Classification cinématographique

La classification cinématographique permet de donner des indications concernant le public auquel un film est adapté. Elle prend généralement la forme d'une indication d'âge en dessous duquel le film est interdit ou non recommandé. C'est une évolution de la censure cinématographique (en).

Dans certains pays, comme l'Australie ou Singapour, c'est le Gouvernement qui classe les films ; dans d'autres, comme la France, c'est un organisme indépendant. Le type de contenu qui conduit à une restriction dépend des pays : en France ou en Allemagne, les gros mots et les contenus sexuels ont moins de conséquences qu'aux États-Unis.

Canada

France

En France, la représentation cinématographique est subordonnée à l’obtention d’un visa d’exploitation délivré par le ministre chargé de la culture[1]. Cet avis est précédé d’un rapport du comité de classification[2].

Le visa d’exploitation cinématographique s’accompagne de l’une des mesures de classification suivantes :

  • Autorisation de la représentation pour tous publics ;
  • Interdiction de la représentation aux mineurs de douze ans et moins ;
  • Interdiction de la représentation aux mineurs de seize ans et moins ;
  • Interdiction de la représentation aux mineurs de dix-huit ans et moins ;
  • Interdiction de la représentation aux mineurs de dix-huit ans et moins, Classement X.

Cette classification est proportionnée aux exigences tenant à la protection de l’enfance et de la jeunesse, au regard de la sensibilité et du développement de la personnalité propres à chaque âge, et au respect de la dignité humaine.

Lorsque l’œuvre ou le document comporte des scènes de sexe ou de grande violence qui sont de nature, en particulier par leur accumulation, à troubler gravement la sensibilité des mineurs, à présenter la violence sous un jour favorable ou à la banaliser, le visa d'exploitation ne peut s'accompagner que de l'interdiction aux mineurs de dix-huit ans[3],[4].

Notes et références

  1. Article L211-1 du code du cinéma et de l’image animée, en vigueur au 26 juillet 2009, consulté le 26 février 2017
  2. Article R211-5 du code du cinéma et de l’image animée, en vigueur au 12 juillet 2014, consulté le 26 février 2017
  3. Article R211-12 du code du cinéma et de l’image animée, en vigueur au 10 février 2017, consulté le 26 février 2017
  4. Frédérique Roussel, « Classification des films : le sexe non simulé n'est plus un critère », sur next.liberation.fr,

Voir aussi

Articles connexes

Références externes

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