Claire Varin

Claire Varin est une écrivaine québécoise née à Montréal en 1954. Elle détient un doctorat en lettres de l'université de Montréal et a aussi étudié le journalisme. Elle a soutenu une thèse de doctorat sur Clarice Lispector.

Claire Varin
Naissance
Montréal
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Elle a obtenu, en 2002, un Prix de la Société des écrivains canadiens (section Montréal) pour Désert désir ainsi qu'un prix du Conseil des arts et des lettres du Québec pour Laval.

Présidente-fondatrice de la Fondation lavalloise des lettres (2004), elle a été présidente de la Société littéraire de Laval (2002/07), directrice de la revue Brèves littéraires (2003-06) et membre de la Commission consultative des arts de Laval (2002/06).

Après avoir dépoussiéré les archives de son père Roger Varin (1917-2007), animateur et artisan de théâtre, cofondateur des Compagnons de saint Laurent, elle a publié en 2012 un livre inspiré par les sources socioculturelles de la Révolution tranquille, Un prince incognito. Roger Varin.

En 2018, elle a fait paraître l'essai Animalis qui expose la complexité de nos rapports aux mammifères non humains. Le livre met en scène un personnage d’amoureuse des animaux, qui pour observer la vie sauvage entreprend une tournée de parcs animaliers et de réserves écologiques. Elle séjourne au Parc national de la Mauricie (Québec) et au Parc national de Banff (Alberta), inscrit au patrimonial mondial de l’UNESCO. Éprise de beauté, la narratrice est tout de même forcée d’ouvrir les yeux sur la laideur et la cruauté exercée à l’endroit des animaux (d’élevage, de laboratoire, de cirque, etc.), relayée de nos jours par Internet.

Extrait de la présentation de l'auteur et éditeur Yvon Rivard lors du lancement d'Animalis en à la Maison des écrivains à Montréal : « J’ai aimé la prose pure, transparente d'Animalis. J’ai dit sur la quatrième de couverture que c’était la prose de quelqu’un qui avait "le grand regard animal" dont parle Rilke, écrivain qui était très proche des animaux dont il disait qu'ils nous apprennent à voir, à vivre et à mourir parce qu’ils ont, comme les enfants, le regard tourné vers l’ouvert, cet espace qui apparait lorsqu'il n'y a plus de frontières entre l’intérieur et l’extérieur, entre le lointain et le proche, espace ouvert qu’il a appelé aussi "l’espace intérieur du monde". »

Œuvres

À lire

  • (en) Marta Peixoto: Passionate Fictions: Gender, Narrative, and Violence in Clarice Lispector. Série: Minnesota Archive Editions. Université du Minnesota Presses, 1994

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