Claude Martinand

Claude Martinand est un haut fonctionnaire français né le à Lyon VIe et mort le .

Pour les articles homonymes, voir Martinand.

De 1997 à 2002, il est le premier président de Réseau ferré de France.

Biographie

Né le dans le 6e arrondissement de Lyon[1], Claude Martinand est ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1964)[2] et ingénieur général des ponts et chaussées[3].

Il faits ses débuts en Gironde, puis s'occupe d'urbanisme[4]. Alors membre du Parti communiste français (PCF)[4], il est directeur adjoint, puis directeur du cabinet de Charles Fiterman, ministre des Transports (1981-1984) ; il dirige ensuite l’Institut géographique national (IGN)[5], puis passe quelques années au ministère de l'Équipement[6]. Fondateur en 1997 de Réseau ferré de France (RFF), il préside cet établissement public jusqu'en 2002[6].

« Conseiller de l'ombre » en matière de « transports publics »[6], il est vice-président du Conseil général des ponts et chaussées (2002-2008), puis du Conseil général de l'environnement et du développement durable (2008-2010)[7]. Il a été également président de l'Institut de la gestion déléguée[8].

Il prend sa retraite en , en restant simplement membre du collège de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER)[5]. meurt le , à l'âge de 67 ans[7]. Ses obsèques sont célébrées le 15 suivant au cimetière du Père-Lachaise[7].

Vie privée

Il est l'époux de Marie-Line Meaux[9].

Ouvrages

Guide de l'architecture dans les villes nouvelles de la région parisienne, Jean-Marie Duthilleul, Claude Martinand et Groupe Central des Villes Nouvelles, Hachette, 1979 • Le génie urbain, La documentation française, juin 1986 • L’expérience française du financement privé des équipements publics (direction et préface), Economica, 1993 • L’Europe à l’épreuve de l’intérêt général (collectif), Aspe Europe, 1995 • La régulation des services publics : concilier équité et efficacité (avec Jean-Hervé Lorenzi), ESKA, 1996 • La maîtrise des services publics urbains organisés en réseaux, Avis au CES, avril 2001 • Environnement et développement durable. L’indispensable mobilisation des acteurs économiques et sociaux, 18 mars 2003, avis au CES

Décorations

Il est commandeur de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, officier du Ouissam Alaouite et chevalier du Mérite agricole[5].

Références

  1. « Claude Martinand », sur whoswho.fr.
  2. Recherche sur polytechnique.org.
  3. « Décès de Claude Martinand », sur ponts.org, .
  4. François Grosrichard, « En haut de l'échelle, Claude Martinand veut un corps « à l'écoute de la société civile », sur lemonde.fr, .
  5. Christian Leyrit et Jean Chapon, « Claude Martinand (64), grand ingénieur et serviteur de l’État », sur lajauneetlarouge.com, .
  6. C. Pi., « Décès de Claude Martinand, ancien patron de Réseau Ferré de France », sur lemonde.fr, .
  7. « Décès de Claude Martinand », sur lemoniteur.fr, .
  8. « Trois questions à Claude Martinand, président de l’Institut de la gestion déléguée (IGD). - Etat et collectivités », Le moniteur des travaux publics, (lire en ligne, consulté le )
  9. https://www.whoswho.fr/decede/biographie-claude-martinand_18381.

Annexes

Bibliographie

  • De l’esprit de Vauban aux enjeux de Johannesburg : hommage à Claude Martinand (préf. Jean-François Roverato et Patrice Parisé), Paris, La Documentation française, , 360 p. (ISBN 978-2-11-145012-7, notice BnF no FRBNF45107431) — comprend les actes du colloque qui lui est consacré en 2014, des photographies, des textes de sa facture et sa biographie.

Liens externes

  • Portail de la politique française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.