Claude François du Verdier de La Sorinière

Claude François du Verdier de la Sorinière, né le au château de la Sorinière et mort le à Angers, est un écrivain français.

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Biographie

Claude François du Verdier est le fils de Jean François du Verdier de la Sorinière et de Louise Hélène Ménard, dame des petites Tailles. Il épouse Aimée de Terves le à Angers.

Château de la Sorinière - Chemillé (M£L).

Verdier a fourni beaucoup de morceaux, soit en vers, soit en prose, au Journal de Verdun et au Mercure de France. Ses travaux littéraires lui firent obtenir, en 1748, le titre de membre de l’Académie royale d’Angers. Le Mercure de 1770 contient encore de ses productions.

Dans une lettre à l’abbé d’Artigny, insérée au tome 7 des Nouveaux Mémoires d’histoire, et aussi au tome 1er du Mercure de , Sorinière combat l’opinion de d’Artigny, qui, d’après l’abbé d’Olivet, attribuait la haine de Pierre Jurieu envers Pierre Bayle à une liaison de ce dernier avec Madame Jurieu. Il composa également, en vers blancs, une épître qui fut insérée dans le Mercure de .

Son Poème, ou Essai sur les progrès des sciences et des beaux-arts, sous le règne de Louis le Bien-Aimé, publié d’abord dans le Mercure de , a été réimprimé à part.

Quelques vers ont été consacrés par Voltaire dans son Epître à Boileau (1769), qui dit qu’il a vu le parti janséniste plus méprisé que le parti rival et

…tombant dans la poussière
Avec Guyon, Fréron, Nonotte et Sorinière.

C’est par ce vers seulement que La Sorinière échappe à l’obscurité.

Le Corps de Ville d’Angers avait exprimé le désir qu’un académicien, choisi par l’académie, fît chaque année, dès la première assemblée du mois de mai, un discours public à la louange du roi et à la province d’Anjou. Claude François du Verdier de La Sorinière fut chargé de cet honneur et prononça cet éloge le [1].

Il fut directeur de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Angers[2].

Armoiries

Figure Blasonnement

Armes des Du Verdier de La Sorinière sous l’Ancien Régime

D’azur à une fasce ondée d’argent ; accompagnée de trois émerillons d’or, becqués, chaperonnés et onglés de gueules posés deux en chef et un en pointe.[3]

Notes et références

  1. Mémoires de la Société d’agriculture, sciences et arts d’Angers, 1901.
  2. Jean-Claude Michon, « Chemillé-en-Anjou : La Sorinière, chargée d’histoire(s) », sur ouest-france.fr, Le Courrier de l'Ouest, (consulté le )
  3. [Armorial de l’Anjou par J. Denais]

Sources

  • « Claude François du Verdier de La Sorinière », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]

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