grünhorn (Tödi)[3].

En 1919, c'est sous l'initiative du club alpin que vu le jour la Fédération patriotique suisse, une milice bourgeoise d’extrême droite[4].

Le Club alpin suisse est resté longtemps fermé aux femmes. Pour cette raison, ces dames créèrent le Club suisse des femmes alpinistes le 24 mai 1918. La fusion des deux clubs a été réalisée en janvier 1980[5].

Activités

  • Formation dans les sports de montagne les plus divers
  • Sauvetage en montagne : 86 stations de secours du Secours alpin suisse (SAS) cofinancé avec la REGA[1].
  • Construction, entretien et exploitation des cabanes
  • Sport d'élite (ski-alpinisme et escalade sportive)
  • Randonnées et randonnées à ski
  • Camps d’alpinisme destinés aux familles (parents et enfants)
  • Alpinisme juvénile (camps pour les 10 - 14 ans)
  • Organisation de jeunesse (escalade en intérieur ou en extérieur, alpinisme, randonnée à skis ou à snowboard, cascade de glace, expéditions, etc. pour les 14 - 22 ans)
  • Sauvegarde de l'environnement
  • Activités culturelles (musée alpin suisse à Berne)
  • Publications

Notes et références

  1. Structure, Secours Alpin Suisse.
  2. Andrea Porrini, « A nous les Alpes, à nous la Suisse! », L'Hebdo, no 28, , p. 48-50 (lire en ligne)
  3. Herbert Maeder, L'attrait de la montagne, Zurich, Éditions Silva, , 131 p.
  4. Andreas Thürer / PM, « Fédération patriotique suisse », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
  5. Marco Jorio, Dictionnaire historique de la Suisse, vol. 3, Bâle, Schwabe & Co. AG, , 816 p. (ISBN 9782882561534)

Voir aussi

Bibliographie

  • Gianni Haver, « Le Club alpin suisse (1863-1914) », In: Hoibian O., L'invention de l'alpinisme : la montagne et l'affirmation de la bourgeoisie cultivée (1786-1914), Belin, Paris, 2008, p. 75-103.

Articles connexes

Liens externes

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